J’ai toujours trouvé cette activité ringarde et populiste mais hier soir après une semaine horrible au boulot accompagnée comme d’habitude d’un cortège de remises en cause, j’avais vraiment besoin de sortir et de voir des gens pour prendre de la distance vis à vis de mon travail.
Et puis, pour être franc, ça faisait un moment que j’avais envie de tester cette activité, et du coup je dois avouer que j’ai été très agréablement surpris.
Le karaoke au pub s’est révélé être une expérience de socialisation transgénérationnelle où les enfants, les jeunes, les adultes, les anciens, se lancent et chantent et allant parfois jusqu’à animer la salle en invitant le public à les suivre. Entre les vrais talents et les gens qui chantent faux avec ou sans alcool pour les désinhiber et qui s’en moquent, il y a de quoi expérimenter toute une palette de sensations et tout ça entre amis. Un grand merci à Fred de m’avoir invité et d’avoir fait la photo de l’article d’aujourd’hui. (Mon portable n’avait plus de batterie pour ramener une photo de cette soirée).
Et moi dans tout ça ?
Et bien j’ai chanté trois fois, Loosing my religion de R.E.M , une chanson dont je ne me souviens plus et enfin Nights in white Satin des moody blues. Les gens disent que c’était bien, mais je sais très bien que j’ai été mauvais. Mais qu’importe, j’ai chanté sans être sous l’emprise de l’alcool (deux bières de 8h00 à 01h30) mais juste sous l’emprise de l’envie de passer un bon moment et je ne regrette rien. Bien au contraire, je commence à me demander si je ne dois pas prendre des cours de chant histoire d’acquérir des techniques pour progresser dans cet art histoire d’en tirer encore plus de plaisir. 🙂
