Une après midi de malades…

Aujourd’hui je suis donc allé pour échanger et tenter de vendre des cartes Pokemon afin de me rapprocher de mon but, finir la collection des 151 en payant le moins cher possible.

Je me suis donc retrouvé une fois de plus dans la boutique de gaming. J’étais avec mes fournisseurs et avec pas mal de personnes passionnées et sympathiques, bref je me sentais bien, comme en famille. J’y serai encore si je n’avais pas eu à faire des courses après.

Bon, bilan de la journée : grâce à mes échanges j’ai avancé d’une trentaine de cartes, vendu pour 20 euros et acheté un coca à 2 euros. C’est donc une affaire très bien partie ! 😎

Le deuil de l’omniscience en archive

Vendredi 29 septembre 2006

Cher Francis,

       Ce matin en me levant j’ai encore regardé une série de japoniaiseries. En entendant cette langue si familière qui reste pourtant encore si mystérieuse pour moi, j’ai souhaité ardemment arriver à trouver un jour le temps de l’étudier correctement.

Par la suite je suis descendu vers l’ordinateur du bas pour y travailler. Une fois de plus il m’a fallut le démarrer en deux fois vu que ma brave Dellia ne reconnaît plus son disque dur depuis son crash system d’il y a deux mois. Là encore j’ai souhaité très fort avoir le temps un jour d’étudier les profonds mystères des ordinateurs afin d’atteindre un niveau de connaissance matérielles et techniques plus haut que celui que j’ai actuellement.

Puis j’ai du me glisser derrière le volant pour faire des courses afin d’aider ma mère à préparer le repas de demain ( ma sœur fait une visite surprise). Une fois assis sur mon siège j’ai repensé à toutes les économies que je pourrais faire si je connaissais les bases de la mécanique auto.

Arrivé au supermarché, je dois choisir un vin rosé pour accompagner un plat salé sucré. A cet instant j’ai rêvé de connaître le monde des vins et d’avoir la capacité de choisir une bonne bouteille sans me tromper.

Puis en  me frayant un chemin vers le territoire mystique interdit des œufs et farines, je réalisais que depuis ce matin je ne faisais qu’espérer acquérir des savoirs aussi nombreux que variés. Je réalisais à ce moment que pour devenir japonais, informaticien, mécanicien et œnologue, il me faudrait bien plus de temps que celui dont je dispose sur ce plan de l’existence. Je repensais au petit bonhomme bleu dans le film des Beatles  » Yellow Submarine ». Le nowhere man. Ce petit être hirsute que les membres du groupe découvrent en train de lire des milliers de livres en même temps pour en ingurgiter leur contenu. Je l’entend encore hurler au bord de l’hystérie « so little time, to much to know » Si peu de temps (à vivre) et tant de choses à savoir (à apprendre).

J’entamais donc un travail de deuil de mon ambition d’omniscience. En arrivant dans le rayon DVD je vois un film dont le titre est  » un destin inachevé ». C’est bon j’ai compris le message! Je ne serais sans doute jamais quelqu’un capable de parler japonais pour choisir un bon vin après s’être rendu à la propriété avec une voiture réparée par mes soins dans mon garage ou se trouve aussi mon atelier informatique… Je resterai un destin inachevé essayant d’aller le plus loin possible dans mes quêtes multiples de connaissances variées avant que ne surgisse le grand silence.

Je ressassai ces pensées un peu tristes quand une voix me fit lever la tête. Dans ce supermarché bondé de personnes ayant toute eu la même idée de génie que moi, c’est à dire faire ses courses de midi à deux, une femme me demandait à moi de lui décrocher un habit rangé sur un cintre en hauteur. Pourquoi moi ? Il y a tant de gens autour de nous!. Cependant, c’est moi seul que la dame a choisit pour accomplir ce banal exploit ( joli oxymore tiens…). Cela m’arrive très souvent d’être sollicité par des inconnus qui ont aussi le chic pour lier spontanément des conversations avec moi. Je dois avoir une bonne tête qui inspire confiance.

C’est alors qu’une nouvelle révélation prend forme dans mon esprit bancal. Je ne serai jamais omniscient, mon destin sera sans doute banal et inachevé mais mon existence aussi chétive et fugace soit-elle, sera marquée par son indéniable unicité. Je suis un cocktail dégénéré de bonnes intentions, de folie, de forces et de faiblesse. Je ne serai sans doute pas grand chose puisque la peur m’a mené à renoncer à mon destin mais je serai moi. Et là pour être moi, j’ai tout le temps nécessaire…

A l’Est rien de nouveau, ou presque…

Cela fait longtemps que je n’ai pas donné de nouvelles de ma famille ukrainienne qui s’était réfugiée en France chez moi puis dans deux appartements vu que mes deux cousines étaient devenues sœur ennemies.

L’une, celle dont je suis le plus proche est repartie vivre en Ukraine avec ses deux enfants et ne me donne plus de nouvelles refusant de répondre à mes messages sur Facebook. L’autre quant à elle, est restée dans une ville à 12km de chez moi et ne me donne plus aucune nouvelle non plus depuis que j’ai cessé de lui acheter des choses après avoir compris à quel point elle me méprisait et se moquait de moi. Je me souviens être allé une fois chez elle soit-disant pour passer la journée avec son grand adolescent (car elle était absente et ne voulait pas le laisser seule) et la trouver en train de se cacher sur le balcon, son but étant de me filer son gosse pour qu’il me pousse à lui payer un chargeur rapide pour son I phone. Je lui ai acheté beaucoup de choses à sa demande, aspirateur, sèche cheveux, cigarettes, courses… Puis le jour où je l’ai trouvée en train de se cacher sur le balcon j’ai compris qu’elle se moquait de moi, enfin de nous, ma famille l’ayant elle aussi beaucoup aidé.

J’avais tout de même accepté de continuer de payer sa connexion Internet pour être tranquille mais je ne l’étais pas sachant que c’était mon nom qui était sur la ligne. Vu qu’elle ne donne pas de nouvelles j’ai téléphoné aux responsables de la paroisse qui la loge elle et son fils et voici qu’ils m’annoncent qu’elle partage la ligne Internet que j’ai payé avec une autre famille ukrainienne logée à coté sans bien sûr m’en avoir parlé.

J’ai donc perdu toute confiance et j’ai résilié l’abonnement, j’ai tenté de la feinter pour récupérer ma box à l’amiable lui faisant croire qu’elle était en panne mais elle a téléphoné au magasin et a appris que la ligne était résiliée.

Je lui explique pourquoi je l’ai fait et elle me répond avec un SMS très long très bien écrit mais très cruel et égoïste. Elle me reproche d’oublier que sa famille m’a payé des vacances en Ukraine en 1995 et que je pouvais bien aider un proche en difficulté dans un pays à l’étranger et que cela allait peser sur ma conscience et que la vie allait me « récompenser ».

Oui, Poutine n’est pas le seul à savoir mettre la faute sur les autres. Alors j’aurai pu répondre que d’une part l’abonnement que j’ai payé pendant 20 mois, est passé à 32 euros au bout de 12 mois(fin de la période de remise) que je dois payer 59 euros de frais de technicien pour la résiliation et que si je regarde sa page Facebook où elle se balade dans toute l’Europe avec l’argent donné par la France au volant de sa voiture de luxe, elle ne semble pas trop en difficulté comparé à moi qui vit seul avec une mère âgée et dépendante et qui n’a pas eu de vacances depuis bientôt 9 ans.

Quant à la « dette » qu’elle invoque, elle a été réglée par les milliers d’euros que j’ai déboursé en achats divers pour mes cousines et les sacrifices que j’ai du faire pour leur bien être comme dormir sur un divan en bas. On peut aussi mentionner ce que mon frère a fait pour s’assurer qu’elle arrivent en sécurité en France et aussi et avant tout les trois mois et plus où nous avons accueilli ma cousine chez moi pour qu’elle apprenne le français.

Mais non je ne vais pas lui envoyer ça à la figure, elle n’en vaut pas la peine, d’ailleurs elle a accepté de me rendre la box, je ne sais pas à quelle heure cela se fera demain mais j’irai accompagné, je n’entrerai pas chez elle, je resterai dehors et je serai en alerte. Je pense même filmer tout ça.

Alors oui chers lecteurs, sache que dans notre pays, il existe en ce moment des personnes venues d’Ukraine avec leurs voitures (contrairement aux réfugiés vraiment dans le besoin qui sont venus par bus). Ces personnes ont beaucoup d’argent mais profitent de la situation et de l’incapacité de la France à vérifié leur patrimoine, pour profiter de nos impôts en étant logés et souvent nourris gratuitement. J’ai vu mes cousines consulter des réseaux sociaux écrit en russe et en ukrainien où on leur donne toutes les combines pour profiter des l’aide publique française. Vous en avez sans doute vers chez vous, surtout si vous êtes dans le sud, là où il fait bon vivre, ces grosses voitures immatriculées UA…

Mais ces escrocs et profiteurs ne doivent pas nous faire oublier que dans notre pays nous avons aussi des vrais réfugiés ukrainiens qui ont vu la guerre, qui ont souffert et qui travaillent dur pour se débrouiller et se reconstruire une vie. Ces personnes dignes et méritantes sont en majorité reparties en Ukraine par sentiment national (comme ma cousine) sauf dans des cas où hélas cela n’est pas possible, mais si ils restent, ils ne se pavanent pas sur les réseaux sociaux en étalant un luxe peu compatible avec leur condition de réfugiés.

Les soldats ukrainiens revenant en permission deviennent fous lorsqu’ils voient le comportement de certaines de ces personnes qui jouent les touristes à l’étranger pendant que eux ils souffrent et parfois sacrifient leurs vies.

Mais voilà, on ne parlera pas de ça aux infos, les abus de certaines et certains de ces « réfugiés » restera un tabou bien français. Je n’ai même pas trouvé d’articles sur ces abus sur Internet, comme quoi ce sombre secret est bien gardé et connu que de ceux qui comme moi ont été témoins de ces tromperies.

Le tabou va donc en rester un, mais peut-être pas si longtemps encore… 🙄

Et la marmotte elle dort derrière le pare-choc…

La scène se passe dans l’Indiana le 22 septembre donc vendredi. Une femme amène sa voiture dans une laverie auto à Fort Wayne après avoir percuté et tué un oiseau dont le cadavre est resté empêtré dans la grille sous le capot.

Les travailleurs du centre de lavage examinent donc l’avant de la voiture et voient que quelque chose bouge derrière le pare-choc, ils décident donc de les démonter et découvrent médusés qu’une marmotte avait décidé d’y vivre ou d’y hiverner, sans doute attirée par le chaleur du moteur. 😯

Après quelques périlleuses manœuvres et démontages, l’animal est extrait de cet habitat peu banal et fort mécontent d’avoir été expulsé, montre son désaccord en tentant de remonter dans le véhicule en courant vers l’arrière de la voiture pour sauter sur les suspensions et entrer par le train, obligeant les ouvriers à démonter cette fois la roue arrière gauche pour le récupérer de nouveau. Cette marmotte un peu foldingue de voiture a été nommée « Mike » et a été confiée à une clinique vétérinaire pour voir si il n’était pas blessé avant de le relâcher.

Alors oui c’est une nouvelle crétine mais je n’ai pas trouvé mieux cette semaine.

Il y avait pourtant d’autres choses mais pas très drôles… 🙄

Jour de chance

Alors oui, j’avais dit que je ne referai plus de collection de cartes et j’ai tenu bon pendant longtemps, mais là avec la sortie de cette série sur les 151 premiers Pokemon (toujours pas de « s » à Pokemon) j’ai été obligé de replonger juste pour une collection.

Et ne voilà -t-il pas que j’ai eu la chance de tomber sur un « God Pack » un paquet spécial dans lequel le fabriquant a mis trois cartes ultra rares.

Les God packs sont extrêmement rares et tomber dessus est un grand bonheur pour le collectionneur qui économise ainsi pas mal de sous.

D’ailleurs pour cette série je vais être encore plus malin et cesser d’acheter les paquets neufs.

Je vais acheter la soixantaine de cartes qui me manquent sur le marché de l’occasion en prenant mon temps pour bien examiner l’évolution des prix mais avant tout en faisant des échanges samedi prochain quitte à passer l’après midi dans un magasin de gaming pour troquer mes doubles contre des cartes que je n’ai pas. Mon but pour cette série c’est de la finir à moindre coût, quitte à prendre mon temps pour atteindre ce but.

Un voleur dans les archives !

Le voleur de monstres

Archive du mardi 22 septembre 2009

Chaque mois c’est la même histoire. Nous mettons nos encombrants que nous appelons « les monstres » dans la rue et toutes sortes de gens viennent les récupérer. Ces dernier temps, ces profiteurs ne prennent même plus le mal de se dissimuler à la faveur de la nuit et fouillent nos déchets en pleine journée pour prendre ce qu’ils peuvent revendre.

Juridiquement ce n’est pas du vol vu qu’en les mettant dans la rue ces objets cessent d’être nos propriétés et deviennent des objets en déshérence bien que nous en soyons toujours responsables le temps que les éboueurs les ramassent. 

Mais voir ce type fouiller dans mes affaires, inspecter mes objets et penser qu’il va sans doute par quelques circuits plus ou moins légaux se faire du pognon sur mon dos, ça, ça m’énerve prodigieusement.

Ce sale type a une plus belle voiture que la mienne et ne dois sans doute pas payer d’impôts.

La prochaine fois je le coince et je le photographie en argentique ! Chiche !

14 ans plus tard, je me rends compte que ma colère n’était en fait qu’une jalousie, car oui savoir que des personnes ont assez de talent pour s’enrichir avec les poubelles des autres, vient me questionner sur mes propres capacités et sur mon rapport à l’argent. 🙄