Hallodays #14 : Guet-apens

Je suis allé poster une lettre et en passant devant le pub je vois que le patron qui est un ami est là, il m’annonce que la bière noire est de retour, je goûte, son brassin est assez sucré et surprenant. Du coup 7 demis de stout plus tard je me rends compte de triois choses : j’ai oublié la visio de 18h00 pour tester le logiciel de visio, j’ai oublié de rentrer préparer le boudin artisanal trouvé chez un vrai boucher et enfin et surtout j’ai oublié mon régime ! 😆

Hallodays #13 : Apéro improvisé

Aujourd’hui j’ai rempli une autre des mes missions en nettoyant le jardin et en amenant deux brouettes d’herbes et branches et d’autres déchets à base de bois chez mes voisins suisse qui me laisse jeter mes déchets verts au bord de leur terrain qui donne sur un précipice. J’aime bien passer du temps avec eux et du coup je leur ai proposé un apéro improvisé.

J’ai trouvé de la bière sans alcool et un restant de bières blondes pas fortes et nous avons partagé ça avec des gâteaux secs argentins et un peu de fromage. La bière argentine est assez simple mais il y a un truc spécial, c’est qu’il y a un message dans la capsule, une fois je suis tombé sur une phrase très intéressante qui disait en gros « les gens te traitent selon la façon dont tu leur apparaît » ce qui semble dire que quelque part on est responsable de la façon dont les gens nous traitent, de quoi faire un sujet un de ces mardis ! Mais là je suis tombé sur la phrase énigmatique suivante : « Dans l’œil du patron le troupeau parait plus gros » C’est nettement moins philosophique, et ma voisine et amie argentine ne sait pas non plus exactement ce que ça veut dire…

C’était très sympa mais le meilleur est encore à venir car vendredi midi nous mangerons une vraie raclette suisse avec la fameuse machine et sans charcuterie. Depuis le temps que je voulais goûter ça ! 😀 Bref, vivement jeudi midi et jeudi soir pour un concert sympa. La vie va reprendre un peu entre mes travaux auto-infligés !

Hallodays #11 : Check-list !

Bon, plus qu’une semaine, c’est donc temps pour moi de faire une check-list afin de en pas perdre mes derniers jours.

Par contre, histoire d’être cohérent et d’arriver à quelque chose de correct je vais me donner des objectifs réalisables.

C’est parti pour les 12 travaux de Watanuki San !

1: Finir de ranger le garage.

2: Finir de ranger le labo.

3: Développer les films en attente histoire d’avoir de nouvelles choses à poster à partir du 20 novembre.

4: Téléphoner à mon assurance pour supprimer certaines garanties qui ne me serviront plus (assistance à l’étranger devenue inutile car je ne voyagerai plus).

5: Rempoter la plante grasse qui est dehors et qui a bien profité de ce long été pour reprendre vie, ce serait dommage que les premiers froids la tue…

6 : Emmener ma guitare folk chez mon luthier pour cette corde de SOL qui ne sonne pas.

7 : Nettoyer le jardin.

8 : Faire quelques tirages

9: Finir d’écrire ma ligne de basse et arriver à la jouer devant mon prof mardi.

10: Taper la liste des responsabilités pour la paroisse. Suis-je le seul à avoir un ordi et une imprimante ?

11: Me couper les ongles des pieds (c’est loin d’être simple quand on est en surcharge pondérale)

12: Faire trois fils de vente pour des cartes Pokemon, pour des trucs en vrac sur le bon coin et un autre sur mon forum pour du matériel photo. Le tout pour tenter d’équilibrer mes dépenses.

Voilà, je ferai des photos pour valider chaque épreuve, si je réussis tout avant lundi 14 novembre 00h00, je me nommerai moi-même Hercules !

Blague mise à part, j’aurai du faire cette liste il y a 11 jours, ça m’aurai laissé du temps pour me reposer… 🙄

Hallodays #10 : Pardonner

J’aurai du faire une checklist avant de commencer cette période congés, si je l’avais fait, j’aurai sans doute écrit parmi les missions à remplir, le simple fait de me reposer.

Hélas, même pour cette tâche de base qui n’en est pas une, je dois avouer que c’est l’échec.

Mon chat que j’ai sauvé de la mort en le soignant par gavage et en lui donnant du poulet à tous ses repas est devenu si collant qu’il dort avec moi et me fait des bibis de chat toute la nuit. Alors oui je pourrais fermer ma porte, mais voilà il pleure et je culpabilise. J’ai donc supporté ce chat osseux dans mon lit depuis des semaines et du coup aujourd’hui j’avais tant de fatigue cumulée que je me suis endormi une bonne partie de la journée.

Et ce soir voyant qu’une fois de plus je ne pourrais pas forcer ma mère à manger ma cuisine, j’en suis venu à la conclusion selon laquelle je devais mettre ma colère et mon indignation de coté (suite à deux sujets que je ne développerai pas ici) pour retourner au snack du village pour acheter une pizza.

Et non le fait que le gérant ai sorti une nouvelle pizza au mont d’or n’a rien à voir avec cette décision… 🙄

Hallodays #9 : Remplir le vide

C’est aujourd’hui que j’ai reçu une carte que je voulais avoir depuis belle lurette (j’adore ces expressions surannées, et j’adore les mots précieux comme suranné). Cette carte Noctali GX Shiny, qui représente la peluche posée sur le classeur, je l’ai traquée, choisie, négociée et payé avec des ventes mais tout ça pour quoi ? Tenter de finir une collection que je finirai jamais vu que les 9 dernières cartes valent de 40 à 500 euros pièce pour la plus chère.

Non je suis faible, j’ai besoin de ça pour trouver un peu de bonheur dans ma vie vide de tout sens, mais je ne mettrais jamais de telles sommes dans des bouts de cartons, valeur ou pas.

Reste que voilà, je suis un collectionneur, le genre de gars qui trompe sa solitude et ses manques affectifs en rassemblant des objets et en perdant un temps précieux à le faire. Voilà nous sommes pile poil à la moitié de mes vacances et je n’ai pas coché grand chose sur ma check-list. La honte… 😦

Hallodays #7 : Violences rurales

La photo met tout de suite le cadre de mon sujet du jour. Oui je suis encore allé au bar car je voulais observer un rituel étrange, à la suite de funérailles des gens se sont retrouvés au pub de mon patelin pour évoquer les souvenirs de la disparue, partager leurs chagrins, bref commencer leur travail de deuil.

Je voulais vraiment observer tout ça mais entre le retour trop tardif du coiffeur et le reste, je ne suis arrivé sur place qu’à 20h00 et au lieu de trouver une communauté cherchant une catharsis, je suis tombé sur trois poivrots.

Et là encore mon envie d’observer et aussi ma volonté de protéger la serveuse ont été si fortes que j’ai eu envie de rester et de tenter de discuter avec ces personnes en souffrance. Très vite l’un d’entre eux m’a agressé verbalement je l’ai ignoré et c’est la serveuse que je voulais protéger en faisant tampon qui s’est énervée contre lui. C’est en lui parlant fermement comme à un gosse qu’elle a fini par le calmer jusqu’à ce qu’il me présente ses excuses.

C’était pitoyable, entre moi qui pense pouvoir gérer ce genre de choses et qui se fait sauver la couenne par la supposée victime (une femme formidable et ultra compétente) et le spectacle de ces hommes qui avaient tout pour eux, une famille un travail et qui ont tout bousillé… Non je ne comprends pas, je ne comprends plus, je ne comprendrai jamais.

D’où vient cette souffrance, ça je ne le sais pas, mais comment elle va perdurer encore quelques générations, ça je le sais que trop bien vu que parmi ces trois personnes il y avait un couple père-fils. Moi aussi j’aurai aimé avoir un père avec qui aller boire au bar, mais bon il est mort bien avant que j’ai eu le droit et surtout l’envie de boire de l’alcool et franchement quand je vois ce que ça donne les beuveries père-fils, je me dis que c’est sans doute mieux comme ça. 🙄

Hallodays #6 : Toussaint


Mes morts ces distraits,
Oublient qu'ils sont morts
Et ils reviennent souvent 
A l'heure où l'on dort
Ils savent qu'on a tout
Tout à  leur prouver
Qu'on les écoute encore
Et qu'à  nous conseiller
Quitte à  nous peser
Au fond ils sont moins morts

Ils ne sont jamais morts
Ils ne sont jamais morts 

Mes morts ont des jours
Qui leur sont réservés
Et se vexent si l'on oublie
S'ils pensent qu'on les ignorent
Alors il y des soirs de bougies 
de rideaux tirés de chagrins retords
des soirs où les vivants prient pour les absents
en se serrant très fort. 

Dormez bien mes morts
Dormez bien... 

(Chanson du groupe SUPERFLU en lien ici pour l'écouter)