Voici une artiste comique belge qui a lancé sa chaine You Tube il y a quelques temps et qui a pas mal fait de parodies pour se moquer des incohérences de la gestion de la crise COVID. En Belgique comme ailleurs ça a été semble-t-il une belle pagaille ! Ce soir cependant je n’ai pas envie de reparler COVID du coup je partage une autre de ses parodies qui évoque la limitation de la vitesse des voitures à 30km.h à Bruxelles. Enjoy ! 😎
Archives Mensuelles: juin 2021
Rush…
Chaque année c’est la même chose, je suis à la bourre pour rédiger mes écrits de fin d’année. Ce qui est stupide c’est que je suis obligé de le faire chez moi sur mon temps personnel car les temps alloués pour cette tâche ont été consacrés aux entretiens avec les familles…
J’en ai marre de tout ça et de cet exercice périlleux où je dois mettre l’accent sur les progrès et y aller doucement sur les difficultés tout en restant compréhensible pour les famille. Oui c’est la quadrature du cercle…
Mais bon assez râlé j’y retourne !
Régime extrême
Lorsque pour des raisons impérieuses de santé une personne doit rapidement perdre beaucoup de poids, il n’existait jusque là qu’une seule option : la chirurgie (anneau gastrique ou réduction de l’estomac).
Mais c’était compter sans les chercheurs de l’université d’Otago en Nouvelle Zélande qui viennent d’annoncer fièrement la création d’un dispositif magnétique qui est fixé sur la mâchoire par un dentiste.
Cette machine permet un écartement des mâchoires tout juste suffisant pour parler et bien sûr respirer mais empêche les personnes qui le portent d’absorber de la nourriture solide. Un outil spécial permet tout de même au porteur de déconnecter rapidement cette machine infernale en cas de soucis. Ah oui on imagine un peu les conséquences d’un vomissement par exemple…

Un test a été réalisé sur des volontaires dans la ville de Dunedin, le résultat est sans appel, les valeureux cobayes ont perdu en moyenne 6,36 kilos en deux semaines.
Selon Paul Brunton, le responsable de ce programme de recherche, le dispositif qui répond au doux nom de dental slim diet control (tout un programme), représente une alternative saine, sécure et économique à la chirurgie.
Mais au niveau des réseaux sociaux ce n’est pas vraiment la même chanson, les gens qui ont testé l’appareil évoquent tous une perte substantielle de leur qualité de vie et de leurs bien être tandis que d’autres décrivent le dispositif comme étant un vrai instrument de torture qui ne cadre pas avec l’éthique de la médecine moderne.
Bref, du buzz encore du buzz pour pas grand chose.
En effet, si pour maigrir il suffisait de ne plus manger de solides, ce serait bien simple d’y arriver. Les bons résultats des volontaires de Dunedin s’expliquent sans doute par le choc suivant la mise en place de l’appareil, en clair au bout de quelques semaines tout un chacun trouverai sa façon de se faire plaisir en contournant le dental slim diet control. La seule façon de maigrir est pourtant simple; il suffit de vraiment le vouloir et c’est tout.
Souvenirs d’été : Élodie
Musical week #7: Valiant
Une fois de plus en lançant cette semaine thématique je ne m’attendais ni à trouver quelque chose de cohérent pour l’archive du vendredi ni encore moins que mon actualité m’offre un sujet cadrant parfaitement avec ce thème de la musique et le sens que je voulais lui donner.
Mais voilà, en rentrant du pub hier où j’ai dégusté de délicieux karaage de poulet et une poutine (oui c’est bizarre comme menu mais là n’est pas le sujet), et bien je découvrais que le livreur d’Amazon était venu me déposer un colis alors que je ne me souvenais pas avoir commandé quoique ce soit…
Mais une fois les effets cumulés du repas et de la pinte d’IPA dissipés, je me suis souvenu avoir reçu un mail qui m’annonçait que j’allais recevoir le vinyle collector du nouvel album de Hiatus Kaiyote un groupe australien qui existe depuis 2011. J’avais déjà parlé ici de cet album en partageant la vidéo du titre Red room et vu que j’avais craqué, je l’avais acheté en précommande pour être sûr d’en avoir un exemplaire.
Ce matin c’est donc le moment de déballer.
Double carton et à l’intérieur cette merveille :
Des autocollants, un livret avec les paroles, un superbe vinyle blanc/gris, et six photos genre polaroid. Et après ça on me demande pourquoi j’achète des vinyles au lieu d’acheter des CD. Quitte à faire le choix de plus en plus illogique d’avoir la musique que l’on aime sur support matériel, autant choisir un objet à la fois riche et beau, non ?
Je ne vais pas faire un article sur ce groupe que j’ai découvert il y a peu mais juste dire que la « jazz vibe » et le son de la basse bien présent sur certains morceaux me fait le plus grand bien et colle de plus en plus avec l’évolution de mes goûts musicaux.
Avant de vous mettre la vidéo de la chanson phare de l’album voudrais tout de même traduire le petit mot écrit par la chanteuse du groupe sur le livret des paroles :
L’histoire de l’origine de l’album Mood Valiant (d’humeur vaillante)
Lorsque j’étais petite, ma mère trimballait ses six sauvageons dans deux voitures, il s’agissait de deux breaks « Valiant Safary » vintage modèle 1967 (une voiture vendue par Chrysler Australie). L’un était blanc et l’autre noir. D’habitude elle conduisait le blanc mais les jours où elle voulait nous faire comprendre qu’il ne fallait pas l’emmerder elle prenait le noir. Je l’appelais la batmobile. Une mère célibataire a ses trucs pour s’assurer que ses bébés restent bien sages ahah.Elle était extrêmement cool
Cet album a été profondément émouvant car nous avons tout enregistré sauf les voix avant ma bataille contre le cancer du sein, une maladie qui m’a fait perdre ma mère. Cet album se veut comme un rappel de se conduire honnêtement et selon des valeurs tant que vous êtes encore vivants, et le fait d’avoir réussi contre toute attente à le terminer et à le partager avec vous, signifie énormément pour moi. La vie veut que vous lui donniez de la vie en retour de ce qu’elle vous a apporté. Réfléchissez-y aussi fort que vous le pouvez tant que c’est encore possible. Nous espérons que cet album trouvera sa place dans vos émotions et vos expériences de vie. Nous espérons qu’il vous aide à vous sentir vaillant(e).
Musical week #6: Archive musico-photographique
Archive du Jeudi 25 Juin 2009
Samedi 30 mai dernier. J’étais dans les rues de Genève avec mon canon EF et son FD 85mm 1,8 SSC. Pendant que mon frère mon neveu et ma mère vont de magasin en magasin, je reste dans la rue et je photographie tout ce qui semble intéressant. La pellicule faite avec le Canonet sera un échec retentissant mais fort heureusement sur celle faite avec le reflex j’arriverai à trouver quelques bonnes prises comme ce double portrait que j’ai recadré de façon à jouer avec cette bordure de vitrine noire qui sépare l’image en deux faisant croire en une juxtaposition de deux portraits alors qu’il s’agit d’une seule et même photo.
Canon EF
FD 85mm 1,8 SSC
HP sortie au XTOL stock (9 minutes trois retournements doux toutes les trente secondes.)
Brut de scan.
Sinon aujourd’hui aura été une journée de merde…
Musical week #5: Métronome
Musical week #4: Un petit retour au labo de musique ?
Lorsque l’on parle de Google on peut dire pas mal de choses parfois pas très sympas mais par contre au niveau de leurs outils gratuits, instructifs et amusant franchement il n’y a rien à redire !
Cette semaine spéciale musique est donc l’occasion de reparler du laboratoire de musique Google qui permet de transformer des dessins en musique ou de composer directement pour ceux qui ont un peu de solfège en tête.
Quatre mesures, des tas de réglages de sons, des percussions un tempo réglable et une fois que l’on a terminé, la possibilité d’enregistrer son travail en WAV sur l’ordinateur pour en faire quelque chose de très sympa.

Voici ce que j’ai bricolé pour les gamins demain histoire de les motiver à jouer avec : une version un peu perso et simplifié du morceau sur lequel nous travaillons. le voir traduit en carrés de couleur répartis dans l’espace ça va les aider à « voir » la musique autrement. 😀
Non ça ne sert à rien d’appuyer sur la flèche c’est une capture d’écran ! 😆
Par contre rendez-vous sur le site : https://musiclab.chromeexperiments.com/Song-Maker/ et expérimentez ! C’est si marrant… 😎
Musical week #3: La musique et moi
Certaines personnes naissent avec des vraies aptitudes pour la musique, d’autres comme moi viennent au monde avec un fort attrait pour cette forme d’art mais sans avoir de prédispositions pouvant faciliter les apprentissages.
D’aussi loin que je m’en souviens, j’ai grandi dans une maison où la musique était omniprésente et même si mon père ouvrier n’a pu s’acheter sa première chaine hifi que quelques mois avant sa mort, cela n’empêchait pas mon frère de passer en boucle de très bons albums sur cassettes et vinyles.
Du coup vers mes dix ans au lieu d’aller jouer avec les autres enfants et de faire les bêtises ordinaires de gamins qui vont bien, j’étais souvent couché sur une couverture dans la pelouse à écouter un album de Pink Floyd sur un magnétophone branché avec une rallonge.
Comme tant de gamins après avoir écouté certains concerts, j’ai cassé les pieds de mes parents pour qu’ils m’achètent une flute avec laquelle je n’ai jamais joué faute de savoir comment m’en servir. D’autres instruments du même genre sont ainsi entré et ressortis de ma vie de façon très rapide. 😆
Puis arriva le temps du collège, la découverte de l’anglais en sixième et de réelles difficultés à investir cet apprentissage jusqu’ici inédit : l’apprentissage peu motivant d’une langue étrangère. Et c’est là que la musique accompagnées d’une série de faits trop invraisemblables pour être qualifiés de coïncidences vint à mon secours.
Un soir alors que ma mère était à une réunion de caté, mon père qui voulait toujours me faire écouter sa musique me demanda de rester avec lui pour regarder les enfants du rock, c’était une émission sur les Beatles avec en point d’orgue la diffusion du dessin anime long métrage « Yellow submarine » Pour moi ce fut une révélation, voire une révolution dans ma vie car mon intérêt pour ces mélodies et cet univers bariolé se transformèrent en une quête féroce qui dura plus de dix ans. Mon but était simple, je voulais trouver toutes les chansons des Beatles et maitriser leur langue.
Quelques mois plus tard mon frère me fit sans doute le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un enfant, un vinyle premier pressage du premier album des Beatles tout gribouillé au crayon et un song book avec des tablatures. Mon intérêt pour les Beatles et l’anglais décolla avec l’achat de ma première guitare, achetée à mon coiffeur pour 50 francs. C’est avec cette petite guitare classique que je découvris les accords avant d’inventer des rythmiques et des mauvaises façons de jouer qui aujourd’hui encore sont ancrées si profondément qu’elles freinent mes apprentissages à la guitare et à la basse. 😈
Mais qu’importe, jouer des chansons simples, chanter les chansons, travailler mon oreille ma mémoire, tout cela grâce à la musique firent de moi un très bon élève du cours d’anglais et au delà de cela me permirent d’atteindre un niveau qu’aujourd’hui encore je pense être proche du niveau anglais courant.
Ce fut le premier don que je reçu de la musique.
Bien plus tard pendant l’épreuve du confinement et ma panique suite à une grosse bronchite qui faute de tests à l’époque me fit craindre le pire, je traversais des heures très ombres hantées par de noires pensées auto destructrices. Et là encore lorsque n’arrivant pas à dormir je me relevais à 3h00 du matin, je prenais une guitare et je composais des petits morceaux de musique qui me calmaient. Sans vouloir trop exagérer je pense pouvoir dire qu’à cette époque de solitude et de terreur, la musique fit plus que calmer mes nerfs mais m’évita de faire le pire.
Alors vu que le second don de la musique fut de me sauver la vie, j’avais décidé de la mettre au centre de ma vie en reprenant des cours de guitare puis de basse, instrument que j’avais toujours aimé dans les morceaux que j’écoutais.
Au bout d’un an constatant que les méthodes pédagogiques de mon prof de guitare ne me convenaient pas, je décidais de me focaliser sur la basse, et depuis je m’accroche encouragé par quelques progrès.
Et c’est là que la musique qui ne cesse de couler en moi me parla pour la troisième fois pour m’annoncer qu’elle m’accordait un troisième don, sans doute le plus beau de tous, celui de me donner l’envie de la partager en montant des projets musicaux avec les enfants au travail. Là encore comme par hasard (ben voyons) je me retrouve en équipe avec une enseignante qui aime beaucoup la musique et ça ce n’est pas nouveau mais aussi et là c’est énorme, avec une éducatrice qui m’annonce qu’elle est chanteuse dans un groupe ! Alors fort de mes petits progrès comment résister à l’envie de partager cette passion avec les enfants et de vivre des moments merveilleux avec eux.
Voir la grande du groupe qui est souvent en échec s’intéresser à la basse que je lui ai mis dans les mains et après quelques mois réussir à jouer la ligne de basse qui est la colonne vertébrale de notre chanson que nous allons présenter en concert le 6 juillet. La voir courir avec sa basse et appeler les adultes pour leur montrer avec fierté qu’elle arrive à jouer cette mélodie bien connue (seven nation army des white stripes). Puis découvrir chez un de nos jeunes garçons de réelles aptitudes pour la musique qui lui permettent d’apprendre la même chose que la grande en trois fois moins de temps. Et après quelques semaines de travail, les entendre jouer ensemble et les voir s’émerveiller en comprenant qu’ils ont atteint un stade très important dans leurs apprentissages de musiciens.
Et tous ces moments comiquement absurdes comme hier lorsque le jeune garçon qui maintenant préfère prendre sa guitare au lieu de jouer aux legos vient vers moi pour que je lui apprenne d’autres choses et lui faire écouter « Smoke on the water » de Deep Purple et voir ses yeux briller lorsque je lui annonce qu’il la jouera sur scène pour le spectacle de Noël.
Tout cela et ce qui va suivre forment sans doute ce que la musique a de mieux a offrir à une personne; lui donner la chance de la faire découvrir à d’autres en vivant d’intenses moments de joie, comprendre que pour aller plus loin on ne peut travailler seul, trouver d’autres personnes et travailler avec elles pour monter des projets, bref, offrir et recevoir pour le plus grand bien de tous les acteurs du projet enfants comme adultes.
C’est ce troisième don que m’a fait la musique qui fait que je suis si heureux d’aller travailler tous les jours car lorsque j’arrive dans notre salle éducative, je contemple à coté du grand tableau notre armoire pleines d’instruments qui me rappelle que pour les enfants que nous accompagnons, la musique est devenue dans le cadre d’un réel apprentissage, un vrai support de progression, de valorisation et d’épanouissement.
Du coup en écrivant ces lignes je me rends compte que la musique en plus de m’apprendre l’anglais, de m’avoir sauvé la vie et de s’être mise au service de mon métier, m’a aussi permis de m’ouvrir encore un peu plus aux autres avec les cours et les conseils que je recherche pour mes projets et m’a surtout apporté un réel sentiment sans cesse renouvelé de bonheur.
Alors toi qui me lis, c’est quand que tu t’y mets à la musique ? Mais réfléchis bien avant de le faire, la musique quand elle nous parle peut bouleverser nos vies !
Musical week #2: Danger Music
Après la photo du groupe Phenix publiée hier, je me suis dit que cette première semaine d’été était le moment idéel pour lancer une thématique musique sur ces sept jours. Et vu que c’est lundi c’est donc l’occasion de vous parler d’un genre très spécial de musique, la « danger music ».
Ce genre musical très minoritaire s’est développé en dans la mouvance du courant punk des années 80 et plus spécifiquement en lien avec la « noise music » ou en français la musique bruitiste, qui consiste à faire de la musique avec des objets qui ne sont pas des instruments de musique et surtout à n’utiliser que des sons désagréables et perturbants voire désagréables pour les assembler dans une composition.
Mais la danger music est allée bien plus loin, car comme son nom l’indique ce genre de musique utilisait des objets et machines improbables tout en mettant en danger la sécurité voire la vie du public. Dick Higgins est le précurseur de ce style et écrivait ses partitions sur des petits bouts de papier en voici un exemple gentil :
Tout cela reste bien sage et la danger musique ne semblait donc ne mettre en danger que les tympans ou la santé mentale du public mais c’était sans compter sur les japonais.
Dans les années 80 alors que le courant punk se déchaine au Japon, un groupe très spécial relance la danger music en la poussant dans ses retranchements. En 1984 à Osaka, Yamantaka Eye, le futur leader de Boredoms, et Mitsuru Tabata, le guitariste de Zeni Geva, forment le groupe Hanatarash. (En japonais ça se traduit par « morveux »)
Hanatarash était connu pour ses concerts durant lesquels le public se trouvait fréquemment dans des situations périlleuses. Au cours de l’un de leurs plus sinistrement fameux spectacles, Eye coupa un chat mort en deux à l’aide d’une machette et faillit se couper une jambe avec une scie circulaire qu’il avait fixé dans son dos ; le paroxysme fut atteint lorsqu’une partie de la salle fut détruite par l’utilisation malencontreuse d’un bulldozer sur scène.
Lors d’un concert à Tokyo en 1985, on demanda au public de signer une décharge à cause des possibilités de blessures occasionnées par le spectacle. Celui-ci fut arrêté car Eye s’apprêtait à lancer un cocktail molotov enflammé sur la scène. Le coût des réparations de la « performance » s’éleva à 600 000 yens (environ 4 000 euros).
Après plusieurs années de concerts intensifs, Hanatarash fut interdit dans la plupart des salles et ne put reprendre ses activités scéniques qu’après avoir abandonné ces pratiques périlleuses.
Alors que penser de tout cela ?
Et bien en dehors d’un certain amusement à imaginer un musicien faire de la musique avec un bulldozer sur une petite scène au mépris de la sécurité du public, ce genre de découverte vient m’interroger sur ce qu’est vraiment la musique et sur la place réelle de l’aspect mélodique dans cette forme d’art.
Mais avant tout cela me donne une énorme envie de reprendre mes instruments traditionnels et d’oublier cette rencontre perturbante avec des personnes trop haut perchées ! 😈