Extrait de l’article publié le vendredi 11 janvier 2008. A cette époque influencé par l’anime Moyashimon, je m’étais mis en tête de découvrir un grand nombre de plats fermentés exotiques. Depuis j’ai un peu laissé tomber car pour ça il faut voyager. Par contre l’entomophagie ça c’est possible ! :green:
Cher Francis,
Bactéries, suite.
Concernant le surströmming, il m’est apparu évident après mes recherches qu’il est impossible de s’en procurer sans aller en Suède. Tout cela car il existe une polémique autour de ce produit. les compagnie aériennes refusent de le prendre en fret car les boites de conserves sont potentiellement explosives (la fermentation dégage en effet pas mal de gaz).
D’un autre coté après avoir vu des japonais tenter sans succès de manger cette spécialité nordique, après les avoir vu fuir ou vomir, je me dis que je ne suis pas prêt à tenter l’expérience.
Le vent est la plupart du temps l’ennemi du photographe (surtout en grand format grrr…..) Mais voici un anime sorti en 2004 qui vient raconter la passion de Nao présidente du club de photo numérique de son établissement, qui cherche à photographier le vent en visant le ciel et les nuages. Un jour, alors qu’elle s’adonne à son sujet de prédilection sur le toit de son collège elle voit un chat qui s’élance vers le ciel avec d’autres félins. Sa rencontre avec les « kaze neko » (chats du vents) va déboucher sur la révélation d’un secret fantastique: certains chats et quelques humains dont un prof de maths sont des « kaze tsukai » des utilisateurs du vent qui savent le faire obéir pour les porter dans les airs. Cette découverte sera le point de départ de multiples aventures plus incroyables et poétiques les unes que les autres.
Après s’être habitué à l’esthétique de cet anime unique qui semble découpé aux ciseaux par un gamin de maternelle et dont les personnages ont des yeux en losanges, on se retrouve comme prisonnier de son univers. La pratique de la photo et comme dans Tamayura, sa capacité à relier les personnes, est mis en avant par le biais d’un thème fantastique qui reste très maitrisé. Certains épisodes comme celui où Nao et sa copine tente de photographier une autre collégienne en train de courir est d’une poésie et d’une profondeur rarement atteinte dans l’univers des animes.
Si l’on ajoute à cela une musique au synthé planante (qui n’a rien à voir avec celle de l’extrait qui est un montage) on peut très vite comme moi être capté par la beauté insondable de cette œuvre et être profondément marqués par certains épisodes.
Alors oui la photo n’est pas mise en avant dans tous les épisodes mais dans chaque épisodes on retrouve des plans très photographiques et parfois perturbants comme celui où les immeubles de la ville dansent au caprice de leurs reflets sur les vitres.
Fuujin Monogatari ou « Windy tales » (ce titre anglais est honteusement pauvre) fait partie des animes injustement sous-estimés car il n’a pas eu un grand succès public et a un rythme lent et contemplatif. Qu’importe, pour moi c’est tout simplement le troisième meilleur anime que je n’ai jamais vu. Et j’en ai suivi regardé et archivé plus de 300…
C’est à l’occasion du remontage de brettelles de Squezzie parDefekator, le Youtubeur dont je respecte le plus le travail, que j’ai découvert la chaine Revue du monde et sa créatrice qui se surnomme Charlie danger et qui aborde l’histoire d’une façon vraiment inédite. Pour illustrer son travail, quitte à choquer ma ou mon unique visiteuse(eur), je vous propose de découvrir son exposé sur l’histoire des menstruations qui est un incroyable révélateur de l’évolution de la place de la femme dans nos sociétés dites modernes.
Sale journée au travail, un petit monstre déguisé en petite fille m’en a encore fait baver ce matin avec ses hurlements, ses coups et ses insultes.
Mais je l’aurai à l’usure car je ne cède pas d’un pouce.
Il est 16h30 et je suis toujours devant mon écran sans avoir assez de motivation pour écrire quelque chose de personnel aujourd’hui. Mes yeux se ferment, je n’ai dormi que trois heures la nuit dernière à cause de soucis de dossiers mal ficelés, alors du coup pour aujourd’hui je m’arrête là. Tous mes dossiers sont maintenant en ordre je vais pouvoir dormir paisiblement. Au lit à 17h00 ça ne me fait pas peur !
Chaque année on nous raconte l’histoire de fèves insolites proposées dans les galettes. Après les fèves kamasutra de l’année dernière etles fèves cartes postales anciennesde la semaine dernière, la nouvelle sensation vient de la Vendée plus précisément de la ville des Herbiers où une boulangère a eu l’idée de proposer des fèves à la mémoire du rockeur disparu depuis plus d’un an.
Bien vu, avec une telle idée cette brave boulangère ne risque pas de finir avec des invendus. Le boulanger du Pont-d’Ouilly a d’ailleurs eu la même idée.
Pour ma part, ma galette je la préfère comtoise sans graisse hydrogénée ou huile de palme dans la pâte. 😎
Jura suisse, Fuji GSW690 65mm HP5 120 sortie à l’ilfotec HC 1+47 en rotatif. Scan V700. Un « pont » chez nous c’est aussi un apéritif local à base de plantes anisées et c’est le vrai ancêtre du pastis.
On surnomme les moyens formats Fuji « les Texas Leica » Cette réputation n’est pas usurpée car le traitement EBC (un traitement mis au point par Fuji à l’occasion des jeux Olympique de Tokyo et qui permet par un bombardement d’électrons, d’ajouter jusqu’à 11 couches de traitement sur les lentilles) produit des images très détaillées et très contrastées et ce même en noir et blanc.
Ce boitier 6×9 bien que lourd et encombrant est de tous mes voyages et séjours.
Par contre je n’utilise que très peu son frère qui est doté d’une optique de 90mm car j’ai tout de même un peu de mal avec les visées télémétriques.
Un jour je vous parlerai d’un autre télémétrique très spécial, le système Koni Omega. Là il y a aura de quoi faire une vidéo intéressante. 😎
Pour ce tuto, vu que la semaine était très orientée photo, mon projet était de faire une vidéo de démonstration de développement de plans films diapo. Hélas, alors que je tournais mes rushs hier soir, je me suis rendu compte que ma chimie E6 avait cristallisé. Ce projet est donc reporté au weekend prochain.
Du coup j’ai cherché une vidéo tuto en rapport avec l’argentique et j’ai trouvé cette démonstration de tirage assez bien faite. Il y a beaucoup de vidéo qui traient de la photographie argentique sur les sites de streaming, mais la plupart sont pleines d’erreurs ou n’apportent rien, j’ai du bien fouiller pour en trouver une qui tient la route, enfin du moins qui se rapproche le plus de ce que je fais moi-même dans mon labo.
Car oui, le tirage je le pratique aussi jusqu’au format 4×5 alors un jour je proposerai moi aussi ma vidéo sur le sujet, en attendant je vous laisse apprécier celle-ci :
Pour cette première archive de l’année, je ressors ce que j’ai écrit le jeudi 4 janvier 2007. A l’époque j’étais très influencé par les cours que je suivais pour me former à mon métier d’éducateur.
Jeudi 4 janvier 2007
Cher Francis,
Aujourd’hui donc c’était un jour de rentrée, les enfants semblaient presque tous en bonne forme, ils nous en ont d’ailleurs fait baver. Je rentre donc après avoir fait un crochet par la casse pour trouver un rétroviseur neuf pour ma pauvre 309 qui n’en peut plus de se languir dans la cour du voisin.
Mais entre mon retour et maintenant (21 h00) Je me demande ce que j’ai fait de mon temps…
Sans doute a-t-il été avalé par mes ordinateurs, ces terribles machines qui en plus d’être de voraces chronophages, m’enserrent dans un lien de dépendance grandissant.
Alors que les échéances importantes arrivent à grande vitesse, je me dis que je devrais gagner ce combat pour retrouver mon temps dévoré. Cela passerait forcément par une auto-discipline très stricte se traduisant par la mise au point d’un emploi du temps aussi précis et détaillé qu’inflexible.
Mais en suis-je capable ?
Et combien de temps me prendrait l’élaboration d’un tel emploi du temps ?
( Un bon exemple de perte de temps: j’ai passé plus de 20 minutes à chercher une suite, une chute ou une conclusion à cette chronique laconique).
Le temps au fond n’est qu’un animal craintif qui ne demande qu’à être apprivoisé pour devenir notre allié. A force de ne rien faire que de le caresser dans le sens du poil, on finit par le laisser s’endormir sur nous et nous écraser de tout son poids de créature assoupie. Loin d’être étouffant, son contact doux et chaud, nous incite à plonger dans une agréable torpeur que l’on nomme paresse. Mieux vaut alors le réveiller, le dresser et apprendre à mieux le connaître pour le faire travailler pour nous.
Les origines étymologiques anglo-saxonnes du mot « dresser » évoquent la notion d’habillage, cet habit qui distingue le sauvage du civilisé. Dresser le temps revient donc à lui faire porter des habits pleins de poches dans lesquelles glisser avec méthode et organisation les cadre de nos activités.
Ok c’est décidé, je vais me servir de mon agenda !!!
Et dire que je critiquais le bien fondé des résolutions de nouvel an c’est pourtant ce que je suis encore en train de faire tout en connaissant le risque d’impasse.
Mais bon, pour ce genre d’ âneries, là j’ai toujours le temps.
Oups… 21 h 35 déjà !!!
Pas besoin de préciser que j’ai toujours le même rapport au temps et que chaque fois que j’ai acheté un agenda je n’ai écrit que trois lignes dessus… 😆
Le fait de parler de plus en plus de photos sur mes pages m’a donné l’idée de consacrer le mois de janvier 2019 aux animes japonais consacrés à la photo. Bien loin du cliché du touriste japonais qui mitraille, je désire vous présenter des œuvres pleine de beauté et de sensibilité voire un peu trash, vulgaire ou alors ouvertement violentes, qui ont toutes en commun le fait de ne pas pouvoir laisser un photographe indifférent. 😎
Je commence donc cette semaine par Tamayura un anime au rythme lent mais qui apporte une dose non négligeable de bonheur. Cet anime a commencé avec quatre OAV puis s’est prolongé avec deux séries de 12 épisodes avant de se terminer il y a deux ans par quatre derniers OAV qui ensemble forment un film qui vient clôturer cette belle aventure humaine.Voici la bande annonce de la seconde saison de l’anime :
Tamayura se déroule dans la préfecture d’Hiroshima dans la ville de Takehara qui est d’ailleurs restituée avec tant de détails que j’ai l’impression d’y être déjà allé, ce qui ne sera hélas jamais le cas… Ci dessous, un montage trouvé sur Internet qui montre le respect du détail des créateurs de l’anime pour restituer de façon la plus fidèle possible la ville de takahara :
Bon passons, Sawatari Fû est une jeune fille qui après la mort de son père revient avec sa mère et son petit frère dans la ville natale de son père où la famille a vécu auparavant.
Fû souffre beaucoup de l’absence de son père qui travaillait comme photographe pour une agence de voyage. Pour tenter de rester en connexion avec lui, elle décide de se mettre elle aussi à la photo en utilisant le Rollei 35S de son père. Cet appareil est d’ailleurs si présent dans la série qu’il en devient un personnage à part entière.
Fû va être encouragée dans sa pratique un peu déstructurée de la photo par ses amies et sa famille qui tous ensemble trouvent que même ses photos loupées ont un charme. La présence du photographe de la ville, un ami de son défunt père, est aussi très importante car c’est lui qui développe ses films, tire ses photos sur papier et répare son Rollei chaque fois que l’obturateur casse ce qui arrivera deux fois dans la série. C’est d’ailleurs cet homme surnommé Maestro qui raconte à Fû que les petite boules de lumières qui apparaissent en bokeh dans ses photos sont en fait des tamayura (pas de « s » aux mots japonais), c’est à dire une représentation lumineuse du bonheur qui régnait au moment où la photo a été prise. C’est d’ailleurs une photo que Fû a fait de son père (une photo mal cadrée en contre jour et en contre plongée mais pleine de tamayura), que Maestro a mis dans la vitrine de sa boutique et qui va générer beaucoup de réactions et d’évènements autour de Fû.
Tout au long de cet anime on voir souvent les photos de Fû pendant quelques secondes en grand à l’écran et franchement les dessinateurs de l’anime ont fait du très bon travail car beaucoup de ces clichés imaginaires m’ont réchauffé le cœur et m’ont inspiré. Hélas pour faire de si belles photos il faut avoir le cœur d’une gamine pas d’un vieux bonhomme aigri et seul.
C’est donc en se promenant avec son appareil et en faisant des photos parfois catastrophiques mais toujours attachantes, que Fû va rencontrer des amies et toute une foule de personnages passionnant et commencer à grandir au fur et à mesure des épisodes. Cet anime qui sur ce point à un coté un peu shonen, nous raconte ainsi l’évolution d’une jeune fille qui grâce à la photo, au souvenir de son père et à l’amour de ses proches va passer d’une petite fille timide gaffeuse et hésitante à une jeune fille déterminée à suivre sa voie en faisant de la photographie son métier quitte à devoir quitter son cocon.
Tout comme cet anime, je suis convaincu que la photo est avant tout une activité humaine qui en véhiculant et en provoquant des émotions permet aux personnes de communiquer, de changer et parfois même de se lier les uns aux autres.
Cet anime me marque à plus d’un titre, vu que j’ai moi même perdu mon père très jeune et que je compte sur la photo pour changer des choses dans ma vie, je me sens très proche de Fû. J’ai d’ailleurs fini par récupérer (on me l’a offert pour service rendu) un Rollei 35 mais un T pas un S. J’attends de prendre vraiment le pli de l’hyperfocale pour investir dans un Rollei 35S qui aujourd’hui se vend à près de 300 euros.
L’anime connait des grands moments comme l’exposition organisée par Fû et ses copines pour mettre en avant leurs passions, la création par Fû d’un club photo dans son école et aussi et avant tout, de très belles rencontres humaines pleines d’émotions. La série se termine de façon un peu dramatique avec une ultime panne du Rollei 35S du père de Fû que cette fois Maestro ne pourra pas réparer. Fû se fait alors offrir un Nikon D610 pour le remplacer.
Le but des créateurs de l’anime n’était bien sûr pas de dénigrer l’argentique mais bien de symboliser la fin du travail de deuil de Fû, sa volonté de prendre de la distance avec le souvenir de son père et sa nouvelle détermination à prendre son destin en main, mais bon, tout de même, ça me fâche un peu…
Ceci dit, écrire cette chronique me donne une fois de plus l’envie de revoir cet anime, et quand je regarde quelques épisodes, à chaque fois je me remotive pour sortir faire des photos de préférence avec mon appareil de cœur, le Fujica STX 1N. 😎
La photo argentique est ma grande passion, ce blog aurait pu être d’ailleurs 100% consacré à ce hobby qui engouffre mes économies et une grande partie de mon temps libre.
Alors pour cette première présentation de l’année, j’ai bien envie de partager avec vous la découverte d’une chaine You Tube de qualité qui traite de photo et d’autres sujets. Le créateur de cette chaine connait son domaine et sa réalisation est très plaisante. Pour les passionnés d’argentique comme moi, ses vidéos sont des vraies mines d’informations ! Je vous donne un exemple avec cette vidéo sur l’évolution de la technique du tirage.