Ce soir au moment de prendre mon clavier je n’ai que des choses désagréables en tête, ce gamin arrivé sur le groupe qui m’insulte et me menace en jouant sur son handicap et que je ne peux même pas sanctionner faute de sanctions possibles et adaptées.
Ce matin je vois que la parodie de fête foraine s’installe sur la place du village, j’aimais tant la grande fête de mon enfance mais là il n’y a plus que trois forains qui viennent arnaquer les néo ruraux et leur superfétatoire progéniture. Chaque année ces pourritures de forains en solde viennent pourrir mes beaux souvenirs d’enfance et ça me met les nerfs en boule.
Plus tard dans le mois ce sera les hippies campeurs d’un festival de musique reggae et associé, où les gens vont pour le drogue et le sexe et non pour écouter cette pseudo musique sans âme, qui viendront perturber la circulation et salir les rives du fleuve avec leurs déchets. Je les méprise.
Toute cette amertume s’entasse en moi et se transforme en haine pure, des sentiments très noirs que je mets en capsule et que je stocke très loin dans un bocal en espérant finir par l’oublier, noyé dans le bordel qu’est ma tête.
Il n’en faudra pas beaucoup pour que je craque, un mot mal placé pourrait faire l’affaire. Vous êtes prévenus !