Archive du jeudi 13 mars 2008
Cher Francis,
En rentrant hier de mon particulièrement pénible périple, (allitération en « p » qui évoque mon envie de cracher jusqu’au dernier atome d’air bisontin), j’eus la bonne surprise de trouver un colis d’Amazon.
Après des mois d’attente j’avais enfin reçu cet album de musique.
Il s’agit du second album, le premier étant introuvable, du groupe « once we were » dont je t’avais déjà parlé il y a de cela quelques mois.

J’ai savouré les mélodies faussement simples en appréciant avant tout les silences entre les notes. Tout comme dans un bon morceau d’emmental, ce que je préfère ce sont les sensations gustatives autour des trous.
L’expérimentation du manque n’est-elle pas le seul vrai moteur du désir ?
Je pense t’avoir fait assez saliver. Tu mérites donc un petit morceaux de ce divin Emmental.