Zut de chûtes !

Il y a deux semaines je faisais une chute qui m’a occasionné une large plaie sur le front qui se transformera en cicatrice, et avant hier c’est ma mère de 83 ans qui tombait en bas de l’escalier sur le dos.

Voici deux nuits que je la veille, elle marche et travaille et n’a rien de cassé mais elle est contusionnée et cela lui entraine une certaine gêne respiratoire et ainsi un sommeil plus compliqué. C’est pour cela que là à 9h30 du matin elle est encore couchée.

Je devrais me réjouir qu’elle n’aie rien, mais il n’en est rien, cet accident me montre à quel point ma vie est devenue fragile moi qui n’ai rien. Si quelque chose devait lui arriver que deviendrai-je ?

Impossible de la surveiller tout le temps, je travaille et bien sûr elle refuse toute adaptation de sa maison et continue à utiliser des escabeaux pour atteindre les placards en hauteur. Au quotidien je me démène pour anticiper ses besoins pour qu’elle n’ai pas besoin de prendre des risques mais cela est toujours vain, elle n’a même pas encore abandonné sa volonté de prendre sa voiture sans permis pour aller en courses.

Bref, une fois de plus je suis bien seul dans ce merdier qui va faire de ces cinq semaines de vacances un vrai enfer. 😦

Partenaire

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Sinar NormaP (corps arrière Norma corps avant P), Apo Artar 420mm à F16, HP5 5×7″

V, ma nouvelle collègue avec qui j’ai beaucoup de choses en commun et plein de projets. Elle cuisine bien, adore la musique, chante dans un groupe… 🙄

Et en plus elle est sympa et toujours de bonne humeur. 😯

Bref, la collègue de travail idéale pour moi et les enfants ! 😀

 

Sinon j’ai développé avec un peu de retard, et du coup mes trois plans films 13×18 cm ou 5×7″ n’étaient même pas secs à 20h00, preuve en est de la petite gougoutte en bas dans le coin de chaque plan film que je dois d’ailleurs vite éponger…

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Une petite preview des prochains posts en inversant :

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Mon premier (et dernier) « salaire » de webmaster

Cette semaine on repart en juillet 2008. Le jeudi 17 juillet 2008, je recevais sans trop y croire un chèque pour service rendu à un de mes formateurs qui avec ses amis avait tenté de monter une boite de formation qui en fait a explosé avant même de mettre en place sa première formation. Bref, une fois de plus c’est une chronique du dérisoire et du risible, même si à l’époque et maintenant encore 111 euros c’était une somme sympa.

Jeudi 17 juillet 2008

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Cher Francis,

       Les miracles se produisent vraiment, je peux à présent en témoigner même si dans mon cas il ne s’agit que d’un petit miracle aux allures d’entourloupette.

Rappelle-toi, c’était le 10 avril 2007, je mettais en ligne après plusieurs mois de travail un site réalisé pour une société dont faisait partie mon prof principal à l’école de formation des éducateurs.

De mon coté je ne réclamais rien, mais lui et sa bande de formateurs insistaient pour me payer avec soit un voyage en Tunisie, soit une somme d’argent. Vu que leur société n’avait rien de philanthropique et qu’ils étaient bourrés aux as, j’avais fini par accepter le fait d’être payé pour  mon travail.

Depuis, j’attendais en vain un signe de leur part sans trop y croire. Chaque fois qu’ils me contactaient c’était pour me faire faire de nouvelles modifications sur le site et pour me promettre, là encore, qu’un jour ils me paieraient en retour pour mon travail qui de coup de main était devenu une activité très prenante.

Excédé j’ai fini par revoir ma demande à la baisse et à n’exiger que 111 euros ( j’aime bien ce chiffre). J’étais ainsi plus sûr d’obtenir quelque chose d’eux pour fermer le clapet à ma mère qui ne cessait de me harceler en m’accusant d’être un abruti dont on profite.

Cette somme est vraiment ridicule au vu du travail que j’ai fait pour ces gens mais d’un autre coté, c’est toujours mieux que rien. D’ailleurs au lieu de m’appesantir sur le fait qu’au fond j’ai été quelque peu roulé, je préfère penser aux progrès que j’ai réalisé en travaillant sur ce projet qui m’a amené à développer de nouvelles techniques de programmation.

Aujourd’hui enfin, plus d’un an après la livraison de mon travail, le chèque est enfin arrivé dans ma boite aux lettres. Je vais le mettre de coté en vue du financement de l’équipement de mon laboratoire photo à la rentrée.

Mon travail va être maintenant repris par un professionnel qui va sans doute se marrer en découvrant mes scripts de navigation et ma façon très empirique de programmer le HTML. Mais ce qui me rend le plus triste c’est que ce travail dont j’étais si fier va disparaître remplacé par un autre site.

D’un autre coté, j’ai tant d’autres sites bien en vie et bien à moi que la perte de mon petit dernier n’est pas si grave, surtout que je le conserve bien vivant dans mes archives.

Bon allez, à présent au lit ! demain dernier jour je dois ranger la salle à fond et terminer quelques papiers, mes bilans eux sont faits, rendus et signés, même si cela m’a coûté une nuit de sommeil que je vais m’empresser de rattraper de suite !

Envie de Takoyaki ?

Pour aujourd’hui pourquoi ne pas regarder un petit court d’animation un peu débile mais qui sert de support à la musique du très délirant et sympathique groupe Ultra Vomit. Sinon oui les takoyaki j’aimerai bien en faire un de ces jours, mais sans tuer moi-même des gentilles pieuvres roses en mode kawaï. 🙄

Envie de régime ?

C’est l’été et donc histoire d’augmenter ses chances d’échapper à la seconde vague de Covid-19 ou tout simplement pour être mieux dans sa peau, nous avons tous et toutes envie de maigrir. Et pour cela il faut déjà calculer son poids idéal. J’ai trouvé ce site qui ne requiert pas d’inscription avec un calculateur qui m’a calmé d’entrée de jeu… 🙄

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Car oui selon la méthode, dans l’idéal je dois peser 76 ou 82 kilos !

Du coup je me suis résigné, je suis foutu ! 😆 Ben oui perdre lk’équivalent d’un sac de ciment c’est mission impossible !

Mais bon, si la question vous intéresse voici le lien : https://www.les-calories.com/poids.html 😎

L’emprise des choses

Voici plus de deux semaines que l’on m’a demandé de vider les deux endroits où je stockais (bon nous sommes entre nous donc on va dire où je cachais) pas mal de choses personnelles que j’utilisais souvent, peu ou pas du tout pour mon travail avec les enfants.

Car oui, pour mes employeurs le fait d’encombrer de façon invisible ces deux salles n’avait jamais posé de problèmes jusqu’à cette année où la féminisation des cadres et la relocalisation des services dans le même bâtiment ont fait que j’ai du laisser ma salle et vider les placards ainsi que ce qui était mon second labo photo.

Vider, trier et jeter cela m’a pris plus d’une semaine…

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Et bien sûr, ce qui pour certains est un exercice bienfaisant s’est vite transformé pour moi en expérience très désagréable.

Surtout lorsque j’ai ramené ce que je ne pouvais pas jeter pour le stocker dans mon labo, seule pièce disponible dans toute la maison. L’encombrement ainsi créé m’a bloqué l’accès à mon matériel de développement et a ainsi retardé la bonne surprise de mon dernier auto portrait en grand format.

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Cette petite chronique personnelle aussi futile que dérisoire n’est en fait que le début de ma réflexion du jour sur quelque chose qui me turlupine depuis que j’ai commencé ce que j’ai décidé d’appeler mon combat contre les choses, je veux bien sûr parler de l’emprise que les objets ont sur nos vies.

Une grande partie de notre activité humaine a pour but soit d’acquérir des biens soit de se procurer les moyens de le faire et parmi ces biens en dehors de la nourriture et des outils vraiment utiles et non redondants dans notre quotidien, aucun n’est vraiment indispensable. Oui il faut se l’avouer, nos objets sont avant tout des choses importantes pour nous mais bien souvent sans réelle utilité. Les raisons qui nous ont poussé à les acquérir sont bien souvent liées au désir d’éprouver la courte joie que l’on ressent lorsque l’on ouvre le colis où que l’on passe à la caisse. Acheter un nouvel objet non indispensable qu’il soit un objet de confort ou un outil, ne changera rien à nos vie mis à part le fait d’éprouver cette satisfaction passagère et peut-être se sentir moins vide à l’intérieur car comblé d’objets à l’extérieur. Les publicitaires qui créent les besoins pour vendre des produits qui font tourner notre système économique le savent bien.

Peu importe les raisons conscientes ou inconscientes des ces acquisition, on achète, on achète encore et encore, et là, comme dans mon cas on tente de les jeter de s’en libérer et c’est là que l’on se rend compte de l’incroyable emprise qu’ils ont sur nous. Le dessin d’un enfant, la carte faite pour mes 40 ans par les enfants et ma collègue, les cours de l’école des éducs, ce bout de métal qui est un morceau de l’école dans laquelle j’étais avant, un joli coquillage, un caillou ramené pendant d’une balade…Et tant de photos…

Non c’est impossible de jeter les souvenirs, c’est aussi difficile quand on a eu mon éducation de jeter des choses qui peuvent encore servir. Dans mon cas mon rapport aux choses est encore compliqué par le fait qu’à l’instar de certains peuples asiatiques, je leur accorde parfois une âme, un semblant de vie qui me pousse à les protéger. Enfin il existe une autre raison que l’on n’évoque jamais car trop honteuse, c’est bien sûr la flemme qui fait que l’on adopte une attitude procrastinatrice face à l’urgence du rangement et que l’on se retrouve ainsi parfois dans un terrifiant capharnaüm.

Et c’est ainsi que le piège des choses se referme sur nous à grand coups de  « je suis un souvenir » de « je peux encore servir » ou pire de « ne me jette pas je suis un objet doté d’une âme ». La suite vous l’avez vu ci dessus, c’est le cauchemar des choses qui envahissent votre espace et paralysent votre activité sans rien vous offrir en échange que de creuses et trompeuses promesses de joies à venir.

Depuis cet incident, je ne cesse de penser à mon rapport aux choses et je réfléchis à ce que je dois faire pour m’en libérer.

  • La première idée est de se faire aider lorsque cela est possible, les femmes prennent un main plaisir à jeter les affaires des hommes car elles ont conscience des souffrances que cela engendre chez eux mais d’un autre coté cela fait d’elles des alliées précieuses dans ce combat contre les choses.
  • Avant d’acheter quelque chose de neuf ou d’occasion se demander si on a vraiment besoin de cet objet ou si ce n’est qu’une énième tentative de combler le vide par le plaisir très éphémère de l’acquisition. Ces derniers jours j’ai failli acheter une quatrième basse (j’en ai trois en comptant celle pour le projet avec les gamins) et fort heureusement c’est mon prof de basse qui m’en a dissuadé de façon très efficace.
  • Face à un objet « souvenir » se demander si ce souvenir est si clair que ça et si il l’est se poser la question de son importance ou de la façon dont on va le consulter. La carte de mes 40 ans était énorme, où pouvais-je le stocker mis à part dans un placard de l’établissement et de toute façon je n’allais pas la regarder si souvent car les enfants qui l’ont signé ne font plus partie de mes souvenirs. Du coup en faisant cet exercice j’ai réussi à la jeter.
  • Cet objet peut servir… Oui mais à qui ? quand ? n’est pas un faux prétexte pour ne pas avoir à le jeter ? Des vieux aspirateurs j’en avais déjà deux donc celui trouvé dans le labo est parti vite fait à la déchetterie.
  • Enfin quand je regarde mes livres, mes CD, mes DVD je me dis que la technologie moderne offre des possibilités de stockage qui pourraient dans l’idéal me permettre de créer un espace culture dans la maison avec un écran relié à un ordinateur doté d’un très grand disque dur et d’une connexion Internet. Mais bon je refuse de lire un livre sur écran ainsi que de ne plus avoir le plaisir de faire tourner mes vinyles, du coup cette solution serait une semi victoire me débarrassant des DVD et CD.

Ceci écrit, je sais que mon combat contre les choses pour la reconquête de ma vie ne sera possible qu’en jetant et en vendant lorsque cela est possible. Mon labo est accessible depuis samedi après-midi, cela fait une bataille de gagnée mais la guerre elle-même ne fait que commencer.

En conclusion il est clair que notre rapport aux choses vient dire beaucoup de choses sur nous-mêmes et nos conflits internes. Le fait pour moi d’écrire ce long article pour trouver la force de réduire la part des choses dans ma vie, témoigne d’une volonté de ma part de trouver enfin une petite partie de bonheur dans ma vie, un genre de bonheur à bas prix, très bas mais régulier et ne passant pas par les choses.

Me remettre à la musique ou intensifier ma pratique photographique sans acheter d’outils ou de consommables qui ne soient pas indispensables me semble être une bonne idée car cela va me procurer de bonnes vibration tout en me poussant à aller vers les autres pour apprendre et partager. 🙂

Plus chic qu’une lamborghini

Sur la calandre des ferraris il y a un cheval cabré, sur celle des lamborghinis un taureau. Mais cela est bien dérisoire face à l’initiative de cet éleveur du Gard qui le 7 juillet dernier, suite à certaines circonstances, a décidé de faire monter son taureau de 400 kilos sur la banquette arrière de sa décapotable.

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Bambino est un taureau un peu spécial, recueilli par cet éleveur il a toujours vécu très proche des humains et se comporte selon son propriétaire « comme un chien ». Il est donc très affectueux mais ne loupe pas une occasion de s’enfuir de son champ.

C’est justement ce qui s’est passé une fois de plus la semaine dernière et l’éleveur tombant sur sa bestiole en pleine escapade et n’ayant ni bétaillère ou autre transport a donc décidé de le suivre avec sa voiture. Après quelques instants l’animal s’est arrêté, l’éleveur a ouvert sa portière et il est monté tranquillement sur la banquette arrière.

Ce geste a bien sûr été filmé et la vidéo mise en ligne ce qui lui a valu quelques réprimandes de la part de la gendarmerie qui rappelle que ce genre de transport est interdit du fait de la limite de poids pour les voitures et du risque d’accident si le taureau prenait l’idée de sauter du véhicule.

Bien sûr pas besoin de le dire mais après la diffusion des vidéos et autres articles sur la balade motorisée de Bambino, ce taureau déjà fort sympathique est devenu une petite célébrité dans la petite commune du Cailard.

Et dans tout ça personne ne parle de la qualité du véhicule qui a supporté cette surcharge, cela ferait pourtant un bel argument de vente ! 😆

 

 

Bassiste

Enfin du neuf ! Exposé la semaine dernière, développé hier soir, cet autoportrait marque mon retour à la photo après le virus, le confinement et les autres calamités comme le fait de se voir toujours opposer un refus de la part de potentiel(lle)s modèles. 😥

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Sinar P 13×18, Apo Artar 420mm à F16, HP5 5×7, ilfotec HC 1+47 scan V700.

J’ai bien sûr pris cette photo avec mon déclencheur pneumatique de 5 mètres que j’ai déclenché en serrant la poire entre mes genoux.

Sinon pour voir la photo en version XXXL pour plus de poils c’est ici