
Archives Mensuelles: octobre 2020
Notre petit orchestre…
Hier matin je me suis levé très tôt pour terminer l’installation de mes instruments dans la salle de classe où je travaille. J’ai utilisé cette veille armoire vitrée dans laquelle j’ai vissé trois supports pour tenir la basse 3/4, Ma guitare pour le travail et mes cours du mardi (la blanche au centre) et la guitare 3/4 ainsi que la batterie électronique, l’orgue et les deux amplis.
Une guitare ou basse 3/4 est un instrument au diapason court qui convient aux enfants de par sa taille réduite.
Notre projet c’est d’interpréter (musique et chant) une version parodique d’un tuve des années 80, histoire de dédramatiser un peu nos quotidiens marqués par l’épidémie et surtout de ramener un peu de sourires et d’espoir. Ma collègue a presque fini l’écriture des paroles, notre batteur progresse bien ainsi que notre bassiste qui accepte enfin d’avoir mal aux doigts. 😆
Ce matériel c’est de la récup (l’orgue) du prêt (l’ampli, merci Claude ! 😉 ) mais pour le reste c’est mon argent car bien sûr pas de budget. Je ne demande d’ailleurs même plus, quand je crois à un projet j’en parle pour qu’il soit approuvé mais par la suite je fais ce qu’il faut pour le réaliser, quitte à payer moi-même. Là entre l’achat des instruments et les frais de luthier il y en a pour un peu moins de 400 euros.
Alors oui ça fait hurler, surtout que la nouvelle guitare doit encore passer chez le luthier car elle est injouable en l’état. Mais bon, ces instruments restent ma propriété, je pourrais toujours les revendre une fois le projet terminé. Et surtout et ça je ne l’avoue à personne, je me fais beaucoup plaisir en achetant des choses, pour moi je me l’interdit de plus en plus car j’ai tout ce qu’il me faut, alors du coup acheter pour un projet c’est une façon de contourner cette interdiction auto-affligée. Ce raisonnement est bien tordu mais j’espère que vous le comprendrez, sinon c’est pas grave pensez que je suis un type bizarre à l’image des choses que je raconte dans ces pages les mardis et à présent les vendredis.
L’ambition en archive
Archive du 9 octobre 2007
Cher Francis,
Une fois de plus je rentre très tard du travail. Cette fois c’était pour la réunion du conseil de la vie sociale. J’ai porté mon joli costume que j’exhibe sans vergogne sur la photo ci-dessus.
En même temps cette journée a été marquée par une découverte importante, le salaire d’un chef de service. Du coup j’ai envie d’arrêter de faire l’andouille et de plaisanter pour avoir une chance d’arriver un jour à une telle position voire au delà. Pour l’instant mes collègues et supérieurs m’ont bloqué au poste de plaisantin, de boute-en-train. Il faut dire que mes facéties les y ont aidé grandement. Mais comme ces derniers disparaissent petit à petit il me reste peut être une nouvelle chance de faire bonne impression avec des personnes différentes surtout au niveau des cadres. Mais est-ce vraiment ce que je désire? faire du papier et ne plus être avec les enfants? L’argent est-il devenu ma seule priorité? D’un autre coté, gagner 1300 euros après neufs ans d’efforts constants ne suffit plus à me motiver à aller plus loin.
A suivre donc…
Mouhais là c’est vite vu, 13 ans plus tard je suis éducateur diplômé avec un salaire de 1780 euros nets par mois et sans aucune envie de me retrouver dans un bureau à faire des papiers. Je m’éclate bien trop dans mon travail pour ça !
Pris de court…
Ce soir je rentre tard et j’enchaine sur une autre réunion, du coup je vous laisse avec un court mais pour me faire pardonner un court plutôt long, voire très long et de très haute qualité qui peut aussi servir de porte d’entrée dans le monde de l’animation japonaise… A vous de voir ! 😉
Animaux hardcore
Alors oui c’est très stupide mais bon de temps en temps ça fait du bien de regarder ce genre de bêtises qui a demandé tout de même pas mal de temps à leurs concepteurs. Pour les non initiés il s’agit de memes dont les sons ont été passés à l’auto tune pour que cela ressemble à des chansons célèbres. 😆
Je ne suis pas un héro !
Cette chanson que les gens de ma génération ont tous dans la tête est un titre plus que parfait pour servir de titre à ma chronique du jour. 🙄
Car oui, je ne suis pas un héro, et pourtant les gens qui ne connaissent pas ou peu mon métier en ont des représentations si exagérées qu’ils pensent que je suis un preux chevalier, un parangon de vertu voire un héro…
Dernier exemple en date : ces temps derniers je cherche à acheter des jouets pour les enfants avec qui je travaille dans le but de faire du soutien au comportement positif (en gros c’est une carotte pour les motiver à faire des efforts mais avec un vrai contrat qui fait que oui, ils finissent par l’avoir cette carotte ! 😆 ). Du coup vu que je n’ai pas de budget et qu’une fois encore je dois utiliser mes fonds propres et bien je vais sur Ebay pour acheter des jouets bien précis.
Et vu que je ne suis pas un saint (loin de là) je précise que je suis éducateur et que les jouets vont servir pour des enfants handicapés mentaux (je déteste ce mot et encore plus le concept qui est derrière). Bien sûr je donne cette précision dans le sournois espoir de grappiller des jouets en rab ou d’avoir une réduction.
Et voici qu’un de mes vendeurs décide de me faire cadeau des frais de port, un autre rajoute des Playmobils etc… Bref, ils cèdent au chantage moral du « gentil » éducateur « héroïque »… 😈 Mais le plus tragiquement drôle dans tout ça c’est qu’ils le font en m’envoyant des messages de soutien comme si j’étais une infirmière en pleine crise COVID alors que je ne suis qu’un éducateur qui pratique son métier avec passion pour être efficace mais aussi pour en tirer un maximum de plaisir.
Non je ne suis pas un héro ! Aujourd’hui par exemple j’ai seulement aidé des enfants à travailler leur autonomie en les aidant par exemple à se rappeler comment ils devaient se présenter. Puis vient le moment de manger avec eux et de faire une pause de 20 minutes pendant laquelle j’ai joué de la guitare électrique dans ma salle de classe (penser à prendre un casque car oui mes collègues m’ont entendu). L’après midi j’ai fait un peu de dossiers avant d’accompagner mon petit démon dans une classe où faute de s’intéresser au système solaire elle s’est endormie pour aller rêver plus loin que l’obscure clarté qui tombe des étoiles. Je l’ai secouée en vain en faisant sourire les autres enfants et moi aussi car la situation était vraiment cocasse…
Et puis voilà, les taxis les enfants chez eux et moi je file à mon cours de guitare.
Alors si ça c’est le quotidien d’un héro… Bon d’accord les brocolis à la cantine étaient très mauvais mais tout de même les manger ne relève pas de l’héroïsme !
Mais pourtant que cela soit les vendeurs sur Ebay où les gens que je rencontre, j’ai souvent droit à ces discours convenus du type « Oh moi je ne pourrais pas faire votre métier » « Vous avez bien du courage » « Heureusement qu’il y a des gens comme vous pour faire ce métier ingrat et difficile »…
Ce fossé immense entre mon ressenti vis à vis d’un travail qui m’apporte joie et épanouissement tout en me nourrissant et les conceptions des personnes qui sont éloignées de mon secteur d’activité s’explique en grande partie par les représentations du handicap mental dans la société contemporaine. Le handicap mental fait peur, on imagine les enfants présentant ce type de difficultés comme étant instables, imprévisibles, violents, voire ouvertement dangereux. Les représentations sont souvent aussi uniformes, lorsque l’on parle de handicap mental, beaucoup de personnes imaginent des enfants incapables de communiquer portant des couches et ne pouvant rien faire d’autre que se baver dessus. Alors que les enfants avec qui je travaille ont un profil radicalement différent mais bon vu qu’on leur a collé l’étiquette « handicapé » on ne cherche pas à la décoller pour voir les individus qui sont derrière.
Et c’est sans doute cela qui m’attriste le plus lorsque je reçois des félicitations indues, c’est que leur origine reposent sur des conceptions fausses, des préjugés, bref des représentations du genre de celles qui font que le handicap mental ou autre n’est toujours pas compris et ainsi pris en charge de façon vraiment efficace et humaine.
J’ai déjà beaucoup causé ce soir alors au lieu de partir dans une explication théorique et pratique du handicap, je ne ferai que dire quelques mots sur le sujet.
Le handicap n’est qu’un construit social. En clair le petit garçon qui n’arrive pas à se souvenir de sa date d’anniversaire ni du nom de sa ville mais qui sait faire de beaux dessins est considéré handicapé mental dans notre société en 2020 mais cela ne serait peut-être pas le cas dans un autre temps et un autre lieu. Il y a aussi le principe du fameux dicton « Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois »
Donc oui le handicap c’est déjà un concept aussi relatif qu’il est complexe à décrire au delà des définitions légales qui ne font qu’en dessiner les contours.
Du coup ma position personnelle c’est de considérer que nous sommes tous handicapés. Moi par exemple je ne peux pas courir, mon poids m’empêche de bien respirer et niveau socialisation je ne suis pas un exemple pour les enfants que j’accompagne vu que je suis un vrai sauvage qui se complait dans une solitude bien arrangeante. Comparés à moi, les enfants de mon groupe qui vivent intensément leur chance d’évoluer dans une vraie école en courant, tombant, se faisant des copains, des ennemis bref en étant des gosses sont bien moins handicapés que moi l’éducateur en échec de socialisation.
Au bout du compte j’ai tout simplement envie de jeter ce concept aux orties surtout si l’on se rappelle que ce mot a pour origine un jeu anglais « hand in the cap » Et oui ! Dès le début, le handicap n’était qu’une vaste blague !
Les enfants que j’accompagne sont des enfants, point. Ils ont leurs difficultés comme tous les enfants mais qu’importe, je refuse le mot handicap, le mot difficulté est bien plus juste et permet de rentrer en réelle empathie avec eux afin de les considérer non pas comme des porteurs de problématiques mais comme des individus. Nous avons tous des difficultés mais certaines font de nous des handicapés pour des raisons liées à la norme et aussi il faut l’avouer au capitalisme économique et cela est tristement inique.
Une fois de plus je ne suis pas un héro, je suis un glandeur d’éducateur un peu psy sur les bords qui bricole avec ce qu’il trouve et qui se repose beaucoup sur le travail en équipe pour trouver des façon de vraiment aider les enfants qui lui sont confiés.
Alors oui ce n’est pas facile tous les jours mais qu’importe, je fais ce travail avec une joie, une passion et un amusement perpétuel qui fait que chaque jour je suis heureux de retrouver les enfants et mes collègues. Les difficultés que je rencontre dans mon travail me poussent à me remettre en question à faire preuve d’inventivité, bref à évoluer en tant qu’être humain et ce bien plus que si j’avais été l’employé d’un service juridique où mes diplômes en droit allaient me conduire.
A la première visite de la médecine du travail le medecin et l’infirmière se sont presque inquiétés de voir quelqu’un d’heureux dans son boulot (ils n’ont pas l’habitude ça les a déstabilisé 😆 ) Mais c’est bon, depuis ils m’ont compris car je leur ai sorti une version condensée de la soupe que je viens de vous servir.
Ce soir j’avais une réunion avec les parents qui envoient leurs enfants au caté, à la fin de la réunion nous avons eu droit à des félicitations et des remerciements « Vous avez du mérite d’être bénévoles » mais non je ne suis pas un saint !
Bon on ne va pas refaire un tour là dessus, il est 23h20 alors du coup je parlerai de ça la semaine prochaine…
Vert de colère !

La scène se passe sur le mythique Hall of Fame sur Hollywood Boulevard à Los Angeles. Vendredi matin (ce 2 octobre 2020) aux alentours de 5 heures du matin, un homme déguisé en Hulk (le super héros Marvel bien connu) arrive au niveau de l’étoile de Donald Trump et commence à la détruire méthodiquement à l’aide d’une pioche !
La police arrive sur les lieux vers 5h55 suite aux appels des témoins et ne peut que constater que cette étoile a été attaquée pour la troisième fois. En février 2016 quelqu’un l’avait recouverte d’une croix gammée peinte à la bombe et en juillet 2018, l’étoile avait été détruite une première fois là encore avec une pioche.
Cette étoile qui agit comme un aimant pour vandales (car oui je ne donne que les trois plus grosses attaques, pas besoin de préciser qu’elle est souvent taguée « black lives matter » et autres…), embarrasse beaucoup le conseil municipal Hollywood Ouest qui avait voté à l’unanimité une résolution pour qu’elle soit retirée. Hélas la chambre de commerce d’Hollywood qui gère le fameux Hollywood boulevard s’y était opposé.
Une histoire somme toute bien banale… Mais pourquoi est-ce que les témoins ont attendu si longtemps avant d’appeler et pourquoi personne n’a tenté de raisonner le vandale ?
J’ai bien une idée… 🙄
Pirate !

Un de mes premiers portraits en grand format. C’était il y a une dizaine année en bord de mer, à coté de l’appartement que je louais, un snack s’était ouvert. Il était tenu par une famille d’allemands sympas et avait un nom du type pirates… Je ne me souviens plus trop du nom de ce temple de la malbouffe, mais j’avais bien sympathisé avec ces personnes au point de les persuader de poser pour moi alors que je n’avais ma première chambre que depuis 5 mois. J’ai ainsi photographié toute la famille mais le portrait que j’ai gardé et que je continue à aimer le plus c’est bien celui du père qui m’avait vraiment donné quelque chose dans cette transaction implicite qu’est la relation photographe/modèle.
Et c’est aussi la photo qui m’a fait comprendre à quel point le Tele-Arton, objectif méprisé par tant de prétendus photographes aguerris, allait devenir central pour moi (en portrait 4×5 bien sûr) au point d’en avoir deux. 😆
One vision…
C’était il y a trois ans, un mercredi alors que je me baladais avec le groupe d’enfants de mon atelier photo (oui c’est tout de même bien d’être payé pour faire ça…) nous étions arrivés vers le pont et j’avais mon Nikon D300 autour du cou. Les enfants faisaient du bruit tout contents d’être à l’extérieur et de faire des photos et leur raffut déclencha l’envol de deux cygnes qui jusque là vaquaient tranquillement à leur occupation d’anatidae. Et c’est à ce moment que j’ai déclenché en faisant cette photo qui pour moi est de très loin la meilleure photo que je n’ai jamais fait en numérique.

Ce que j’aime dans cette photo c’est son symbolisme, tout est sombre, inquiétant (je n’ai pourtant rien fait, pas de vignetage en post traitement ni autre chose) et au centre de cette noirceur deux cygnes blancs baignés dans une clarté aveuglante qui prennent leur envol vers un secteur du ciel qui lui aussi est irradié de lumière. On est presque au delà du symbolique car l’image pourrait avoir, selon qui la regarde, un caractère ouvertement mystique voire religieux. Deux anges s’échappant de l’enfer ?
Mais hélas elle est restée dans mon tiroir pendant trois ans car elle a eu le malheur d’avoir été réalisée avec un capteur numérique. Je ne peux toujours pas aimer une de mes photos si elle n’a pas été réalisée avec du film, oui c’est idiot mais c’est ainsi. Alors faute de vouloir et donc de pouvoir la mettre en cadre sur un des murs de ma maison, je suis tout de même bien content de la partager aujourd’hui.
Archive ésotérique (ou presque)
Archive du mardi 2 octobre 2007

Cher Francis,
Voici bientôt deux heures que je suis devant mon ordinateur et je n’ai toujours pas trouvé de sujets pour le message d’aujourd’hui. J’ai tenté de chercher de l’inspiration en me baladant sur Internet, mais je n’ai rien trouvé qui puisse résonner avec mon ressenti de ces derniers jours.
Je n’ai pas non plus envie de te parler de moi et de mon travail, du moins pas tout de suite car les choses doivent se décanter dans mon esprit fatigué par le travail et les nuits grises. ( Pour faire une nuit grise, il faut prendre une nuit blanche et imaginer que l’on a tout de même dormi quatre heures)
Ah bon… Si! j’ai bien une chose à te raconter, une chose bien étrange et ce, même selon mes standards. Figure-toi que l’un des enfants du catéchisme a réussi à me faire presque peur.
Il y a quelques heures, alors que nous étions en train de parler, ce garçonnet âgé de 11 ans, se tut brusquement et me regarda fixement avant de dire d’une voix à la fois réjouie et inquiète: ah ça y est ! Je la vois enfin !
Alors que je lui demandai de me donner des explications, le jeune garçon m’expliqua qu’il était capable de percevoir comme un halo autour de la tête des gens, une sorte de fumée circulaire dont la couleur n’est jamais la même. Dans mon cas il verrait du jaune. Curieusement ses camarades ne se moquèrent pas de lui, cependant après l’avoir écouté je lui demandai d’arrêter de parler de ça.
Bien entendu mon esprit encore imbibé des lectures de livres concernant le paranormal n’a fait qu’un tour. Cet enfant serait-il capable de voir les auras ? L’aura est selon les croyances des temps anciens une sorte de halo de lumière émanant des champs d’énergies vitales et entourant chaque être vivant, la couleur variant selon les personnes. Il existe même un appareil photo spécial inventé par un nommé Kirian qui est capable de prendre des clichés de ce phénomène. Les spécialistes du paranormal avancent d’ailleurs que les jeunes enfants voient les auras de façon presque naturelle grâce à leurs regards périphériques car leur vision centrale est peu développée.
Alors que penser ? Comme Fox Mulder j’ai envie de dire: « I want to believe » mais d’un autre coté je sais que toutes ces histoires d’auras reposent sur des principes de médecine chinoise traditionnelle (les couleurs d’énergies des organes du corps) montés en mayonnaise par une bande de charlatans. D’autre part comment ce gamin aurait-il eu accès à de telles connaissances sur le paranormal. Son imaginaire ?
En faisant des recherches sur le sens de la couleur jaune dans les phénomènes d’auras j’ai découvert que cette teinte était celle que l’on apercevait autour des personnes qui ont une âme d’enfant, plein de joie et d’humour, très ouverts vis à vis des autres. Le Jaune serait lié à la bile et à l’énergie vitale, cette couleur marquerait chez les personnes l’éveil, l’inspiration, l’intelligence et la créativité le tout dans une joie de vivre communicative et teintée d’humour partagé… Les jaunes auraient aussi des tendances à fuir ou à éluder les problèmes ainsi que les engagements trop contraignants, ceci expliquant qu’ils préfèrent rester célibataires!
J’arrête là car la suite est encore plus troublante et proche de ma personnalité, et ce, en bien et en mal.
Je ne sais pas si cet enfant voit vraiment les auras ni même si il existe une part de vérité dans ces théories ésotériques. Cependant une chose reste sûre, c’est que je ne me permettrai pas d’en parler avec lui vu que ce phénomène, réel ou non, ne peut qu’interférer avec son développement psychique et son épanouissement.

