Une crise économique mondiale se dessine alimentée par des causes endogènes (les raisons économiques aux divers échelons) et par des causes exogènes (la crise sanitaire). Face à cela des petits commerces dans des petits villages se retrouvent menacés et risquent de mettre la clef sous la porte.
Dans une ville moyenne cela est triste mais pas dramatique mais en campagne, lorsqu’il s’agit d’un commerce ou d’un service essentiel aux habitants, ces fermetures peuvent entrainer une désertification progressive des hameaux ainsi transformés en villages fantôme.
Face à cela et pour éviter la mort de nos petits patelins, en France les pouvoirs publics locaux s’organisent pour compléter les aides du gouvernement. Citons par exemple le cas de Golancourt dans l’Oise où la municipalité a inventé une monnaie locale le Golan qui vaut un euro et qui ne peut être dépensé que dans ce bar. L’équipe municipale a fait don de plusieurs centaines de ces Golans postés dans les boites aux lettres des habitants de la commune pour les encourager à faire marcher ce commerce.
Mais lorsque l’on vit en Angleterre dans un pays ultra-libéral qui n’aide que très peu les commerçants qui sont dans une mauvaise passe suite aux crises actuelles, il faut bien trouver un autre moyen.
C’est ainsi qu’à Trawden, un charmant petit village du Lancashire, les habitants se rendant compte que le bureau de poste, la supérette et la librairie de leur localité allaient très mal, ont décidé de faire un geste incroyable.
En effet, refusant de voir leur patelin devenir un village fantôme, les habitants se sont tous rassemblés pour racheter ces trois services essentiels à leur survie en milieu rural. Des fortunes personnelles et une organisation sans failles ont ainsi permis de rassembler de grosses sommes et de réclamer quelques aides de l’état. Dernier exploit en date pour ces héros du vivre ensemble : le rachat du dernier pub encore ouvert à Trawden, le « Trawden arms »
Le plus incroyable reste sans doute le fonctionnement de ces commerces et services. Pour éviter la faillite, car il faut l’avouer les clients restent peu nombreux, il était impossible de payer des vendeurs salariés. Du coup ce sont plus d’une centaine d’habitants du village qui se sont organisés pour tenir bénévolement ces commerces en faisant chacune et chacun des services de deux heures ! 😯
Alors là franchement, je salue bien bas les braves gens de Trawden car ils nous donnent là une très belle leçon de vivre ensemble et de cohésion sociale. 😀
Cheers ! 😎
Belle initiative 🙂
Par ici aussi , nous avons une monnaie « locale » le Buzuc .
Mais il serait bien que les gens fassent fonctionner le commerce local ….même en euros.
Durant la première pandémie , nous avons vu les gens venir a la petite supérette du coin , ou les prix , quand on enlève le prix du carburant pour aller dans un grand centre , sont très compétitifs.
Nous avons une agricultrice Bio , qui ouvre tous les vendredi après midi pour les fruits et légumes .Légumes produit en local dans sa ferme.
A l’heure actuelle , ceux qui croyaient que le monde serait nouveau après cette pandémie ….. en sont pour leur frais.
Une partie non négligeable a délaissé la superette et la ferme , bien que de la viande bio y soit maintenant présente , a vue elle aussi sa fréquentation baissée.
Donc bravo à cette initiative , mais les gens sont très versatiles …. j’allais dire c…s 😉
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Tu as hélas bien trop raison, on est passés d’un vibrant « Le virus nous a ouvert les yeux on va consommer local et en se limitant » à « on refait comme avant. C’est idiot, c’est triste, c’est regrettable. Le genre de comportement qui fait désespérer du genre humain. 😥
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