Oui, jeu de mot bien pourri et même pas drôle (Sion est une ville suisse) mais ça a le mérite de lancer le sujet de ces soir: Pendant trois jours mes collègues et moi allons être libérés de ces enfants qui ne vont pas bien et qui font que nous aussi nous n’allons pas bien.
Alors comme le disait ma collègue, on attend beaucoup de ces formations, surtout de celle-ci qui a pour sujet la gestion des troubles violents du comportement (les crises théâtralisées ou non que nous font nos chérubins).
Mais hélas ma longue expérience en matière de formation fait que je sais que nous pouvons aussi bien trouver de l’aide qu’une pelle pour creuser notre désespoir encore plus profond.
Pourtant ce soir j’ai envie d’y croire, c’est sur trois jours ça coûte 740 euros par personne et les intitulés sont intéressants. Ce sont aussi des alsaciens qui font la formation , des gens carrés et méthodiques mais pas cool sinon ce seraient des allemands. 😆
Et puis au final dans le pire des cas il y aura toujours quelque chose de bon à sauver dans le tas, non ?
Par contre j’espère qu’elles ou ils auront le courage de mettre en avant l’élément central dans le processus de « cadrage » d’une crise, c’est à dire nous.
Si le sujet est évité, je me ferai une joie de le mettre sur la table quitte à déclencher des débats houleux, car oui depuis une expérience personnelle je me suis rendu compte que j’avais beaucoup de travail à faire pour apprendre à gérer mes propres émotions, ressentis et représentations pour ne pas les laisser compliquer mon travail.
Il parait que ça s’appelle être humain.
Et sinon ? Ah je vais commencer le kiné pour mon bras !