Soirée de malade

Un copain me demande le rejoindre au pub, je refais alliance avec mon pourvoyeur de junk food, je rnetre donc pas très frais et là je réalise que ce soir c’est l’assemblée générale de l’assocaition ! Je dois donc tenir mon rôle de secrétaire avec trois grammes dans le sang en visio… Donc non ce soir pas de vidéo en lien direct ! 😆

Brrrr acte 3 : Chuis dans le mal…

Ce soir bien enrhumé et la journée de boulot avec les courants d’air n’arrange rien, je vais donc renoncer à écrire ce que je voulait écrire ce soir, une interrogation sur le rôle des réseaux sociaux dans l’amplification des haines et l’instrumentalisation des faits divers sans éléments vérifiés…

Donc non pas de politique ce soir, juste vodka poivre

Encore…

Brrrr acte deux : j’ai choppé la crève…

Mais bon je fais tout de même mon job avant d’aller me boire mon remède de cheval (vodka, miel, poivre et Ginseng dans un grand verre cul sec avant d’aller sous la couette). On verra demain si je suis toujours aussi réceptif à la médecine des pays de l’Est.

Je voulais parler de ça ce soir raconter que chez moi en Franche comté j’ai aussi des panneaux retournés et que le sens profond de l’opération c’est de dire qu’en matière de politique agricole, vu que l’on marche sur la tête, autant retourner les panneaux qu’on puisse bien les lire. Je vous laisse développer le contenu et le propos, moi j’ai rendez-vous avec un instant torture… 😥

Pornick Casino, le retour tant attendu

C’était hier et ça s’est terminé ce matin à plus de 2h00… Ce que je retiens du retour de ce grand fou ? Et bien en premier lieu le fait que lorsque l’on a un certain niveau en musique on peut se passer de batteur ! Le bassiste joue de la grosse caisse tout en slappant comme un malade et le guitariste donne des coups de caisse claire avec son talon tout en alignant ses notes avec rapidité et précision. Pour moi, éternel débutant en musique, c’est un autre monde ! C’est décidé Pornick Casino ce sont des aliens, point. 😯

Archive très bof…

Avec mon système de similitude de dates, je tombe parfois sur des archives sans valeur ni contenu… C’est le cas cette semaine avec l’archive du

Vendredi 24 Novembre 2006

Cher Francis, 

       La journée s’est terminée très tôt pour moi. En fait mon chef de service m’a demandé de partir dès la moitié de la matinée. Il faut dire que j’ai plus de 21 heures de travail supplémentaires que je dois rattraper. Je dois trop travailler… Je n’ai pourtant pas cette impression, le temps me manque pour régler certains détails, au final je ne puis que traiter le plus grave et le plus urgent.

Je me suis donc retrouvé chez moi dans l’heure de midi. Me voici après une journée passée à retourner mollement mon lopin de terre, assis devant l’ordinateur du bas (Dellia), une tasse de thé vert japonais fumant à coté de moi.(Le thé pas le japonais, si jamais un nippon fumait à coté de moi je lui dirai d’éteindre sa cigarette, non mais…)

Tout à l’heure, lorsque j’étais en train de bêcher le jardin, je profitai de ce temps plutôt tiède pour un mois de novembre. Soudain une nouvelle théorie à vingt centimes surgit dans mon esprit désorienté et privé de sommeil; ce long et chaud automne ne peut que désorienter les personnes qui comme moi sont proches de la nature.

En effet depuis quelques temps je ne sais plus en quelle saison je me trouve, est-ce le printemps? aurais-je manqué les fêtes de fin d’année ? 

Ce dérèglement ne se limite pas à amplifier ma désorientation mais agit aussi comme un anxiolytique, tiens je réalise le sens du mot anxiolytique en l’écrivant pour la première fois : changer en pierre (figer) l’angoisse… 

Cette longue anomie météorologique qui a fait voler en éclats mes repères temporels a donc effacé de mon esprit par la même occasion toutes les grandes échéances prochaines. 

Je vis donc au creux d’un instant figé, dans une parcelle d’éternité plongée dans un clair obscur perpétuel quoique parsemé de quelques brefs flashs de lumière.

Je suis peut-être mort et on ne me l’a pas dit pour ne pas me troubler…

Enfin j’espère me tromper car ce que l’on me présente comme étant la réalité présente n’a ni le goût de l’enfer ni celui du paradis, juste la saveur douce-amère de l’incertitude…

Je vais vite assommer mon cerveau que ces préoccupations anthropiques ont échaudé.

Quelques nipponeries suffiront à le faire revenir à son rythme normal, le concept de réalité peut attendre. Quitte à faire autant le laisser là où il est… Non Francis, pas dans les livres de philo! mais dans l’esprit de chacun. Là au moins il ne risque pas l’autodafé… quoique…

Fantastique !

Je suis que moyennement satisfait du logiciel Microsoft censé optimiser Windows 10 dont je vous ai parlé la semaine dernière, du coup pour me rattraper je vous propose de découvrir un site internet génial celui de Porsche en lien ici. Mettez le son puis cliquez sur le bouton « Start experience » et voyagez en scrollant vers le bas, les voitures et la chanson qui est la même (essayez de la reconnaître dès le début) évoluent de concert. C’est tout bonnement génial comme concept ! 😀

Déshumanisé

Dimanche j’ai emmené ma mère au cinéma pour voir le très beau film inspiré de la vie et du combat de l’abbé Pierre. A la fin de la séance le public de la salle a applaudit ! Chose que j’ai rarement vu dans un cinéma mais bon, passons.

En ce qui me concerne ce film a été plutôt compliqué à voir et à gérer. D’ailleurs je ne pense pas avoir applaudit. En vérité ce film m’a mis mal à l’aise, non pas à cause de la détresse humaine si bien portée à l’écran mais bien parce que je me suis rendu compte qu’au fond la détresse des gens je n’en ai plus rien à foutre. Voilà c’est dit, c’est carré c’est fait. Mais bon, je veux être clair, je n’aime pas ce sentiment noir et oppressant. Ce soir je me sens comme un pompier pyromane et ça ne me plait pas.

Toutes ces années de travail social, tous ces amis qui ne font que profiter de ce que je peux leur apporter et qui au fond n’aiment pas être avec moi, ces 50 années passées sans que personne ne m’ait jamais dit « je t’aime » font qu’aujourd’hui je suis devenu indifférent aux souffrances humaines. Lorsque je pense à mon avenir qui va être marqué par la souffrance la solitude et heureusement la brièveté, je sais que personne ne sera là pour moi, donc pourquoi œuvrer pour les autres ? Ces jours-ci je porte ce sweat shirt noir pour faire justement passer ce message, hélas vu que personne ne comprend la référence croisée, personne ne pourra non plus capter le message qui est derrière.

Heureusement qu’au travail face aux enfants, je ressens encore un peu d’empathie face à la maladie mentale et que je fais de mon mieux pour les aider. Peut-être que l’explication de ce dédain pour l’humain que je ressens est au fond une façon de me protéger de leurs troubles psychiques qui finissent par m’user à force de les gérer au quotidien ? Ce sentiment de désintérêt se manifeste néanmoins bien plus clairement pour les enfants moins en difficulté que j’accompagne. Je me rends compte que lorsqu’ils grandissent et deviennent ingrats voire insolents, j’ai bien du mal à leur pardonner. Les parents c’est encore pire vu tout ce qu’ils ne veulent pas me dire et ce qu’ils disent de moi devant leurs enfants… Marre de ces mensonges, de ces hypocrisies érigées en règle de vie tacites.

J’écris ça ce soir, mais peut être que demain cette crise sera passée, sinon comment redevenir charitable au sens noble et oublié du terme ? Comment retrouver au fond de moi ces sentiments d’amour de compassion et ce désir d’être au service des autres indépendamment de toute forme de rétribution ? Comment retrouver foi en une humanité pour qui je n’existe pas ? Et au fond pourquoi le faire ? Est-ce que être plus humain va m’aider à mieux faire mon travail ? Et bien non, car de ma place de déshumanisé j’ai un regard bien plus objectif sur les relations humaines et je trouve que ne m’attacher à personne est plus honnête pour les autres qu’une relation mensongère.

Si je n’étais pas si vieux, je me serai reconverti dans la protection de l’environnement et je serai parti en mission seul pour protéger ce qu’il reste de vie sauvage et de biodiversité, mais même pour ça je dois être en relation avec d’autres humains et de toute façon je suis trop vieux et en mauvaise forme pour considérer cette carrière.

Non, je pense que ma seule planche de salut va être dans les livres, c’est sans doute en relisant les oeuvres de certains philosophes comme Pascal que je vais me souvenir de ce qui faisait sens pour moi et des valeurs qui soutenaient mes engagements professionnels et personnels avant que ces années de plomb ne me transforme en monstre froid et indifférent.

Oui, ça et un petit câlin sincère, ça pourrait aider… 😆