Tout a commencé hier soir, ma mère regardait la TV et j’écoutais une oreille distraite les grands titres des infos du JT. Tout d’un coup voilà qu’il parlent de la déclaration de biens immobiliers. J’avais complètement oublié !
Impossible de faire la démarche avec l’ordi car sur le coup pris de panique, je ne trouve pas le numéro d’identification qui était pourtant là sous mes yeux. Du coup je passe une mauvaise nuit à stresser et je me retrouve devant le centre des impôts à 8h27 alors qu’il ouvre à 8h30. Une vingtaine de personnes sont déjà agglutinées devant la porte vitrée.
Près de 65% des personnes présentes sont là pour la même raison que moi, c’est le dernier jour pour faire cette démarche et le site Internet ne fonctionne pas. Du coup j’écoute, j’observe, je pose les questions et je réussis à mettre la main sur le dernier imprimé disponible. Un gros coup de chance.
Enfin il faut écrire ça vite car pour moi c’est le début de près de 90 minutes d’attente dans une ligne d’attente pleine de gens stressés et agressifs. De mon coté avec mon imprimé en main je retrouve mon calme et du coup je parle avec les gens, j’observe les mimiques des artistes involontaires de ce théâtre de l’incongru. Je me fais ainsi deux trois copains dans la ligne d’attente et du coup à force de dire des blagues entre deux gueuleries en mode « Pauvre France on est tombé bien bas avec cette administration privée de moyens qui fait poser ses dysfonctionnements sur les usagers » et bien au final je passe un bon moment.
La démarche faite, je sors du bâtiment, mon copain de file d’attente me klaxonne un grand coup avec un grand sourire, mais hélas non, on ne se retrouvera pas sur la plage l’année prochaine pour faire des chateaux de sable…
L’après midi RDV coiffeur avec ma mère, ma coiffeuse que je connais depuis que je suis gosse m’annonce que son père qui est mon ancien coiffeur est gravement malade, et là je perds toute la bonne humeur trouvée le matin.
Demain je vais aider un copain à se rendre chez son kiné, j’espère trouver un peu de joie et de réconfort en traînant avec lui et en rigolant en disant des conneries. A suivre !