Summer Holiday #2 : Un nouveau trauma

De retour du vétérinaire mon chat a commencé à montrer des signes de plus en plus inquiétants. Incapable de boire, de manger puis de bouger. La nuit a été horrible je n’ai pas dormi du tout et je l’ai veillé comme j’ai pu. J’ai aussi du nettoyer des flaques d’excréments liquides et nauséabonds.

A 3h30 ce matin j’ai envoyé un SMS à mon copain pour annuler notre sortie à Besançon.

J’ai dormi un peu et voyant la souffrance de mon pauvre compagnon j’ai contacté le vétérinaire. Je vais donc l’accompagner pour son dernier voyage tout à l’heure.

Ce soir ce chat qui a vécu avec moi pendant 19 ans et qui était le seul être qui me faisait des câlins va donc mourir.

Encore un traumatisme à gérer, cet été s’annonce comme le plus difficile de mes étés… 😥

Summer Holiday #1

Et voilà, ce sont les vacances ! Alors tout d’abord bon anniversaire à ma collègue , l’une des trois femmes au monde capables de me supporter. 😆

Ce matin pour le second jour de suite mon chat regarde sa gamelle comme si il avait oublié comment faire pour manger et pour boire. Il demande à sortir et a vaiment un comportement bizarre. Bref, je dois avoir un chalzheimer !

Du coup retour chez le véto ce matin pour une révision ( perfusion d’eau salée et injection d’anti nauséeux) et je vais aussi reprendre le gavage à la seringue.

Mais bon demain je me prends une journée de répit puisque je vais passer la journée à Besançon avec le copain histoire de l’aider pour un RDV paramédical et de se faire un road trip pour tenter de revivre un peu notre jeunesse…

Du coup pour ce premier jour je vais arrêter là et préparer mon excursion.

Un dictionnaire pas comme les autres

C’est l’été et pour les plus chanceux c’est donc le moment de partir en vacances, certains en pays anglophone. Et même si l’on maîtrise un peu l’anglais, si l’on veut aller plus loin dans la rigolade et le délire, il est de bon ton de connaître un peu d’argot.

Si tel est votre désir, ou si comme moi vous aimez découvrir des expressions fleuries, le site urban dictionary est fait pour vous !

Il s’agit d’un site collaboratif c’est à dire qu’il est alimenté par les propositions des internautes, ce qui permet de découvrir une très grande palette d’expressions argotiques, une réserve intarissable d’injures et aussi des pratiques à faire rougir un marin habitué aux bordels les plus sordides…

Pour ma part je l’utilise quand de passage sur un réseau social, je découvre une expression imagée dont je ne connais pas le sens. J’ouvre donc ce site pour faire une recherche et ce que je découvre alors est parfois comme dire… désarçonnant ! Mais bon il en faut beaucoup pour m’impressionner et je compte bien continuer d’étudier cette partie ultra vivante de cette langue que j’aime tant.

Bon, demain on entre dans le mode vacances du blog, huitième été sans partir… 😥

Les journées d’activités

Les enfants que nous accompagnons et qui sont donc en situation de handicap mental, enfin plus ou moins, ont une autre malchance, c’est de n’avoir que la moitié des vacances scolaires. C’est donc un peu la double peine pour eux.

Mais au niveau de l’équipe nous tentons de leur proposer des activités différentes et à l’extérieur. Ce sont un peu des défis… Jeudi le défi était de survivre à un atelier cuisine que j’animais, hier lundi écrire un court métrage le matin et le tourner l’après midi et enfin aujourd’hui une journée de pêche avec pour défi de réussir à pêcher au moins un poisson par personne. (J’en ai pêché 5 de ces petits poissons justes bons à être rejetés à l’eau). Mais qu’importe cette activité est très positive pour les enfants qui y trouvent des tas de réponses à leurs difficultés.

Ces trois journées qui se sont très bien passées m’ont redonné de la motivation et l’envie de refaire encore mieux pour les prochaines journées d’activité (au fait c’est moi qui a inventé cette désignation, avant on disait « les vacances »). Bref moyennant un peu de folie et en pensant aux vacances qui arrivent demain à midi, le moral reprend du poil de la bête ! La preuve la photo du jour, aussi stupide que débile.

Pièges à touristes

Vous connaissez toutes et tous l’expression « Piège à touristes » qui désigne une attraction de qualité ou non qui n’a pour but que de récupérer la manne financière des touristes en vacances. Mais voici qu’un artiste de rue a décidé de revisiter le concept mais cette fois au premier degré.

Oui vous l’avez compris, en ce moment sur la côte d’azur, l’artiste de rue « TooLate » qui à l’instar de Bansky cache son visage et son identité, a décidé de dénoncer les ravages que le tourisme de masse cause à l’environnement du littoral en utilisant des tapettes géantes destinées à capturer les touristes.

Sur Instagram, il se fend d’un mode d’emploi pour le piège à touriste parfait : « placer le piège dans une zone infectée par les touristes (le bord de mer par exemple), fixer un appât sur la partie droite de la tapette : cornets de glace, gaufres au sucre, produits locaux… Attendre que le nuisible se fasse piéger et pour finir : profiter d’une ville propre sans pollution et sans déchets ! »

TooLate est un habitué des provocations et des coups d’éclat sur la Côte d’Azur. L’année dernière il avait exposé sur la Promenade des Anglais un paquet de cigarettes géant, rempli de 10.000 mégots ramassés sur la plage.

Le souci avec tout cela c’est que son oeuvre fait rire plus qu’elle ne dérange, les touristes rigolent, se photographient et se filment vers les tapettes à touristes sans comprendre le message qui est derrière. De toute façon c’était perdu d’avance, leurs cerveaux sont en vacances…

Irrésistible !

Cela faisait des mois que je rêvais de manger une fondue avec des amis en suivant une formule très particulière proposée au village. Hélas cela ne s’est pas fait faute de places. De plus le gars qui proposait cette prestation a décidé de tout arrêter.

J’étais donc là frustré et rêvant de fromage suisse fondu lorsqu’une dame de passage chez mon dealer de gras local m’a rappelé mercredi dernier que son restaurant pour lequel elle ne fait aucune publicité proposait des fondues et que le samedi midi il n’y avait presque pas de monde. C’est juste parfait; j’aime la fondue et je déteste les gens.

Du coup même si aujourd’hui il fait 37 degrés je suis allé manger une fondue suisse moitié moitié précédée d’une bière fraîche. C’est à cette occasion que j’ai découvert une nouvelle façon de déguster ce plat que je pensais pourtant bien connaître : On plonge le pain dans le verre de Kirsch avant de le plonger dans le fromage fondu. Ca change tout et ça permet de bien mieux digérer ! Ils sont forts ces suisses… 😯

Archive détonnante

Archive du vendredi 14 juillet 2008

Cher Francis,

       Ce matin mon sommeil a été interrompu non pas par le scintillant soleil d’été mais par des explosions répétées. Après m’être rappelé que je ne vivais pas à Beyrouth, je me rendis compte que ce vacarme avait un lien étroit avec la date du jour.

14 juillet. Fête nationale. A l’origine de tout cela un épisode de la révolution française, la prise de la bastille, où de nombreuses personnes étaient enfermées par lettre de cachet. Un symbole du pouvoir arbitraire en somme…

Le plus drôle dans tout cela reste sans doute l’identité du véritable instigateur de cet événement. En effet ce célèbre personnage évacué de la bastille le 12 juillet 1789 avait passé sa journée du 11 à hurler par sa fenêtre à l’aide d’un seau en fer transformé en porte-voix que les embastillés étaient torturés par leurs geôliers… 

Ce personnage pour qui j’ai un grand respect n’est autre que le Marquis de Sade.

Sinon, ce rappel annuel de la révolution française est aussi pour moi l’occasion de me faire réfléchir sur le concept de révolution, de comprendre qu’à l’occasion de tels épisodes historiques les masses sont manipulées par une petite partie de la population qui finit par leur confisquer leur révolution pour leurs profits particuliers. Le pouvoir ne fait que changer de mains en causant de nombreuses morts. Les petites gens continuent de souffrir mais espèrent des jours meilleurs tout en comptant les quelques pièces et petits avantages sociaux que l’on a bien voulu leur donner pour ne pas qu’ils retournent dans la rue.

Enfin le 14 juillet est aussi pour moi l’occasion de me livrer à des gamineries pyrotechniques.

Ce sera la photo de dimanche.

Bon je te laisse chanter la marseillaise, n’oublies pas de faire comme ma grand-mère qui rajoutait systématiquement « tas de cochons » à la fin de notre belliqueux hymne national.

Il faut dire qu’elle l’avait entendu dans deux guerres successives cette sanglante chanson, de quoi la dégoûter de cette sordide mélopée…