Ce matin j’ai travaillé trois heures, le temps de mener à bien une sanction que j’ai mise en place pour un des enfants dont je suis référent qui a eu la bonne idée d’apprendre des gros mots en arabe à un plus petit que lui. Vu que ça a fait pas mal de vagues je devais intervenir tout en sachant que c’est le genre de bêtises que font tous les gosses de son age.
Vers 9h00 je propose à ma collègue qui a 4 enfants avec elle d’emmener tout ce petit monde au parc. Le vent, l’humidité et le froid font que nous sommes frigorifiés et ce en dépit du petit rayon de soleil annonciateur de jours meilleurs. Il est vrai que contrairement aux enfants qui courent et jouent nous sommes plutôt statiques.
11h30 les enfants partent sans même me dire au revoir comme d’habitude. C’est le début de ces 13 jours de vacances que j’ai fabriquées de façon artificielle en utilisant 5 jours d’ancienneté, un pont et un jour férié, je vais sans doute regretter d’avoir bazardé mes jours d’ancienneté comme ça, mais voilà je devais tenter de faire quelque chose pour sauver ma peau.
Je rentre donc chez moi vers 12h00 avec une sensation de porter des fringues mouillées. Le temps de faire cuire deux steak hachés et une assiette de pates pour être sûr que ma mère mange quelque chose et je décide d’aller me coucher pour échapper aux frissons.
Je m’endors en regardant un film trop récent pour être disponible de façon naturelle et je me réveille vers 18h00 avec cette horrible sensation pire que celle du froid, celle de la faim.
Et pourtant je dois me la coltiner cette faim qui me dévore, je ne dois pas céder et courir chez le Pascal manger un tacos arrosé d’un litre de bière mélangée à du Picon, non comme je l’ai dit hier, j’arrête les bêtises. je vais donc rester chez ma mère comme un bon fils, tin din din din !!!
Mais tout comme Renaud face à l’alcool, mon combat semble perdu d’avance, mes motivations intellectuelles sont claires et pressantes mais la faim est forte et continuelle et surtout organique.
Bon, je m’accroche et je vais tenter de me réfugier dans les bras de Morphée ou dans les étoiles avec Star Trek pour ne plus y penser tout en buvant un grand verre d’eau à chaque fois que je tente d’atteindre la cuisine.
Voilà, le décor est planté, ma maison devient donc l’espace de ces vacances artificielles et je l’espère au delà, le théâtre d’une guerre disproportionnée entre un homme seul et ses pulsions alimentaires et addictives de nature auto-destructrices. La photo de mon bureau en désordre est là pour illustrer la violence du champs de bataille. Cerveau contre estomac, qui va gagner ? 🙄
Ton bureau me fait penser au mien 😨😄
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Oui c’est le désordre des gens qui vont bien dans leurs têtes ! 😆
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