Aujourd’hui j’avais tout préparé pour cuisiner avec ma mère mais comme les dernières courses et préparatifs ont pris du temps, elle m’a laissé tomber pour regarder la messe à la TV.
Moi aussi seul dans la cuisine face à un monument de la cuisine française à réaliser avec un chat fou sur le dos (parfois au sens propre), et bien moi aussi j’ai eu envie de prier.
J’ai découpé ma viande fraîche et de belle qualité avec soin avant de passer à la coupe des carottes oignons ails, j’ai découvert médusé que le vin pouvait flamber à ébullition et j’ai réussi ma liaison avec la farine.
Puis 20 minutes à attendre, je fais l’erreur de descendre devant mon écran et là mon frère m’appelle et nous parlons politique car nous sommes tous deux scandalisés par l’humiliation subie par le président ukrainien à Washington.
Et forcément ce qui devait arriver arriva. Mon premier Bœuf Bourguignon contrairement à ma première blanquette, restera un échec cuisant, voire trop cuisant vu qu’il a pris sur le fond.
J’ai récupéré le dessus avec soin, ça va j’ai sauvé les meubles même si l’acidité du plat est monté en flèche.
Si je veux vraiment progresser en cuisine, je dois me poser une règle d’or : ne jamais au grand jamais m’éloigner d’un plat qui mijote ! 😥









