As cold as it gets…

Vous n’êtes pas sans savoir que ce weekend les USA ont connu de terribles tempêtes de neige.

Par contre ce que vous ne savez pas c’est que dans cet enfer blanc, un homme est resté fidèle à son projet quitte à en payer le prix.

Et vu qu’une photo vaut mieux qu’un long discours, voici donc ce que vous devez comprendre :

Oui vous ne rêvez pas, vous voyez bien un homme ne portant que des bottes de cowboy, un chapeau et un slip marqué à son nom en lettre rouge et bleu, en train de jouer de la guitare sur Time’s Square à New York au plein milieu de cet enfer blanc. 😯

Cet homme n’est pourtant ni fou ni original, Robert Buck (c’est son nom) est un musicien, chanteur et compositeur qui joue depuis plus de 20 ans dans un secteur entre la 46ème et Broadway. Son but est de distraire les passants mais aussi de percer pour enfin devenir célèbre.

Alors vu que moi aussi j’aime braver le froid, je ne peux que saluer le courage et la détermination de Robert qui en jouant dans le froid et la neige a montré que dans les pires des situations certaines choses pouvaient rester immuables donnant ainsi du courage aux braves gens de New York. 😀

J’espère juste qu’il ai passé le reste du weekend sans tomber malade car ça aucun article ne vient le dire. 🙄

Fin de série

Vu que les choses vont mieux et que je me suis privé de beaucoup de choses pendant les dernières crises familiales, je me suis acheté une des trois dernières cartes qui me manque pour finir la série Eevee Heroes en japonais. C’est celle que j’ai encadrée en rouge, une grosse bébête (Phyllali) qui sous l’effet d’un rayon grandissant, joue avec une balle de foin comme un chat avec une baballe. C’est dur à comprendre pour les non initiés mais si on connait cet univers, cette vision c’est du pur bonheur.

Car oui, c’est idiot mais contempler ces petits bouts de cartons me fait un bien incroyable. J’ai toujours été fan de pokemon mais cette série a été pour moi un énorme coup de cœur.

Plus que deux cartes, les deux plus chères de cette série, mais ces emplacements resteront vides car que cela ai de la valeur ou non, mettre plus de 600 euros pour acheter deux bouts de carton c’est n’importe quoi surtout dans ma situation qui reste fragile.

Archive de jours heureux

Archive du mercredi 28 janvier 2009

Conseil de la vie sociale

Chaque établissement et service du secteur médico-social est tenu par la loi d’organiser trois fois par an un conseil de la vie sociale. Il s’agit d’une réunion réunissant des délégués des usagers, des familles, de la direction et des professionnels. Dans notre cas ce sont donc trois enfants qui ont été élus par leurs camarades qui sont chargés de faire le tour des groupes pour rassembler les questions à poser.

Voilà bientôt 5 ans que je représente mes collègues éducateurs dans le cadre de cette réunion. Cette fois encore je me suis proposé pour ramener les enfants chez eux après cette réunion qui se termine à 19h00. Les gamins étaient tout contents car j’utilise ma voiture personnelle pour le faire. Toute la journée ils hurlaient à qui voulait l’entendre « on va monter dans la GTI de Laurent ! on va mettre la musique à fond et rouler vite ! »

Heureusement pour eux je suis un conducteur prudent seul et bien plus encore avec des enfants à bord. Ça ne les empêchera pas de raconter plein de bêtises pour faire les fiers demain, mais bon, ça fait partie du jeu !

J’étais vraiment très content de leur travail et de la façon dont ils se sont exprimés sans hésiter devant des adultes inconnus donc intimidants. Nous avons donc écouté la musique sans trop exagérer et nous avons surtout bien parlé de leur avenir et de nos projets plus proches.

J’ai remis chaque enfant aux parents en discutant avec ces derniers et à chaque fois les conversations étaient sympathiques et enrichissantes.

Je sais pas si je te l’ai déjà dit récemment, mais vraiment oui, j’aime mon travail !

Hélas ces temps derniers la joie n’est plus trop présente, je suis esseulé dans l’équipe et mes soucis familiaux ainsi que ce corps qui vieillit, commencent à faire craindre le jour où la machine dira stop d’une façon brutale. En attendant je fais de la musique punk avec les enfants ! 😆

Quand info rime avec rigolo

Alors oui, c’est de l’humour un peu potache (quoique le passe vaccinal obligatoire pour accéder aux centres de vaccination c’est mon genre d’humour absurde) mais dans le contexte actuel ça fait vraiment du bien de pouvoir rigoler avec ces fausses informations presque pas drôles… :mrgreen:

Le lien c’est : https://www.legorafi.fr/.

Et là j’y vais histoire de rigoler un peu…

La musique et moi

Mercredi dernier j’ai passé une soirée géniale au pub du village qui faisait scène ouverte. Le principe c’est que n’importe qui peut monter sur scène pour se mettre à jouer et/ou chanter.

J’avais donc préparé ma nouvelle chanson écrite en mi majeur avec des suites d’accords sympas et j’y avais collé des paroles bêtes et méchantes sur ce que m’inspire les nouvelles réalités socio-économiques de mon village.

Un extrait ?

« Mes voisins tous très sympas sont presque tous décédés

A leur place une bande de rats qui n’viennent même pas se présenter« 

Je m’arrête là car c’est une fois de plus bête et méchant, un bon exutoire en somme. Il n’empêche que ce soir c’est de la musique que je veux parler.

Une fois ma chanson terminée, je me suis retrouvé face à un semi bide car ma chanson manquait de conviction et aussi de public (presque personne ce soir là).

Mais qu’importe, je ne me suis pas fait huer et les gens m’ont demandé mon autre chanson celle toute gentille que j’ai écrite pour les enfants sur le thème de la récré. J’ai donc commencé à la jouer avec le batteur qui est très bon et qui m’a aidé à trouver et à garder le rythme puis, et ça c’était nouveau, par un autre type sur clavier qui a commencé à faire des jolis motifs autour de mes 4 accords.

Et là cette petite chanson, ma première chanson est devenue vivante et a même montré son potentiel. J’étais plus que heureux, j’étais radieux ! Plus tard dans la soirée j’ai pris une basse qui trainait et je me suis amusé à jouer avec les musiciens qui faisaient tourner leurs grilles d’accords. Au début je me suis planté grave, je n’avais même plus les réflexes pour trouver quoi jouer et comment le faire. Puis tout d’un coup après avoir réfléchi j’ai retrouvé mes marques et j’ai joué pendant 2 heures sans m’arrêter.

Alors oui, je suis loin d’être un vrai bassiste, mon niveau après deux ans est celui d’un débutant, mais pendant ces deux heures j’avais l’impression d’avoir trouvé ma voix, le regard du batteur et du claviériste m’ont fait comprendre que j’étais devenu un musicien dans un groupe improvisé et éphémère.

J’étais donc hyper motivé mais hélas la musique est une maitresse exigeante et peu diplomate…

Deux jours plus tard je suis tout content de retrouver mon prof de basse pour lui raconter tout cela, il écoute sans trop s’émouvoir et nous commençons les exercices. Et là, tout comme les enfants que j’accompagne, je me rends compte que je n’arrive pas à faire les exercices courants, je ne tiens pas le rythme mais à un tel point que mon prof descend son niveau d’exigence et me demande des choses de plus en plus simples que je n’arrive pas à faire. 😥

C’est bien toute l’histoire de ma vie, je me passionne pour des choses mais je n’ai pas les moyens ou le courage de vivre à fond l’objet de ces passions.

Par contre j’ai plus de passion que de raison, je vais donc m’accrocher et continuer de prendre mes cours et d’en prendre plein la tête par la même occasion. Et pour ce faire, je dois taper du pied et faire des exercices de rythme dès que j’ai un moment. Je vais donc m’y remettre de ce pas !

Une prouesse scientifique française(500ème post)

Alors que des scientifiques cherchent des solutions pour sauver la planète ou prolonger l’espérance de vie de l’humanité, d’autres cherchent des réponses à des problèmes bien plus graves comme par exemple les raisons qui font que les bulles de savon crèvent si vite. Je précise que malgré le ton sarcastique de cet article, je trouve que dans le contexte actuel continuer de faire des recherches sur de tels sujets est plutôt rassurant, les choses ne vont pas si mal que ça, on continue à étudier des phénomènes courants.

C’est ainsi qu’en fin de semaine dernière, des scientifiques de l’université de Lille ont publié leurs travaux sur les bulles de savon qui expliquent qu’elles crèvent du fait du « drainage induit par la gravité et/ou de l’évaporation du liquide” à l’intérieur de la sphère de savon et ont dans la foulée dévoilé un exploit technique qui se résume par la création de bulles à base de glycérol dont la plus coriace a duré 465 jours avant d’éclater.

Et là, pour finir cet article, des tas de jeux de mots dont la plupart seraient basés sur le verbe « buller » mais je crois que je vais m’abstenir et me contenter de mentionner que j’aurai aimé être un scientifique payé pour faire ce genre de recherches ! 😎

L’impératrice de la nuit

Sinar F2, Tele-arton 240mm, plan film Portra 160

Je n’ai toujours pas réussi à récupérer mon ordinateur principal et ses logiciels, du coup ce plan film scanné aujourd’hui est brut de décoffrage faute d’avoir le temps d’apprendre à utiliser un logiciel de retouche gratuit.

Mais qu’importe, là n’est pas le propos.

Cette fleur a pour nom commun « Impératrice de la nuit ». Il s’agit d’une plante semi grasse, épiphyte vu qu’elle pousse dans le creux des arbres sans leur faire de mal. Sa particularité est de faire une fois tous les 5 ans des fleurs très étranges. Elles sont énormes grosse comme des assiettes, poussent au bout d’une longue tige rouge qui démarre du bord d’une feuille et dégagent une très forte odeur de vanille.

Ajoutez à cela que la fleur ne dure que quelques heures avant de se faner et doit être butinée par des chauves souris, vous comprendrez que cette photo n’a pas été simple à faire. Heureusement c’était en juin, trente minutes après la prise de vue la fleur était flétrie !

Aujourd’hui cette plante existe encore mais n’a pas fait de fleurs et se fatigue un peu, je vais tenter de la relancer en mars en espérant faire un jour une photo plus détaillée d’une de ses fleurs à l’apogée de sa beauté quitte à le faire une nuit avec du matériel adapté et une cafetière pleine bien sûr ! 😆

Thomas Wiesel

C’était pendant le premier confinement lorsque rappelez-vous nous étions toutes et tous à un moment ou à un autre bien déprimé(e)s et angoissé(e)s. C’est à cette période qu’en regardant des spectacles comiques sur You Tube, j’ai découvert un humoriste différent des autres, un lausannois qui sous des dehors de type pas bien dans sa peau et peu sûr de lui enchainait des blagues drôles, intelligentes mais bien cassantes en utilisant non seulement l’actualité mais aussi sa propre vie, allant même jusqu’à exposer publiquement ses blessures les plus personnelles pour mieux les tourner en dérision.

C’est donc comme ceci que je tenterai de décrire Thomas Wiesel, je ne sais pas si c’est bien vendeur comme il le dirait, mais c’est ainsi que je le vois.

Alors quelle n’a pas été ma surprise de voir fleurir il y a quelques semaines des affiches pour un spectacle de Thomas Wiesel à Montbéliard ! La seconde surprise a été de découvrir que le spectacle ne coutait que dix euros, voir huit euros pour d’autres. Du coup j’ai proposé à une amie de venir avec moi et à l’avoir entendu rigoler comme moi, je pense avoir offert à Thomas une nouvelle fan !

Quant à moi j’ai passé une soirée géniale point d’orgue de cette semaine très sympathique et j’ai surtout eu la chance de pouvoir parler à Thomas après le spectacle. Bien bien réfléchi avant d’ouvrir la bouche car je ne voulais pas l’ennuyer ou le mettre mal à l’aise puis j’ai laissé mon cœur parler de façon simple et honnête.

Je l’ai donc remercié pour avoir été un réconfort pendant le premier confinement avant de lui dire que j’admirais ce qu’il faisait et ses prises de position en dehors de ses shows ainsi que sa capacité de faire rire les gens avec ses pires galères.

Car oui Thomas n’est pas juste un artiste intelligent, drôle et sensible, c’est aussi un homme plein de convictions qui utilise son humour pour dénoncer sans peur les horreurs et absurdités diverses. Cela lui a d’ailleurs valu des menaces de mort de la part de certains groupes extrémistes.

Au bout de tout ça, pouvoir être photographié avec Thomas pour avoir un souvenir de cette belle soirée (Merci Sylvaine pour la photo) et pouvoir la poster sur ce blog en espérant que certaines et certains d’entre vous aillent le découvrir, (Vidéos en dessous) prolonge mon bonheur de cette semaine. Une semaine que je voudrais presque voir durer encore et encore à la façon du film « Le jour de la marmotte ». 😎