Si vous êtes familiers avec l’univers aseptisé des piscines municipales et si vous les avez fréquenté quand vous étiez jeunes et un peu lourd, vous avez sans doute joué à sauter dans l’eau de la façon la plus pataude et bruyante possible pour faire un gros bruit et éclabousser tout le monde. Vous vous souvenez peut-être même que ça se nomme faire la b..be (j’enlève le o et et le m pour ne pas affoler les patrouilles de bots qui surveillent la blogosphère) 🙄
Alors sachez que ce que vous preniez pour un amusement de garçons un peu lourdingue est en fait une discipline reconnue par un pays qui l’a érigé en discipline, qui le pratique avec sérieux en rivière, en mer et en piscine et qui en réclame la paternité. Oui, en Nouvelle Zélande faire ce genre de délire à la piscine se nomme « le manu » et c’est si respecté que ce week end le premier championnat mondial de la discipline a été lancé à Auckland. La première étape étant de faire une sélection parmi environ manus ! Le grand gagnant remportera 30 000 dollars new zélandais soit un peu moins de 20 000 euros.
Cinq techniques, chacune portant un nom d’origine maorie, sont autorisées : Te Manu (la bombe V), Te Tepara (l’agrafe), Te Korira (le gorille), Te Poro Repo (le boulet de canon) et Te Kawhena (le cercueil).
Contrairement au plongeon olympique, où les athlètes recherchent la plus petite éclaboussure possible, les juges du Manu ont pour critère le volume et la hauteur de l’éclaboussure, ainsi qu’un son « pur » à l’impact. 😯
Et là je me dis, crotte enfin une compétition, un sport respecté où je pourrai faire des merveilles, mais non la nouvelle Zélande c’est trop loin pour moi ! Dommage… Et sinon, ah oui si vous vous posez la question, en ce qui me concerne cette discipline du n’importe quoi habillée à la sauce maori c’est pour moi sans aucune hésitation une nouvelle très fun ! 😆
