Chaque année à la même période, je m’active pour terminer mes bilans de fin d’année. C’est un écrit professionnel très dense qui expose d’une part où j’en suis par rapport au projet de l’enfant et qui d’autre part parle de comment s’est passé l’année avant de donner des éléments qui serviront à construire le nouveau projet avec les parents en septembre.
Je dois faire attention à ma façon d’écrire, rester accessible, aller à l’essentiel et surtout m’adapter aux parents à qui sont destinés ces écrits en prenant en compte leur niveau d’étude et leurs susceptibilité. Je dois aussi, et ça c’est nouveau, mettre l’accent sur le travail qui reste à faire pour que les difficultés de l’enfant soient bien prises en compte par les autorités qui vont lire nos écrits et donner une note à l’enfant qui pourra l’aider à trouver une place ailleurs plus tard. Trop positiver c’est prendre le risque de leur faire décrocher une faible note qui risque de les obliger à rester bloqués chez nous jusqu’à très tard dans leurs vies.
C’était déjà pas simple mais voilà qu’en plus nous découvrons au fur et à mesure les enfants avec lesquels nous allons devoir travailler l’année prochaine, des enfants en très grande difficulté dont deux enfants autistes sans langage en attente de bilan officiel.
Du coup je n’arrive plus à fermer l’œil de la nuit car je me rends compte que nous allons avoir un groupe ingérable avec d’un coté un sous groupe d’enfants autistes, un public avec lequel nous allons devoir nous former à des méthodes complexes d’accompagnement et de l’autre un groupe d’enfants avec des troubles du comportement accompagnés de violences qui vont finir de nous user.
Fini les rires, les projets sympas, les activités photos et tout ce que j’aimais faire dans mon travail, il ne reste plus que des tâches usantes et répétitives qui vont me saper le moral et la santé. Je vais donc bien profiter de mes vacances en bord de mer, enfin si je peux… 🙄
Salut 😊
Pour apporter quelques choses en tant que soignant , il faut savoir décrocher .
C’est vrai que comme ça , ça fait galère …… mais attend de voir avant de t’user le moral.
Peut être , qu’avec l’aide de tes collègues tu y arriveras mieux que tu ne le penses pour la gestion de ce problème .
Si tu continues à cogiter , tu partiras en vacances avec ce soucis et tu n’en profiteras pas .
Alors une chose à la fois…. tu as vu le problème ….. tu l’oublies durant tes vacances … et tu verras comment ça se profile durant les premières semaines de la rentrée 😉
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Oui et moins de 48h00 plus tard tout vient de changer !
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En mieux pour toi j’espère 🤞😉
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Oui c’est juste incroyable, un poste de plus chez nous et un plus gros groupe mais peut-être pas de TAS (autistes) en plus des deux qu’on va récupérer.
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