Merci Patrice

Le petit déjeuner royal de hier, vendredi matin. Souvenir de cette formule spéciale anniversaire proposée par Patrice qui tient le bar tabac où je vais déjeuner le matin avant de commencer le travail.

Mon petit plaisir coupable…

Pas de pain au chocolat car c’était vendredi saint mais un chocolat chaud pour calmer ces aigreurs d’estomac qui me dérangent depuis trois jours.

La frustration en archives

Archive du mercredi 29 mars 2006

18 ans plus tard c’est le même sentiment qui est à l’œuvre, un constat d’impuissance et de non progression. Par contre demain il y a de bonnes chances que je mette un terme à mes leçons de basse du samedi car vu qu’en musique comme ailleurs je n’arrive à rien, autant récupérer mes week-ends, surtout avec le travail qui va commencer au dehors…

Wired…

On parle souvent de la pollution de l’environnement, moins souvent de la pollution des l’espace mais pas du tout d’une forme de pollution du fonds des mers et océans, celle de ces câbles aussi gigantesques que longs qui ont été titrés entre les continents.

Sur https://www.submarinecablemap.com/ vous pouvez voir cela de près en zoomant et même, en cliquant dessus, avoir les détails sur chacun de ces incroyables câbles. Vous pourrez savoir d’où ils partent, où ils vont et quels en sont les propriétaires.

C’est aussi impressionnant qu’effrayant.

Face à la maladie mentale

Mon métier consiste à participer à l’accompagnement scolaire et éducatif de enfants et ce, dans une école primaire.

Jusque là, l’équipe à laquelle je suis rattaché accueillait des enfants avec des handicaps mentaux légers ou moyen avec parfois des troubles du comportement.

Mais voici qu’à présent entre la volonté de certains parents qui ne veulent pas voir la réalité en face et une volonté politique du tout inclusif visant à tester les limites de l’éducation nationale, nous voyons arriver sur notre groupe des enfants complètement parasités par des troubles psychiques profonds qui non seulement les perturbent et les font souffrir mais les mènent aussi à manifester des comportement dangereux pour les autres enfants, les adultes et eux-même.

Et nous face à cela, et bien nous patinons.

La psychologue n’est d’aucune aide et a pour seul but de nous monter contre notre hiérarchie pour se trouver une place de bienfaitrice. Nous avons essayé plusieurs choses et à chaque fois nous nous retrouvons face aux limites de ce que nous mettons en place.

Bon, ça peut vous paraître compliqué à comprendre, donc je vais vous parler de Bernard (prénom changé) avec qui je travaille depuis bientôt un an.

Cet enfant est complètement envahi par des troubles anxieux liés à une psychopathologie qui évoque le registre de la psychose. Il est incapable pour simplifier de faire le lien entre le symbolique le réel et l’imaginaire et bien qu’il sache lire écrire et compter, ses troubles l’empêchent par exemple de choisir un petit livre pour le lire car cela n’a aucun sens pour lui.

Ajoutez à cela que Bernard ne cesse de parler pour évoquer les interdits ou tout simplement pour meubler le vide trop anxiogène pour lui et vous commencez à comprendre à quel point ce jeune peut être perturbant pour le groupe et les adultes qui l’accompagnent. Et là je n’ai même pas parlé de sa violence.

Cet enfant veut s’asseoir sur une petite chaise en bois qui craque sous son poids et se balance dessus pour la faire craquer car jouer avec la possibilité que la chaise se casse lui procure une intense jouissance. Je lui demande de changer de chaise et il se met à faire des petits cris avant de faire des gestes très agressifs. Il n’est pas content car je le prive de son plaisir et du coup n’osant tourner sa colère contre moi, il la tourne contre la chaise en métal que je lui ai demandé de prendre en crachant dessus et en la mordant tout en poussant des petits cris très déstabilisants. Si un camarade se met à rire, il se lève pour le frapper et ne renonce que parce que je m’interpose.

Même chose à table où un menu à base de légumes verts suffit à le rendre agressif. Là encore n’osant s’attaquer à moi, il se défoule sur les haricots qu’il met en bouillie avant de faire mine de les lancer au plafond en pleurant et en hurlant.

Je me retrouve donc en première ligne face à la maladie mentale et pour l’instant ça tient car j’y crois et je refuse que cela se passe autrement. L’enfant le sent et du coup je pense que cela le rassure et le contient. J’évite donc les gros pétages de plombs mais ce n’est pas pour autant que je suis dans le soin car ce n’est hélas pas mon métier, même si je pense ne pas être trop maltraitant non plus.

Mais ces temps derniers je me sens un peu seul face à ce jeune dont les troubles s’aggravent, mes collègues doivent sans doute avoir la même impression. Du coup je perds ma patience et je crie beaucoup pour tenter de renforcer l’injonction qui est le seul rempart qui nous reste. Mais c’est une mauvaise idée. Je m’en rends compte et ça ne me plait pas. Le lendemain je fais des efforts mais bon…

Et ça ce n’est qu’un enfant de ce groupe.

Dans le groupe d’au dessus mes collègues font face à des enfants non verbaux qui tentent de s’échapper et qui ont aussi des comportement très agressifs le tout couronné par des troubles liés à l’autisme.

Bientôt deux démissions depuis le début de l’année, des collègues qui s’effondrent en pleurant ou me montrent leurs bras couverts de bleus, non les professionnels du social ne vont pas bien…

Mais bon nous sommes là pour ça, non ?

Après tout nous en sommes que des éboueurs qui devraient porter des chemises roses pour symboliser le fait qu’ils ne sont que des feuilles de papier toilette dont le but est d’essuyer la misère du monde jusqu’à que recouverts de toute cette merde ils finissent eux aussi par craquer. Mais bon c’est notre mission et on n’est pas là par hasard…

Mais au final ce qui me gène dans tout ça c’est de voir des situations très limites montrant clairement que cette politique du tout inclusif à l’école de la république risque de se terminer par un fait divers sordide qui fera la une du journal du soir.

Pour l’instant nous tenons le coup et nous restons vigilants, mais pour combien de temps encore ? 🙄

Trop mimi !

La scène s’est passée dans la région du Bedfordshire en Angleterre, plus précisément dans un très grand parc animalier, le Woburn Safari Park.

Samedi dernier, après les pluies torrentielles qui se sont abattues dans le secteur, le parc des ours très valonné s’est retrouvé doté d’un petit étang.

C’est sans doute la raison pour laquelle l’équipe qui gère le séjour des plantigrades a eu l’idée de mettre à leur disposition un pédalo en forme de cygne.

Et vu que cette bande d’ours qui est en réalité une fratrie est constituée d’individus très curieux, ils n’ont pas tardé à monter sur cette embarcation pour faire des tours.

Si c’est pas mimi, mais totalement inutile comme article… 🙄