Un autre truc stupide…

Ces pages évoquent de temps à autres les cartes Pokemon et leur collection. A moins d’avoir passé les trente dernières années sous un rocher vous savez que ces petits bouts de carton sont devenus un vrai phénomène de mode voire de société.

Mais ce que vous ne savez pas c’est que vous pouvez sans aucune connaissance, concevoir vos propres cartes Pokemon et les imprimer en utilisant un générateur en ligne simple et gratuit !

Si vous voulez essayer pour surprendre un enfant dans la famille ou pour faire une blague bien pourrie à un ami, rendez-vous sur le site : https://www.mypokecard.com/fr/ Ci-joint sur la capture d’écran, celle que je me suis faite pour rigoler, mais je n’exclus pas d’en faire une plus soignée pour rendre hommage à un de mes personnages préférés ! 😀

While my guitar gently weeps…

Ce titre en anglais est le titre d’une chanson des Beatles écrite par George Harrisson. Et si c’est devenu le titre de mon article c’est juste pour partager avec vous lectrices et lecteurs de ces pages ce qui vient de m’arriver.

Alors comme tous les mardis je sors de mon cours de guitare/basse avec mon prof, un érudit de la musique qui fait aussi partie des personnes qui ont l’oreille absolue, enfin bref un monstre en jeu, composition et enregistrement sur de nombreux instruments.

Nous avons travaillé pour décrypter une chanson de Neil Young que j’adore : « Walk with me ».

Mais aussi doué soit-il, mon prof reste un homme exposé aux incidents de vie si fréquents chez les personnes qui ont cru au bonheur.

Car oui cela fait un an qu’il est séparé et son ex-femme lui annonce aujourd’hui qu’elle s’éloigne de plus en plus de son secteur pour garder le plus possible son jeune fils de 5 ans à ses cotés.

Alors oui; l’Alsace c’est pas non plus le bout du monde, mais dans sa position avec tous les frais et les autres soucis qui cette fois viennent de sa propre famille, là ça fait trop et ce soir il était à deux doigts de craquer. Son fils c’est tout pour lui, et il va tout casser si ils touchent au fruit de ses entrailles fallait pas qu’elle s’en aille (Air connu mais si fréquent de nos jours…).

Et moi dans tout ça ?

Et bien, il me raconte beaucoup de choses, je l’écoute, je tente de trouver des moyens de le rassurer de lui donner des moyens d’espérer, mais non ce soir j’aurai été mieux inspiré de lui dire encore plus de bêtises que d’habitude pour l’aider à décompresser, car là j’ai bien peur qu’il finisse par faire une grosse crise d’angoisse.

Tout comme moi c’est un sauvage, donc il ne voudra jamais sortir, ma seule façon de l’aider est donc de lui dire cette phrase à la con que l’on dit à tout nos proches qui traversent une mauvaise passe « Si tu as besoin de parler, je suis là » sauf que dans son cas, il ne me contactera pas et ma demande d’aide aussi sincère soit-elle restera lettre morte.

C’est donc la première fois que je regrette de ne pas avoir des bières en stock dans la voiture car oui l’alcool n’arrange rien, mais en petite dose avec la compagnie d’un ami, ça aide quand même à respirer un peu.

Courage à toi mon prof, mon ami…

Les non-lieux

Histoire de varier un peu mes sujets de photographie, j’ai essayé de partir à la découverte de quelque chose que je déteste profondément : la ville.

Mon idée était de me promener dans une ville bien particulière, la ville d’Audincourt, pour tenter de voir ce qui pouvait en faire la beauté, histoire de tenter de me réconcilier avec les espaces urbains.

C’est alors qu’en regardant la vile ville pour la première fois à travers le viseur de mon Zeiss Ikon LKE, j’ai découvert ce que j’appelle des « non-lieux ».

Par cette expression issue de mon imagination et de ma vie antérieure de juriste, je veux parler des espaces urbains caractérisés par des vides et où toute vie parait impossible. Ors cela est étrange dans une ville où le moindre espace se doit d’être construit, habité, fréquenté, rentabilisé. L’histoire de la cité, ancien gros village explique peut être cela.

Voilà c’était décidé, j’allais traquer ces espaces qui sinistres de premier abord, me parlent beaucoup de par ce qu’ils me racontent sur l’histoire de la ville et sur sa résistance aux changements.

Sans quitter le centre ville j’ai ainsi grillé une pellicule entière.

Avant de continuer ma quête, j’avais envie de partager avec vous un exemple de cette expérience en cours.

Alors, en toute simplicité malgré mon discours un peu lourd, voilà ma photo :

La saga du matelas…

A Noël mes sœurs et mon frère se sont cotisés pour payer un bon matelas pour ma mère âgée. Nous avons fait l’erreur de commander ce matelas sur Amazon et bien sûr c’est la mauvaise taille qui a été livrée. Du coup excédé et face à la colère de ma mère je suis allé faire un truc vraiment bizarre, je suis allé dans un magasin pour voir des matelas, parler à des vendeurs et faire un choix. J’ai même osé demander l’aide du copain qui m’a emmené chercher ce matelas pour que ma mère puisse en profiter le soir même. Du coup tout se termine bien vu que le problème est réglé, que Amazon montre encore un peu plus ses limites et que j’ai retrouvé le plaisir du monde réel pour faire des achats importants. 🙄

Plaidoyer pour les films de genre

Archive du vendredi 6 janvier 2006

Cher Francis,

Hier je te parlais de mes dernières acquisitions de DVD de films d’horreur. Tu dois te demander ce qui peut m’intéresser dans ce genre de cinéma. Je vais tenter de te répondre. 

Tout d’abord il me faut procéder à une définition des genres de cinéma:

– Le cinéma fantastique : Film construit autour d’un élément surnaturel (monstres fantômes), pas ou peu de violence.

– La science fiction : Film construit autour d’une technologie imaginaire (vaisseaux spatiaux)

– Le cinéma d’horreur : Élément fantastique, violences et morts violentes

– Le cinéma gore : Multitude de morts violentes avec des effets sanglants très exagérés.

– Le cinéma d’anticipation : Vision du futur, de la société et des technologies telles qu’elles pourraient être.

Je suis un amateur de ces genres de films surtout des trois premiers et ce pour plusieurs raisons:

Tout d’abord ce genre de cinéma me procure de grandes sensations qui me scotchent sur mon siège ou à mon matelas quand je les regarde dans ma chambre. Jouer à se faire peur est un jeu aussi vieux que l’humanité. En effet, le cinéma d’horreur n’est que la version moderne des histoires que l’on se racontait jadis autour du feu pour se terroriser. De nos jours, l’homme a d’autres moyens pour jouer à se faire peur comme les manèges à sensations ou les sports extrêmes.

Alors Francis tu vas me demander pourquoi l’homme s’amuse-t-il à se faire peur. Et bien selon moi il y a déjà une explication physiologique, le corps se rappelle quand les émotions ont été fortes et nous tentons toujours de les reproduire pour faire revivre à notre corps ces moments. Ces sensations ne sont appréciées par le corps qu’en fonction de leur intensité, la notion de péril ou de morale est exclue de ces mécanismes de reproduction inconscients. 

C’est ainsi que je cherche sans doute à reproduire l’effroi que j’avais ressenti en étant enfant en regardant en cachette mon premier film de morts vivants… Je connais pas mal de gens qui aiment ce genre de films pour les mêmes raisons.

Une autre raison plus intellectuelle expliquant mon attachement aux films de genre réside dans leur faculté à aborder par le biais du fantastique certains débats ou conflits éthiques qu’un film restant dans le réel ne pourrait traiter. Certains films d’horreur comme Alien abordent ainsi le thème des dérapages de la science et développe un vrai débat dans des conversations entre acteurs, ce qu’aucun film restant dans les limites du réel ne pourrait faire. C’est ainsi qu’un grand nombre de films de genre ne se limitent pas à des divertissements mais proposent un second niveau de lecture souvent très riche. De plus au train ou le réel rattrape le fantastique par le biais du progrès scientifique bon nombres de films de genre sont devenus rétrospectivement des films d’anticipation…

Enfin troisième et dernière raison que j’évoquerai dans ce plaidoyer pour le cinéma de genre : L’évasion que procure ces films qui l’espace de 90-120 minutes nous aident à rêver à un ailleurs en occultant pour un temps le monde réel et ses préoccupations… Tout comme le besoin de terreur il s’agit d’un autre besoin physiologique…

Je termine ici ma petite dissertation le soleil brille je vais laver ma voiture avant de reprendre le travail dans ce triste monde réel… 

Aujourd’hui je continue de regarder ce genre de films mais je n’éprouve plus très souvent le plaisir de découvrir une oeuvre vraiment originale et remuante car ce qui aujourd’hui compte avant tout est la rentabilité. Nous sommes donc entrés dans un age de merde où les films de genre sont soit des suites soit des copiés collés de formules qui marchent pour un public décérébré d’américains moyens… 🙄

Le retour de mamie Wolkswagen

Il y a 12 ans Wolkswagen sortait une publicité hyper drôle et efficace mettant en scène une mamie bien sympathique, cette semaine ce personnage haut en couleurs est de retour et même si c’est pour nous vendre cette pourriture de voiture électrique, le message reste drôle et touchant notamment en ce qui concerne le refus de vieillir et l’amour que l’on peut avoir vis à vis de nos véhicules. C’était donc l’occasion pour Creapills de mettre les deux pubs ensemble ce qui est plutôt bien vu ! 😀

Une lente gestation…

A partir d’aujourd’hui je reprends le cours normal de ce blog pour six semaines car par la suite j’aurai de nouveau des vacances. Et oui, encore! Je sais, j’exagère, surtout vu ce que j’en fais ! 😆

Du coup, normalement je devrais faire un bilan de ces vacances mais je ne préfère pas vu que cela se résumerai une fois de plus à faire une liste de regrets. Non, pour le coup je vais vous parler d’autre chose, d’une très longue gestation qui vous l’avez peut être devine concerne une de mes passions, la musique.

Tout a commencé un jour de mars 2020 en plein confinement. J’étais malade avec de la fièvre et de la toux et je pensais avoir contracté le virus tueur. A l’époque vu qu’il n’y avait pas encore de tests, je suis resté dans cet état pendant un bon moment avant de me décider à retourner chez le médecin pour faire le point et comprendre que ce n’était que ma pharyngite annuelle avec une bonne dose d’angoisse. Mais avant cette visite salvatrice, j’avais vraiment touché le fond, j’étais allé très loin dans les pensées noires et j’ai même eu un commencement de geste désespéré… Bref je n’étais pas bien du tout.

Je dormais aussi très mal et une nuit je me rappelle m’être levé à 3h00 du matin et avoir pris ma guitare. Et là de façon presque mécanique j’ai enchaîné 4 accords qui pour moi suggèrent une montée lyrique avant un accord qui vient fermer l’espoir comme un couvercle dans le ciel et me faire tomber à terre…

Depuis j’ai bossé le coté théorique et j’ai identifié la tonalité de ce début de morceau, je l’ai prolongé avec d’autres accords planants.

Le week-end dernier, presque deux ans plus tard pendant ces vacances, suite à une déprime qui a du bol (qui s’est donc terminée avec de l’alcool) je prends ma guitare pour refaire tourner ces accords et je commence à chantonner dessus le liquide à meilleure réalité supprimant mes inhibitions. Je me suis filmé pour rigoler mais le lendemain bien loin de rire je trouve que ma mélodie colle bien avec mes accords.

Aujourd’hui j’en reparle à mon prof qui me fait un cours ultra complexe sur la théorie autour de la composition et qui accepte de me montrer le chemin avec ce schéma qui vient délimiter les possibles (faire un changement de tonalité pertinent en utilisant les modes) tout en me donnant des conseils de fond. Il me suggère par exemple de composer un refrain simple et droit pour contraster avec mes couplets planants.

Donc oui, je suis en train d’écrire une autre chanson, une fois de plus…

Et à quoi bon ? Je ne serai jamais musicien, je ne suis qu’un rigolo sans talent ni courage.

Mais en fait, là je dis merde à mes états d’âme car cette mélodie créée une nuit de tristesse, je la porte en moi depuis bientôt plus de deux ans, alors il faut que ça sorte sinon elle va finir par me bouffer les tripes !

Je vais donc choisir un chemin pour mon refrain, finir d’écrire la mélodie puis composer des paroles qui parleront peut-être de cet épisode que chacun veut oublier ou plutôt de mes pensées noires mais avec une ouverture vers l’espoir.

Je suis aussi très motivé car mon prof semble aimer cette chanson, il la trouve intéressante et aime ma façon de chanter dessus, vu que c’est un musicien professionnel ainsi qu’une personne franche, ça m’encourage vraiment à aller au bout de cette aventure pour créer enfin une chanson qui me ressemble et non une petite mélodie joyeuse et rigolote pour les enfants comme c’est le cas de mes deux autres compositions.

Et si au bout du compte ma chanson finit par être validée par mon prof, je pourrai lui demander de m’aider pour caser les autres instruments et l’enregistrer (c’est son métier).

Non, je ne ferai pas d’albums, la musique n’est pas mon métier, mais je veux juste qu’elle sorte de moi et quitte à faire, que quelques personnes puissent l’entendre en la mettant sur un site de streaming. Je lui dois bien ça à cette gredine qui m’aura tenue éveillé tant de nuits ! Mais la route est encore longue avant de pouvoir y penser… 🙄