Alors oui je sors de table et je dois dire que je suis fier d’avoir enfin réussi ces fichus empenadas. Plus de détails et les photos demain car là je dois m’occuper de ma mère de mon chat et aller me coucher car après un tel repas j’ai bien sommeil.
Suite : Voilà, nous sommes samedi matin il est 11h00, je me suis levé tôt pour cuisiner pour mon chat vu qu’il ne veut plus de croquette mais mange, vu son état, une quantité impressionnante de poulet. Je lui fait donc du poulet cuit à l’eau même si il préfère de loin celui plein d’huile du snack… Oui c’est un chat suicidaire mais à petite dose. Donc bref, j’ai cuisiné pour le chat à 6h00 du matin et je suis retourné me coucher pour finir de digérer et du coup je me réveille à 10h00 et seulement parce que je dois donner les médicaments de ma mère. Un tel sommeil en me couchant à 23h00 veut dire une seule chose, hier j’ai bien mangé. Et quand j’écris « bien » cela ne veut pas dire tant la qualité mais plus la qualité gustative et la convivialité du repas qui ont été des bonnes choses résultant en une expérience positive.
Alors pour rappel les ingrédients de ce repas dégustation :
Et maintenant le cadre de la dégustation : Entre la lumière tombante rouge, la chaleur, la sécheresse, le paysage et ses reliefs sans parler de ce très vaste terrain, on se croyait facilement en Argentine !
Concernant ces fichus empenadas, nous avons fait la farce jeudi après midi et elle était vraiment très bonne donc j’étais d’autant plus inquiet pour la suite ! J’ai fini par me résoudre à utiliser le kit chinois en inox mais cette fois en procédant de façon plus intelligente et en laissant ma voisine et amie faire le fameux « repulgue » c’est à dire l’opération de fermeture de cette entrée de type tapas en forme de demi-lune. Elle n’a pas pris de risques et a fait un repulgue de base qui consiste à écraser le bord avec une fourchette et du coup nous avons eu enfin des empenadas sans fuites et presque présentables ! 😆


Nous avons donc mangé trois fournées d’empenadas à trois arrosés de la fameuse sauce traditionnelle argentine, la sauce chimichurri ( à prononcer avec l’accent de Speedy Gonzales c’est trop rigolo).
Ah et concernant le menu et bien nous avons essayé de respecter les trois étapes d’un repas traditionnel argentin, un pays dans lequel on mange en moyenne 59 kilos de viande par an et par personne soit trois fois plus qu’en France.
- La picada (En gros un apéro à la mode espagnole avec des petits trucs sympas à grignotter) donc ici pour nous c’était les tapas.
- Las achuras : Des saucisses et des tripes pour notre repas j’avais préparé une très bonne saucisse de Morteau. Mes hôtes et complices avaient préparé une salade de pommes de terre pour accompagner.
- El asado : Les grillades : j’avais préparé des entrecôtes mais hélas nous n’avons pas pu les manger car nous étions calés !
En général en Argentine il n’y a pas de desserts mais nous en avons fait un quand même en testant un des rares dessert officiels de ce pays : le Queso y Dulce (des tranches de fromages -j’ai sélectionner trois fromages pour retenir qu’il faut utiliser de le tomme de brebis- bref des tranches de fromage sur lesquelles on dépose une lamelle de gelée de coing vendue dans une grosse boite de conserve). Et au final dégustation des chocolats argentins en forme de cônes ou de palets, les fameux Havannets.





Et maintenant la critique objective et subjective du repas :
- Les boissons : les bières achetées sont vraiment de piètre qualité, mais je dois encore goûter la Buenos Aires alors peut-être une bonne surprise ? Le vin est très spécial, il est très fort et très charpenté pour un cabernet sauvignon et la chaleur n’a pas aidé, mais j’aime bien ce genre de vin qui aurait été parfait un peu plus frais en accompagnement des entrecôtes. Quant à cette boisson bizarre aux herbes achetée bien trop cher et bien je pense que c’est la seule boisson que je ne pourrais jamais boire, le Terma a en fait un goût de gentiane dans lequel on aurait mis du sucre jusqu’à saturation.
- Nos empenadas : la farce était délicieuse surtout avec le temps passé au frigo et le ré-assaisonnement avant de confectionner les empenadas. Par contre la pâte brisée même si elle est pratique n’est pas la solution idéale car au final la pâte est trop croquante et sablée. Alors tenter de faire la vraie pâte ou de frire de le pâte sablée ? A réfléchir…
- La saucisse de Morteau : non mais ! Rien à dire de notre chef d’œuvre culinaire local ! Il suffit de bien la choisir, c’est tout !
- Queso y Dulce : une expérience étrange, un conflit de texture et de goût mais les saveurs sont très complémentaires, c’est vraiment délicieux ! Enfin les chocolats Havannets c’est énorme surtout à la fin d’un repas et la texture du chocolat extérieur est fibreuse alors qu’à l’intérieur c’est une pâte au chocolat de bonne qualité, bref là encore des textures et une taille un peu déroutantes mais en petite quantité genre un chocolat par semaine ça doit être très sympa… 😀
- Le repas en lui-même : et bien même sans faire el Asado nous avons passé plus de deux heures à manger ! Mais c’était si agréable… Dommage que les traitements ont fait que l’alcool était presque interdit… mais bon sans alcool la fête est plus folle, non ? 😆