Archive du lundi 14 mai 2007
Cher Francis,
Lorsqu’un bébé vient au monde il sort du ventre de sa mère les poings fermés. Sans doute sait-il de façon instinctive qu’il devra se battre toute sa vie. Moi des gnons j’en ai déjà encaissé pas mal et je sais que ce n’est que le début.
La vie me fait mal.
Ces temps dernier mon corps me réclame l’apaisement de toutes les tensions que je lui fait subir mais la seule façon de lui donner satisfaction serait de faire le grand saut. Si la vie c’est marcher tout droit vers la mort, autant y courir de suite… L’idée est tentante surtout en cette période chargée de stress et de désespoir mais je n’y céderai pas. Ce n’est pas la lâcheté qui m’en empêche mais le fait qu’il me reste encore des liens.
Même si l’un d’entre eux s’est rompu tôt ce matin, instant tragique dans un monde virtuel devenu triste et froid.
Je vais donc continuer à avancer en faisant semblant de croire à la sincérité des quelques liens que je pense avoir en dehors de celui qui m’unit à ce qui me reste de famille proche. Puis le moment venu lorsque ma grande amie drapée de noir aura fait son œuvre me privant de mes dernières attaches, ou je l’espère de ma propre existence, je serai enfin délivré des tourments inhérents à ma chétive, fugace et insignifiante existence.
Mais là encore avec ma malchance, je te parie que je vais découvrir au moment de mon trépas que la réincarnation existe…
Waouh, je n’allais pas bien du tout à cette époque, c’était avant d’accepter mon sort et d’y découvrir ses avantages c’est pour ça ! Aujourd’hui je vais mieux et j’écris avec moins de points de suspension aussi. 😆