Archive du Dimanche 24 septembre 2006
Cher Francis,
Ce matin au réveil j’ai eu du mal à me remettre en tête les évènements d’hier. J’ai passé une journée entière derrière une buvette à servir des canettes de sodas à plus de 600 gamins et gamines. Très vite la fatigue m’a poussé à vouloir m’amuser un peu afin de trouver un peu de plaisir dans cette tache aussi morne que répétitive.
C’est alors qu’avec la complicité d’une jeune fille qui servait avec moi j’ai commencé à mettre en vente à la buvette des objets personnels que j’avais sur moi. Je n’ai eu aucun mal à vendre pour 3 euros de barre chocolatées et de petites bouteilles d’eau. Le but n’était pas de faire un profit mais de voir si les gens achèteraient ce que je leur proposait.
C’était trop drôle, vraiment…
L’autre jeu idiot consistait à jeter le trouble entre deux individus. Pour ce faire il fallait que deux personnes de ma connaissance n’ayant aucun lien entre elles soient présentes au même moment. Je me tournais vers l’une en lui disant mais tu ne dis pas bonjour à X? tu te rappelles pas de X ? En insistant avec le plus grand sérieux je parvenais à ce qu’elles se triturent les méninges pour se trouver une histoire commune. Moi bien sûr je m’éloignais pour savourer le spectacle à bonne distance en m’esclaffant avec ma complice.
Autres délires; se faire passer pour des sociologues qui travaillent à la buvette pour observer la sociologie des grands rassemblements de la jeunesse chrétienne »…
Et tant d’autres bêtises… J’ai du effrayer pas mal de monde avec ma folie frénétique comme par exemple la responsable du rassemblement venu nous demander de fermer la buvette pendant la messe et à qui j’ai répondu que pourtant il n’y avait rien de mieux qu’un bon coca pendant l’anamnèse… Je vois encore son regard choqué et chargé d’incompréhension…
J’ai prêté mon appareil photo numérique à une collègue sur les lieux je vais donc avoir du mal pour la photo de la semaine… Mais bon c’est pas ça qui va m’arrêter…
C’est clair je me marrais bien dans le temps… Pas de honte j’assume ce coté lourdingue limite pervers de ma personnalité. :lol: