Archives Mensuelles: juillet 2021
Archive de vacance (encore)
Archive du Dimanche 30 juillet 2006
Cher Francis,
Ce soir un orchestre joue sur la place du village touristique quelques tubes arcordéonesques du genre les amants de St Jean ou alors Piaf…
Je regarde les gens passer dans la rue, certain lèvent la tête et semble s’étonner de la présence d’un hyper obèse torse nu qui semble taper quelque chose sur le clavier d’un portable au lieu d’aller dans un restaurant manger un plateau de fruits de mer.
Et l’accordéon trivial continue d’emplir l’air de ses notes de musique biscornues accompagnée par une chanteuse amatrice… amateur ?
La journée a été très fructueuse, grâce aux hurlements de mon siamois, je me suis réveillé vers 8 heures du matin. Cela m’a permis de me rendre au village pour amener ma mère à la messe du dimanche et d’en profiter pour passer un bon moment au cybercafé en buvant un litre de Guinness tiède et en parlant de plein de choses avec la femme du tenancier, une institutrice très sympathique et conviviale.
Je pense que mercredi je ferai une mise à jour à partir du cybercafé… On verra…
Puis en rentrant vu que le soleil tapait très fort et qu’il devait faire près de 37 degrés, j’ai dégusté quelques sardines au barbecue offerte par l’office du tourisme avec un ver de rouge glacé… Un pur délice…
J’observais les touristes qui venaient eux aussi goûter aux sardines. J’étais amusé de les voir embarrassés en découvrant que cette collation dominicale était entièrement gratuite… Même pas une boite pour faire un don !!! Comme le disais si justement je ne sais plus qui, il n’y a rien de plus onéreux qu’une chose offerte gratuitement.
En effet la gène de certaines personnes semblait relever de la contraction d’une dette symbolique. La dette symbolique c’est celle dont l’extinction est impossible quoique celui qui l’a contracté puisse faire.
Sans en arriver à cet extrême, la gène des personnes recevant gratuitement ces poissons grillés était bien réelle. Un don gratuit dans un environnement où tout est fait pour leur faire dépenser le plus d’argent possible, voilà une expérience bien troublante…
Bon, je suis sur batteries et je pense arriver au bout de l’autonomie du système… L’accordéon lui a encore la pêche… J’imagine l’esplanade remplie de joyeux retraités en train de se trémousser sur cette musique populaire voire populiste.
Bon je vais me reboire un muscat bien frais en regardant les gens passer. Et toi Francis ? Tu soignes ta dipsomanie ou bien ???
C’est vrai que depuis quelques semaines je critique pas mal les vacances à la mer et leurs cotés sombres et vains, mais observer les gens qu’est-ce que ça me manque ! Le mieux c’était les observer sur la plage, certains d’entre eux sont si pitoyables que cela me redonnait confiance en moi. 😈
J’veux pas aller à Limoges ! ^_^
Cette semaine un court d’animation mis en ligne par la poudrière hier soir. C’est un peu bête et cruel mais c’est tout de même très drôle voire complétement barré, bref j’adore et peut-être que vous aussi ?
Mon prochain achat
Dans quelques semaines je vais retrouver mon petit univers de travail et je vais lancer de nouvelles choses dont notamment un autre projet musical qui cette fois va prendre la forme d’une chanson que j’ai écrite et composée pour que les enfants puissent la chanter et pour deux voire trois d’entre eux la jouer avec les instruments. Je n’en dirai pas plus car je vais écrire une version « adulte » de la chanson et m’amuser à l’enregistrer pour la partager.
Mais que cela soit pour mes projets au travail ou pour mon plaisir personnel, le fait de ne pas avoir de batteur et de ne rien connaitre à cet instrument est un réel désavantage, un manque permanent.
C’est donc pour cela que je vais tenter d’acheter un petit bijou de technologie qui répond parfaitement à mes besoins. Il va sans dire que je vais encore devoir vendre du matériel pour y arriver mais les bénéfices en terme de nouvelles possibilités, de renforcement de mes apprentissages et tout simplement de plaisir compenseront plus que généreusement la perte de matériel que je n’utilise pas. 😎
Revanche chocolatée
Voici quelques temps que je me fais moins hurler dessus quand je fais de la pâtisserie chez moi. Du coup j’ai eu comme ambition de faire des gâteaux d’anniversaire au chocolat pour les anniversaires des enfants que j’accompagne. 😎
J’ai regardé testé et compilé des dizaines de vidéos techniques sur You Tube avec des vrais pâtissiers professionnels pour tenter de faire quelque chose d’acceptable et voici ce que cela a donné :
- Le premier gâteau pas mal mais génoise trop compacte
- Le second gâteau génoise au top mais accident idiot (confusion entre sucre et sel, et oui ça n’arrive pas que dans les animes et mangas) 😆 Donc poubelle
- Et aujourd’hui la revanche sur cette stupidité de ma part, la création d’un gâteau que j’ai inventé en m’inspirant de certains pralinés Lindt:
Voici donc ma création du jour, un gâteau facile et complexe à la fois et surtout un dessert dont on ne prend qu’une part, je l’ai nommé le décadent. 😈

Bon alors oui c’est encore un peu brouillon ce n’est que mon troisième gâteau, mais j’en suis fier car bien que trop nourrissant il est très savoureux car il met en place une alliance entre le chocolat pâtissier au lait et les amandes que j’ai caramélisées moi-même. 😀
Et voici grosso modo la recette du monstre pour dix personnes voire plus….
- Prendre 7 œufs les sortir du frigo pour qu’ils ne soient pas froids, les casser dans un récipient et peser. Pour la suite on va dire que cela fait 400 grammes.
- Préparer un moule à génoise rond et haut en le beurrant et le farinant, réserver.
- Lancer le four en chaleur tournante 180 degrés.
- Là ça devient physique car il faut battre avec le fouet électrique à pleine puissance le mélange 7 œufs plus 200 gr de sucre en poudre pendant sept minutes jusqu’à qu’il blanchisse et triple de volume, alors oui c’est crevant.
- Prendre 200 gramme de farine (spéciale gâteau du super U) ou 100gr farine et 100 gr maïzena tamiser dans la préparation.
- Et là le moment critique : incorporer la farine avec une spatule mais sans mélanger pour ne pas faire baisser le mélange. Il faut donc faire un mouvement de bas en haut très délicatement.
- Une fois cela fait, mettre la pâte dans le moule à génoise et enfourner.
- Pendant la cuisson préparer la ganache en prenant 500gr de chocolat, briser un petits morceaux et mettre dans un saladier. Couper 80gr de beurre en petit cubes.
- Faire chauffer 30cl de crème liquide entière, dès qu’elle frémit la retirer et la verser sur le chocolat, laisser infuser.
- Mélanger, doucement jusqu’à avoir un mélange lisse et ajouter le beurre en morceau.
- Réserver au frigo, la ganache va se solidifier.
- Prendre une poêle la mettre au feu sans rien dedans puis déposer des amandes effilées, mélanger doucement lorsqu’elles brunissent ajouter le sucre en poudre, et mélanger encore une minute pour que le caramel se forme.
- Assembler le gâteau et le remettre au frais.
- Oublier son régime !!! 😈
L’évolution en marche

Dans la série des scoops inutiles, voici qu’en Australie les cacatoès à crête sulfurée, une espèce d’oiseaux invasive qui prolifère dans ce pays qui leur convient bien, bref voici que ces volatiles ont appris à ouvrir les poubelles.
Ce qui est intéressant et passionne les scientifique c’est que pour la première fois la preuve est faite que des oiseaux peuvent enseigner à d’autres des comportements complexes.
C’est ainsi que tous ces jolis cacatoès vont mériter leur nom vu qu’ils vont se nourrir dans les poubelles pleines de m….
Bref, encore un lundi pour rien…
Mais c’est mieux que de ne rien faire, non ?
L’arroseur arrosé
Repas de famille
Je ne sais as comment ça va tourner ni même si je ne risque pas de faire un coma éthylique pour transformer ce repas de famille en trépas de famille, alors je vais tenter de publier avant minuit mais si c’est pas me cas c’est que ça aura bien déraillé ! 😆
EDIt : il est 21h50, la famille est partie et moi je vais bien.
J’espère que ma strat aussi vu qu’elle est tombée à plat sur le sol… 😯 Non ce n’étais pas une bonne idée de la mettre sur les genoux de ma petite nièce de 6 ans surtout qu’il y avait la copie à 90 euros juste derrière….
Les grognasses en archive
Archive du lundi 23 juillet 2007
Cher Francis,
Mes petits ennuis de santé aussi risibles que bénins m’ont amené à fréquenter plusieurs fois la pharmacie de mon village. Ce commerce est le seul de son genre pour tout le plateau. Cela explique qu’aujourd’hui encore, face à l’impressionnante file d’attente, j’ai du faire une fois de plus la queue dehors. Qu’importe il faisait beau. A l’intérieur par contre ce n’est pas vraiment la même chose.
Les deux grognasses qui tiennent les guichets ne sont pas du tout souriantes sauf lorsqu’elles servent leurs amies grognasses, et dans ce cas il vaut mieux être patient et tolérant car nous avons droit à de longs récits de leurs vies de grognasses. Après avoir pris congé de leurs amies elles redeviennent sombres, froides et distante en appelant d’un ton parfois courroucé le client suivant qui parfois hésite, assommé après avoir entendu la conversation entre les grognasses.
Et là pas de sourire, pas de petit service… Rien ! Surtout lorsque l’on a mon physique et ma réputation… ohhh j’ai le cœur brisé de penser que je ne pourrai jamais sortir avec une pharmacienne grognasse… Ah… ça vient de passer…
Au guichet à coté de moi, une femme qui ne me reconnaît pas mais que moi je connais bien. Elle est venue avec sa mère pour une ordonnance. Là encore les grognasses dans toute leur splendeur parlent à voix haute pour que chacune des 8 personnes attendant leur tour, ne perdent pas une miette des ennuis de santé de la pauvre cliente qui bien que femme n’a pas la chance d’appartenir au clan très fermé des grognasses.
C’est comme ça que j’ai appris avec sans doute le reste du village que cette femme d’une famille bien connue bien connue dans le village était enceinte et avait des problèmes liés à sa grossesse…
Il faut croire que pendant leurs formations les grognasses ont une dispense de cours de d’éthique professionnelle… Dans un village comme le notre où tout le monde connaît tout le monde et où le sport local le plus apprécié est le colportage de ragots, la discrétion est importante surtout dans ce lieu où une part importante de la vie privée des personnes est révélée. Le patron conscient de cela parle à voix basse et en se penchant vers son client qu’il s’agisse d’une prescription pour une angine ou pour expliquer la posologie du subutex. Mais pas ses vendeuses.
Ah, je les connais bien les grognasses de la pharmacie, pour elles mises à part leurs amies grognasses nous ne sommes que des paysans, des gens ignares qui n’ont pour but que de les embêter, ces pauvrettes venues de la ville…
Le mystère c’est pourquoi le pharmacien, un homme si gentil et si professionnel au demeurant a pu embaucher de telles grognasses. Le pauvre n’a pas du avoir le choix, ni ces grognasses qui ne pensaient pas se retrouver pharmaciennes dans un village.
Alors tout le monde grogne et c’est le client qui trinque.
Voilà qui me donne des idées pour leur jouer des tours pervers… Mais non, leur patron est un ami de longue date…
Je suis donc condamné à supporter ces grognasses condamnées à travailler dans un village de bouseux au service d’un patron condamné à supporter leurs incompétences et leur manque de respect des clients.
Dommage que Sarkozy ait mis fin aux amnisties du 14 juillet…
14 ans plus tard les choses ont bien changé. Ces vendeuses sont parties ailleurs remplacées par des professionnelles aussi compétentes, intentionnées que sympas. En fait depuis quelques années j’adore aller dans la pharmacie du village qui sent si bon et j’adore encore plus rigoler avec les vendeuses qui sont bonnes clientes de mon humour bizarre voire parfois un peu noir. Bien sûr je ne fais ça que quand nous sommes seuls dans la boutique car après tout quand on va dans une pharmacie c’est que l’on est malade ou qu’un proche l’est. On n’est donc pas forcément enclin à rigoler. 😆
Sombre et intense
Voici une autre pépite de l’animation sur laquelle on pourrait écrire un mémoire tant le contenu artistique et symbolique est riche. Je l’ai regardé trois fois avant d’y poser une interprétation personnelle. Pour moi cette œuvre traite du rapport de l’homme à la technologie et à la science. Deux notions qu’il ne cesse de faire progresser en se coupant de la nature et en pensant qu’elles sont les clefs pour une auto-sublimation de la condition humaine. La réponse à cette hypothèse se trouve à la fin de ce court métrage d’une beauté absolue.