Bridge day #05 : Miroir déformant

Voilà, ces 5 jours de pont sont passés et je n’ai pas fait grand chose. Un peu de jardin, un peu de rangement, un peu de développement…

Et cette boule au ventre au moment de reprendre le travail.

Du coup je passe chez pascal pour boire une bière une seule mais qui me démonte la tête. J’y croise des gens que je connais et qui sont quant à eux bourrés au point de ne plus tenir debout.

Miroir déformant ?

Non simple mise en garde, la bière n’apporte qu’un répit de court terme, les solutions il faut les trouver ailleurs.

Ah et sinon aujourd’hui la messe du dimanche à la TV était à Audincourt.

Bien content de ne pas y être allé, les gens que je connais et que j’ai vu à l’écran avait tous des têtes tristes et angoissées.

Bridge day #02 : Petites victoires

Chaque matin lorsque je me réveille, je dois combattre le démon de la paresse, celui de la procrastination et le pire de tous, le démon du « Bof, à quoi bon? ». Aujourd’hui j’ai rassemblé mes forces et j’ai mené un assault en tentant de développer des films noir et blanc.

Je n’avais pas fait ça depuis plusieurs mois et du coup j’ai vraiment fait n’importe quoi.

Produits usés, mauvais choix de cuve, erreur de bouchon, film avec seulement deux vues exposées…

La séance s’est terminée avec de la chimie plein les doigts et plein la table et bien sûr le chat se réveille et tente de sauter sur la table.

Mais bon, je pense qu’il y aura tout de même de bonnes photos à sauver, on verra ça très prochainement dans ces pages. 🙂

Bridge day #01 : Le roman photo du jour.

Aujourd’hui pendant que je le promenais à la laisse, mon abruti de chat a voulu suivre son copain d’a coté dans ses cascades à la chamazaki. Hélas mon siamois d’intérieur n’a pas encore les réflexes adaptés à la vie au grand air et a loupé son saut sur le muret. :mrgreen:

Son copain est tout de suite venu l’aider…

…A tomber ! 😆

Les chats se sont tout de même de sacrés enflures !

Ils ont réglé ça quelques minutes plus tard avec un cat fight bien vénère. 😯 (Pour ceux qui ne lisent pas le langage chat, ils jouent ils ne se battent pas.)

Vous pouvez regarder tout ça avec les 5 photos que je viens de faire et de mettre dans ce diaporama (cliquer sur les flèches de défilement de chaque coté pour passer à la photo suivante).

Evaluations en cascade

Le mois dernier j’ai fait une prise de sang pour évaluer ma santé, tout va bien en dehors de mon poids, là je sors du contrôle technique avec ma 208 qui a réussi elle aussi son examen de santé, elle passe sans contre visite avec des freins qui sont très usés mais comme j’ai montré la facture et le rendez vous pour les changer c’est passé. Un souci en moins c’est très bien !

Mais dans un mois c’est l’établissement qui m’emploie qui va être évalué par les pouvoirs public, et là ça ne sera pas si simple. Bien entendu c’est sans doute un des enfants que j’accompagne sa mère et moi-même qui allons être cuisinés.

Mais bon, chaque chose en son temps, là ce soir j’ai évalué un nouveau débit de boisson du coin. Et franchement ça craint. Il sera fermé très vite ! Mauvais accueil, mauvaises boissons, tout est à fuir… Tant mieux pour mon pub adoré qui du coup n’a pas à s’inquiéter de cette concurrence qui restera très limitée et surtout très passagère ! 👿

I was on a train…

Photo faite sur le chemin de retour des vacances à travers la vitre d’un train. Je suis retombé dessus et je me suis rappelé que je l’aimais beaucoup pour des raisons que je ne parviens pas à expliquer.

Dimanche prochain, normalement, il y aura du neuf car j’ai pas mal de films à développer et un pont pour avoir le temps de le faire.

Peut-être même l’envie d’en refaire dans la foulée ! 😆

Tendres souvenirs…

Archive du mercredi 3 mai 2006

Cher Francis,

       La journée d’aujourd’hui a été marquée par de nombreuses choses.

En premier lieu j’ai eu droit à un retour inattendu, celui de tous les philosophes qui m’avaient été présentés lors de mes années de lycée. Ils me sont tous tombés dessus à commencer par Descartes avec son cogito puis Rousseau puis Kant… Ces grand hommes se sont rappelés à mon bon souvenir par le biais d’un génial cours philosophique sur la place du sujet dans la relation éducative.

Cela m’a fait chaud au cœur d’avoir des nouvelles d’eux par une autre personne, mais je dois avouer que mon plaisir a été plus grand encore à la fin du cours quand ils m’ont lâchés. En effet tels des cousins qui viennent nous voir tous les 5 ans, ces grands esprits s’installent chez nous et deviennent si envahissants que l’on est au final plus heureux de les voir repartir que de les accueillir.

Mais le vrai événement marquant de la journée a été pour moi le fait d’être invité dans l’heure de midi par des collègues de promos à visiter l’appartement qu’ils occupent en collocation.

Sachant qu’ils liront ces lignes, je tiens à leur présenter mes excuses vis à vis du fait que j’aurai dû leur dire ce que je vais écrire avant de te le confier à toi, mon cher Francis. 

Le fait d’être invité à visiter leur lieu de vie commun a été pour moi un grand plaisir et ce dès l’annonce de leur intention. En effet par ce geste, mes collègues me témoignaient une attention particulière très touchante qui semblait dire que malgré ma conduite souvent exubérante et troublante, ils acceptaient tout de même de tenter de créer des liens entre nous.

Une fois arrivé à l’appartement avec cette joyeuse bande, je compris que la gentillesse de mes hôtes ne se résumait pas à cette simple attention. En effet, inviter quelqu’un chez soi n’est pas un acte anodin. 

Ouvrir sa porte à l’autre est bien au contraire un acte fort qui demande à celui qui le pose de renoncer à une partie de son intimité et de prendre le risque de laisser les lieux qu’il habite parler de lui quitte à être jugé par un visiteur crétin. Les lieux que nous habitons parlent de nous très fort, surtout lorsque comme dans le cas de l’appartement de mes collègues, ils sont investis par les personnes qui y résident.

C’est donc un très bel acte de confiance.

Je remercie donc à cette occasion tous ceux qui m’ont accueillis et qui m’accueilleront chez eux. Merci donc aux trois joyeux compères dont le lieu de vie m’a ému par sa chaleur. Je ne vais pas tout te raconter de cette visite afin de préserver l’intimité des ces personnes. Je vais juste te parler de deux murs recouverts de petits cadres en bois de couleurs différentes sur lesquels sont écris à la manière de grandes citations de personnages illustres, des phrases prononcées par leurs collègues de promo. 

J’ai ainsi passé de longues minutes à lire les traits d’humour souvent involontaires de mes comparses avant de me rendre compte que moi aussi j’étais à l’honneur sur ce tableau si drôle et si insolite.  J’ai vraiment été touché par ce geste plein de complicité. L’esprit de promo que je croyais mort était là sous mes yeux…

Sinon j’ai tenté de passer la journée à boire de l’eau, ce liquide dans lequel on se noie et qui fait rouiller… Je dois dire que j’ai bien eu du mal à finir ma bouteille…

Pour moi ça va être coton de devenir hydrophile.   ( Je vous paye le cadre ?)

En repartant vers la gare l’esprit encore chaviré par ces petits événements, je découvris le long de mon parcours que des boulangers avaient mis au point une fête du pain. J’en profitait pour acheter quelques croissants et bretzels encore tièdes et pour poser une question existentielle au professionnel très jovial qui me servait. 

Et oui Francis, j’ai encore osé poser la question du pourquoi les petits pains sont recouverts de sucre. Après avoir compris à ma physionomie que ce n’était pas une plainte mais une vraie question, ce brave homme eu un moment de silence avant de me déclarer avec un fort accent alsacien:

– Ben parce que c’est bon, pardi ! 

D’un seul coup cette question à la con qui me hantait depuis des années disparaissait annihilée par cette réponse pleine de bon sens qui lui était apportée. La logique de cet homme m’avait montré qu’à force de chercher des raisons d’être et des significations pour toute chose et pour tout acte, je commençais de perdre de vue l’essentiel.

Comme quoi les philosophes ne sont pas que dans les livres