Penser en dehors de la boite

C’est un des enfants que j’accompagne qui m’a fait découvrir ce site de jeux assez étrange et déstabilisant vu qu’il nous oblige à penser « outside the box » comme le disent les anglais. Dans ces petits problèmes il faut penser que tout participe à la solution même parfois l’énoncé qui peut être manipulé.

C’est très intéressant de jouer avec ces petites énigmes car on se rend compte à quel point notre attention, notre réflexion et nos repères sont formatés par une seule logique.

Allez je vous donne un exemple :

Non c’est juste une capture d’écran, ce n’est pas jouable bien sûr !

Et la solution c’est 0 car les deux images sont identiques ! Ce n’est qu’un exemple il y a encore bien plus tordu comme énigmes sur ce site qui vous permet aussi de jouer en français en cliquant sur la roue crantée dans le rond jaune à coté de la maison.

Reprise en douceur

Hier soir j’ai eu la bonne idée de mettre le réveil et j’ai ben fait car ce matin mon chat était pas vraiment réveillé, du coup sans ce bon vieux réveil à piles je serai arrivé en retard.

Le temps de me préparer et d’arriver sur mon lieu de travail, je découvre que tous les enfants sont là et qu’une jeune ukrainienne au beau prénom de Svetlana (ça veut dire crème) est arrivée pour quelques jours.

Mais qu’importe, je suis bien trop vieux pour m’intéresser aux réfugiées et je n’avais rien parié pour la présence des enfants.

Reste cette impression étrange qui m’a collé toute la journée…

Car oui pendant ces congés scolaires la loi nous oblige à accueillir les enfants que nous accompagnons pendant quelques jours (et ce pour de sombres raisons comptables), j’ai nommé cette période « journées d’activités ».

Et là pour la première fois nous n’accueillons que les enfants des deux groupes de grands, nous avons donc la possibilité de mettre en place des supers projets éducatif pleins de détente, d’apprentissages et d’ouverture sur le monde.

Mais hélas, je me retrouve à faire les mêmes choses que je fais d’habitude, une sortie photo, un atelier bricolage, une journée sur le terrain de jeu de mon village, une matinée de cuisine…

Et là du coup, je me suis senti mal. Pourquoi est-ce que je n’ai pas pensé à mettre en place des projets plus audacieux ? Alors oui nous avons les contraintes budgétaires mais c’est une fausse raison, la vraie me fait peur.

J’ai peur de faire comme je le fais toujours dans ma vie, c’est à dire de ne pas profiter des chances qui me sont offertes pour mener lorsque c’est possible des projets audacieux et novateurs porteurs de multiples bienfaits dont le premier serai de rompre avec la routine.

J’écris donc cela pour me remuer afin que les prochaines journées d’activités ne soient pas une redite de celles-ci. Enfin bon, nous avons tout de même fait de bonnes photos ce matin. Je leur ai donné le thème du concours photo que j’anime en ce moment : triste mais beau et ils m’ont fait de bien belles choses comme vous pouvez le voir autour de mes jérémiades du jour.

Winter holidays #10 : The last day

Et voilà, c’est aujourd’hui le dernier jour de ces vacances d’hiver et je n’ai rien fait à part faire les courses le matin et aider ma mère à mettre les biftecks au congélateur. Elle avait besoin de moi pour surveiller Ugo qui a voulu nous « aider » en prenant dans sa gueule un sachet de deux biftecks et en le traînant dans sa tanière pour le dévorer. 😯

Il faut vraiment qu’il arrête de se prendre pour un grand prédateur… 😆

Et là il faut penser à la reprise avec une activité un peu compliquée vu que j’avais prévu de faire une sortie photo. Je dois donc tout préparer pour demain et il est déjà presque 19h00. Cette journée c’est donc comme ces dix jours de vacances, du n’importe quoi… 🙄

Winter holidays #8 : Day after the big night

Ce matin je suis rentré à 3h00du matin mais entre le chat qui voulait jouer et le fait que j’étais trop excité pour dormir, j’ai eu bien du mal à m’endormir avant 5h00 du matin, et encore cela n’a été possible qu’en sortant le chat de ma chambre avant de fermer ma porte.

Ce matin son regard était lourd de reproches mais qu’importe, c’est un petit prix à payer pour cette soirée de malade que j’ai vécu.

Alors comment raconter tout ça, dire qu’une fois de plus j’ai apprécié le contact des fans de métal, un milieu où règne le respect qui se manifeste par exemple dans le fait qu’une personne s’excuse si elle vous heurte, vous repaye une bière si jamais elle a fait tomber la votre et que si pendant les moments de contacts acharnés de type wall of death, quelqu’un tombe à terre, il est relevé de suite par une autre personne avant d’être piétiné. Le genre de climat que je qualifierai de fraternel.

J’ai eu des moments assez rigolos comme ce gars qui voyant mon sweat shirt et son logo se met à le kiffer au point de me montrer son tatouage qu’il a dans le dos ! Et puis pas mal de personnes sympas avec qui j’ai soi discuté soit fait un signe pour faire la photo. Mais bon niveau photo, j’ai fait n’importe quoi en amenant mon Fujica STX1N avec une Kodak 200. Si j’ai trois photos correctes je serai content !

Et sinon niveau musique, j’ai vraiment vibré, un peu moins pour Akivel, le premier groupe et sa chanteuse à la voix très death mais avec un style un peu trop bourrin. Par contre Dagoba mais surtout Loudblast ça a été la grosse baffe ! Une énorme énergie hélas gâchée par un mauvais réglage du son qui mettait trop en avant les grosses caisses des batteries, comme je le disais à un copain qui était avec moi avec sa fille, c’est comme si on avait fait tomber les enceintes face contre terre.

Du coup nous n’avons pas attendu la fin du dernier concert et nous sommes partis 15 minutes avant la fin du show.

Et là arrivés au village à 00h30 ça a été le début d’une after qui m’a mené aux frontières de l’aube avec notamment un moment incroyable vers 2h00 du matin dans un endroit où les gens buvaient de la bière et mangeaient des frites et des burgers…

C’était sauvage, c’était n’importe quoi, c’était génial ! 😆

Winter holidays #7 : Musical day

Ce matin mon chat a commencé à m’embêter dès 5h00 du matin, il a accepté de rester collé contre moi pour une sieste supplémentaire jusqu’à presque 6h00 mais après j’ai bien été obligé de me lever.

Et du coup je dois le remercier car j’ai commencé par faire des courses puis j’ai enfin trouvé le temps et surtout l’envie de travailler mes exercices et chansons en cours à la basse. J’ai même poussé le vice jusqu’à la brancher !

Mais hélas passé 14h00 et en pensant à mon manque de sommeil résultant de mon stress de ces derniers jours, je me suis recouché car ce soir je vais voir un triple concert de métal!

Oui ce soir j’ose, je me taille, je fais le mur, je vais enfin passer une bonne partie de la nuit à 12km de la maison.

Pas besoin de dire que demain je vous parle de tout ça !

Winter holidays #6 : Hospital day

J’ai donc passé 4 heures à l’hôpital pour y accompagner ma mère qui a subi des examens assez lourds sur ses yeux. Scanner rétinien, echo et puis un troisième. Ma sœur était avec moi,ça m’a aidé à moins paniquer et à penser à autre chose, merci à elle. Au final on nous annonce un examen de contrôle dans un mois mais je n’ai pas vu l’ophtalmo, bon, pas de nouvelles… ?

C’est à l’occasion de cette visite à l’hôpital et en pensant au copain qui y est depuis une semaine pour des examens que je me dis que cet univers est effrayant et qu’un examen débouche sur un autre et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on trouve un problème qui n’avait pas été révélé par des symptômes.

Ce soir plus qu’un autre soir j’ai une grosse envie de fuir les blouses blanches.

Winter holidays #5 : decisions day

Ugo me regarde avec respect, car oui aujourd’hui non seulement je lui ai donné une tranche entière de truite fumée mais j’ai aussi fait des choses menant à trois décisions.

  • J’arrête de jouer avec Enedis et je leur ai envoyé en passant par leur site la consommation de mon compteur vintage
  • Bien que je redoute ce que ça va donner, ma mère et moi avons décidé d’aller au RDV Ophtalmo pour faire une autre examen de son œil.
  • Dès ce soir je me remets aux fourneaux, là je vais réviser la recette du gratin dauphinois.

On verra bien où tout ça va nous mener, mais bon je suis plus inquiet que jamais, le ventre serré et du coup je ne pense pas manger beaucoup de mon gratin dauphinois. 🙄