Vide ?

Il est 20h51 et je n’ai toujours pas écrit ma chronique du mardi. Je suis pourtant rentré à 17h15 mais après m’être assuré que ma mère âgée avait mangé correctement ce midi, après avoir étendu le linge et fait diverses corvées, je me suis octroyé un temps sur l’ordi pour répondre à mes mails, régler mes affaires de cartes pokemon en cours (et oui je suis en train de rassembler mon second full set) avant de glisser bien sûr sur You Tube pour me remplir de musiques connues et inconnues et d’images farfelues.

Alors voilà je sors de table, il est à présent 20h57 et je me mets à penser à ces minutes qui disparaissent dans le néant comme les grains de sable du sablier qui mesure la durée de ma vie. Non, je n’ai pas d’idées morbides, pas ce soir, surtout que les deux semaines à venir que je vais passer chez moi risquent d’être plutôt riches et sympas. D’ailleurs j’ai comme une grosse envie de finir d’écrire mes âneries tout de suite et de me jeter sur mon lit pour regarder un film sur l’ordinateur portable que j’ai réparé et qui a un très bon son.

Mais non, je vais continuer à écrire, laisser mes doigts inventer le sujet de ce soir.

Mais pourquoi ? Et bien parce que nous sommes mardi et que le mardi je raconte ma vie. J’ai fixé cette règle il y a de cela plusieurs années lorsque j’ai démarré ce blog, j’avais aussi ajouté la règle selon laquelle je dois écrire tous les jours sans exceptions en suivant cette « hebdo grille » que je me suis inventée. En m’astreignant à toutes ces contraintes je comptais trouver un rituel qui soit structurant pour me pousser à plus de rigueur dans ma vie professionnelle voire tout simplement humaine mais la vraie raison était bien sûr une volonté, pas tout à fait consciente mais bien réelle, de mettre quelque chose dans ce grand vide qu’est ma vie.

Et voilà j’ai encore laissé échapper mes états d’âme… Je suis incorrigible !

Je devrais pourtant avant tout me souvenir que ce vide est mon environnement naturel, tout comme le poisson ne peut respirer que dans l’eau, le Laurent ne peut que vivre dans le vide. C’est vrai qu’au début cela fait peur, surtout lorsque l’on regarde la vie des autres. Toutes ces personnes autour de moi qui ont de la famille, des amis et qui courent partout avec des tas de rendez-vous. Chez moi rien de tout ça, en dehors de ma mère âgée, je suis seul dans mon vide.

Mais j’ai aussi un secret. 😉

Mon secret c’est que le vide n’est pas ce qu’il parait. J’ai en effet compris très tôt que le vide était un ami incompris.

Tout d’abord il faut comprendre que le vide ce n’est pas rien, j’ai parlé de vide pas de néant.

Tout comme dans un récipient vide, dans une vie sans attaches il y a de l’air beaucoup d’air pour bien respirer. Dans une vie vide on trouve aussi beaucoup de place pour la remplir de ce que l’on veut; passions dévorantes et dispendieuses en solitaire ou dans le but de tenter d’aller vers l’autre, hobbys insoutenables pour une épouse. Mais le vide c’est surtout et avant tout et du temps, du temps que l’on donne à soi-même pour se connaitre, pour fouiller dans la poussière de nos histoires de vies et trouver à quels moments nous avons été blessés tout cela pour pouvoir enfin lécher nos plaies.

Car oui, même à bientôt 50 ans c’est toujours l’enfance qui fait mal, un peu moins chaque jour mais quand même…

Ma vie vide je l’ai donc tapissée avec ce que je suis au dedans c’est à dire tout comme certains gamins que j’accompagne, avec cette musique qui ne cesse de couler en moi et que je tente depuis plus d’un an de guider vers mes doigts afin qu’elle résonne en dehors de ma personne mais toujours par mon entremise. J’ai aussi réservé une énorme place à mon travail et aux personnes qui me permettent de l’exercer et surtout de l’aimer, ces collègues qui comptent plus que ma famille en dehors de ma mère. Pour le reste il y a la photo, cette amie qui ne me veut pas que du bien et qui ne vient jamais me voir si je ne la force pas à passer chez moi. Il y a aussi ce travail perpétuel sur les langues étrangères que je maitrise à des degrés divers, cette curiosité insatiable qui me pousse à faire des choses parfois un peu folles et il y a ….

Hé mais stop !!! Il est passé où mon vide dans tout ça ? 😆 Tout comme la matière est composée de vide, la musique de silence, le vide de ma vie n’est-il pas en fait réduit à une existence proclamée mais bien cachée ?

Voilà il est 21h50 et je viens de passer presque une heure à écrire un texte sans aucun sens sur un aspect purement putatif de ma vie. Car oui ma vie vide de relations est en fait plus pleine que celles de certaines personnes qui croient être connectées aux autres et qui en fait ne le sont même pas avec elle-mêmes.

J’ai scruté les ténèbres en moi, j’ai sondé le vide en et autour de moi puis en surmontant mon vertige là où certaine personnes renoncent, je suis allé au bout de moi-même en prenant conscience de l’immense liberté dont je disposais pour faire de ma vie quelque chose qui me ressemble. Vide de l’extérieur mais intense pour la seule personne à même de la comprendre complétement c’est à dire moi. :mrgreen:

Bob éponge les dettes

Voici Noah, un petit garçon de 4 ans qui vit à New York avec sa mère. Noah présente des troubles du spectre autistique (oui je suis un professionnel en la matière, j’emploie donc les termes adéquats 😉 ) Noah adore le dessin animé bob l’éponge et aime encore plus manger les glaces à l’effigie de son personnage préféré.

Et Noah a aussi appris à l’insu de sa maman comment utiliser son ordinateur ainsi que le compte Amazon qui y est connecté en permanence.

Je pense que vous devinez ce qui s’est passé en fin de semaine dernière….

Et oui, ce qui devait arriver arriva, Noah a commandé 51 boites de ces glaces bob l’éponge ce qui représente 918 glaces et a même été assez malin pour les faire envoyer chez sa tante pour cacher tout cela à sa mère.

Cette pauvre maman a ainsi découvert le problème en consultant ses mails et en voyant la facture qui s’élevait à presque 2 700 dollars, une sommes énorme pour cette mère célibataire en cours de formation pour devenir travailleuse sociale. Bien sûr Amazon a refusé de reprendre les boites de glace qui avaient déjà été livrées chez la tante de Noah. L’age et les difficultés de l’enfant n’ont pas non plus été prises en compte par ce géant de la livraison à domicile qui n’a fait que prétendre chercher une solution au problème.

L’histoire si elle se terminait là serait bien triste mais nous sommes aux U.S.A où ce fait divers n’aurait été relayé qu’en cas de « happy ending » Et cette fin heureuse est devenue réalité par le même biais que l’origine du problème c’est à dire par Internet et plus précisément par la plateforme de crowdfunding « GoFundMe » qui a permis à des milliers de personnes de verser un peu d’argent pour aider la maman de Noah. La tirelire ainsi constituée avoisine en ce moment les 15 000 dollars. La maman de Noah ayant précisé que ce qui restera après avoir payé Amazon servira à l’éducation de son fils autiste.

Au final mis à part ce mega happy end, je me pose tout de même trois questions :

  • Pourquoi est-ce que dans un pays aussi axé sur la loi n’est-il pas possible d’annuler un contrat conclu par une personne qui n’en avait pas la capacité ? En France, un enfant autiste de 4 ans ne peut contracter !
  • Pourquoi est-ce qu’aucun journaliste ne soulève le problème de la sécurité de ces plateformes qui permettent de commander en un clic voire par la voix avec un assistant de type Alexa ou autre ? Le coup du perroquet qui faisait des commandes chez Amazon a plus fait rire qu’autre chose et c’est bien dommage.
  • Enfin et là c’est ma question méchante, est-ce que le fait de publier ces histoires de happy ending rendus possibles par la générosité des internautes ne va pas pousser les personnes à être moins vigilants en se disant qu’en cas de soucis il y aura des gens qui épongeront leurs dettes si ils viennent se plaindre ou pleurer ? Dans le cas de la maman de Noah c’est un accident qui je pense aura appris à sa mère à ne pas laisser son compte connecté, mais dans certains cas, le crowdfunding vient au secours de personnes qui ne méritent peut-être pas cette aide.

A méditer… 🙄

Quand la musique est bonne…

Aujourd’hui je devais faire une prise de vue pour un projet bien particulier mais j’ai commencé à ranger autour de mon bureau et du coup je n’en avais plus le temps. Je me suis donc résigné à retourner piocher dans mes archives inédites.

Mais quitte à fouiller dans le passé, autant exhumer les bons souvenirs. La photo ci dessous est pour moi un bon exemple d’instant de bonheur figé. C’était il y a de cela quelques années avant le virus avant la fermeture des salles et des scènes. C’était la fête de la musique au village. Mon petit hameau est très réputé pour sa fête de la musique (oui je ne veux pas écrire cela au passé car je veux croire à un retour de la normalité). Nous disposons de 5 scènes et de nombreux groupes talentueux de l’aire urbaine posaient leurs candidatures pour y jouer.

C’est sans doute pour varier les registres et pour avoir de vrais artistes et non pas des abrutis faisant un karaoké pensant être des stars que l’association qui gère cet événement a fait venir le groupe Phénix. Au moment où j’ai pris la photo ils jouaient un de leurs titres phares : Immortal flame .

Je me souviens être allé faire un tour à la fête de la musique avec mon Rolleiflex chargé avec du film HP5 que j’allais pousser à 800 iso. J’ai ainsi trainé mes pattes de scène en scène sans rien voir ni rien entendre qui m’inspire beaucoup. Je me préparais à partir lorsque j’ai entendu le sol vibrer, un bon ronflement d’ampli, un riff énervé. Face à cela, tout comme la proverbiale phalène, je ne pouvais que me diriger vers la flamme et ce soir là si je ne me suis pas brulé les ailes faute d’être un papillon de nuit, je me suis bien bousillé les tympans.

Je suis en effet resté pendant tout le concert comme hypnotisé par cette découverte; il existait dans ma région proche un vrai groupe de rock métal qui tenait la route. Jusqu’ici je pensais que seul le groupe Ange qui fait partie de mon ADN était digne d’intérêt mais cette nuit me prouvât le contraire en éveillant mon intérêt pour la scène locale et aussi chose inouïe, pour le métal.

J’étais donc là comme abasourdi, vibrant de tout mon corps et balbutiant sans arrêt « non c’est pas vrai… » j’en avais oublié le cube qui pendait autour de mon cou. Mais au bout d’un moment mon instinct de photographe reprit le dessus me permettant de voir et de saisir cet instant magique où l’on voit un peu la communion entre le mec au premier rang qui était encore plus parti que moi et le musicien qui lui envoyait sa dose de vibrations à travers son solo de guitare électrique.

Rolleiflex T, HP5 120 poussée à 800 iso

La suite immédiate pour moi cela a été les acouphènes puis découvrir la photo un peu floue mais justement très bien comme ça puis chaque année après cela revenir écouter Phénix à la fête de la musique. Pour le groupe c’est 4 albums que je possède tous et que j’ai fait signer.

Voilà c’était un souvenir net à travers une photo un peu floue, histoire de se rappeler qu’il y avait une vie avant cette catastrophe et qu’elle finira bien par reprendre avec ou sans parenthèses.

Nouveau western

Les enfants que j’accompagne adorent prendre mon appareil photo numérique pour faire des photos, et moi j’adore les laisser faire pour découvrir ce qu’ils font avec cet outil. Mercredi entre deux averses je les ai amenés au parc et l’un d’entre eux m’a supplié de lui prêter l’appareil que je traine toujours avec moi.

Et voici une photo que j’ai trouvée sur la carte mémoire. Faite à très grande distance à main levée, ce gamin de dix ans a du mérite.

Alors oui, ils se sont amusés avec les réglages et ont passé l’appareil en 16/9 sans le vouloir et du coup entre mon regard fatigué et le cadrage je trouve que cela ressemble à un film de Sergio Léone, j’adore ! 😀

Approche sociologique des vide greniers

Archive du dimanche 7 mai 2006

Dimanche 7 mai

Cher Francis,

       La journée se termine sur un bénéfice de 84 euros. C’est la somme que j’ai réalisée en vendant quelques vieux DVD que j’avais en double ainsi que divers autres objets.

Mais ce qui a été le plus enrichissant dans cette journée a bien sûr été comme tu peux t’en douter, l’observation des personnes et de leurs comportements. 

En effet, j’ai passé mon dimanche à admirer le manège des acheteurs-vendeurs s’affairant autour de leurs affaires tout en modifiant leurs conduites habituelles afin de réaliser leurs objectifs. 

C’est ainsi que j’ai vu de nombreux maghrébins arriver sur la place de ce village et se faire entreprendre par les vendeurs. Cependant ces personnes n’achètent pas comme les français. Les hommes et les femmes vont chacun de leur coté, ils ne peuvent acheter sans marchander et ne sont intéressés par des objets de la vie courante.

Sans vouloir être pessimiste, je pense que le comportement de ces acheteurs est en général interprété d’un point de vue ethnocentrique et osons le dire raciste.

En effet, allez faire comprendre aux gens dans un village qui vote à plus de 40% front national que sur un vide grenier les couples maghrébins se séparent pour être plus efficaces et non parce qu’ils considèrent leurs femmes indignes de les accompagner. Impossible non plus de leur ouvrir les yeux sur le fait que marchander n’est pas une mesquinerie mais une tradition pleine de sens et de considération pour la personne avec laquelle on contracte. Pour ce qui est de leurs choix d’achats les villageois ont compris qu’ils cherchaient des objets de la vie courante pour les utiliser chez eux, cependant peu d’entre eux doivent comprendre que dans un cadre plus large, ce qui pour eux n’est qu’un hobby dominical est pour les familles maghrébines un besoin vital.

Au final si on ajoute à ces incompréhensions l’agacement des vendeurs face aux talents d’acheteurs déployés par ces personnes, le constat de la journée n’est pas bon pour les relations entre les communautés. Ce dimanche aura au moins eu le mérite de les rassembler…physiquement. 

Mais sur le fond ce fut tout de même un moment riche pour chacun même si dans un sens je regrette que le vendeur d’à coté ne commence vraiment à exister que lorsque l’on range les affaires. 

C’est à ce moment que le gars qui vendait en face de moi réussi après avoir bu une bouteille entière de vin blanc alsacien, à rassembler le courage nécessaire pour me parler.

– « Z’avez presque touut venduuuu? vindiou ! pour combiiiiien ? barf moua hj’ai fais 150 euros !!! »

Moi qui croyais faire un vide grenier pour me faire un peu d’argent et pour rencontrer les gens dans un cadre particulier… En fait c’était une compétition à l’insu de mon plein gré comme dirait l’autre…

Sinon pour en finir avec ces histoire de vide grenier je voudrais te confesser que j’ai eu un plaisir pervers à exposer  mes goûts pour la première fois à travers les objets que je vendais. Voir le visage dégoutté et effrayé des personnes du village qui croyaient me connaître en découvrant certains de mes DVD, ou faire blêmir d’effroi les femmes en leur expliquant que si je revends ce microscope de gamin c’est que j’en ai à présent un vrai pour mes recherches en arachnologie…

Vivement le prochain vide-grenier en septembre !!!

David Castello-Lopes, un surdoué qui agace

David Castello-Lopes 39 ans est pour moi un vrai OVNI du PAF français et du You Tube game. Journaliste de profession, musicien à un niveau suffisant pour jouer de plusieurs instruments et pour maitriser l’art de la composition, linguiste émérite maitrisant aussi bien l’Italien , l’allemand que l’anglais et d’autres langues sans aucun accent, mais surtout humoriste provocateur et impertinent, bref n’en jetez plus ce personnage est un vrai génie qui a d’ailleurs son propre fan club.

A mes yeux les talents multiples de David Castello-Lopes, sont si variés et impressionnants qu’ils gomment les défauts que l’on pourrait lui reprocher dont en premier lieu son égocentrisme. Mais s’il est vrai qu’il se met toujours en image de façon appuyée, sa façon brute et répétitive de le faire me fait me demander si en fait il ne fait pas semblant d’être égocentrique pour s’amuser d’un travers qui n’est pas vraiment le sien.

En 2014 il réalise la mini série « depuis quand » sur canal plus où il aime faire découvrir des petites subtilités dans les choses du quotidien à commencer par leurs origines pour nous aider à percevoir la réalité avec plus de pixels (c’est sa formule et franchement je ne peux qu’y adhérer à 100%) En 2020 il réalise une autre mini série sur la Suisse qui sera présentée à la fois sur le RTSR (radio télévision suisse romande) et sur sa chaine You Tube. Et là entre le générique qui évoque d’emblée l’or des nazis et ses petites créations musicales dont certaines ont eu un énorme succès comme le morceau « je possède des thunes », je dois dire que j’ai dévoré tous les épisodes en espérant qu’il en arrive d’autres. Pour le reste je vous laisse découvrir le bonhomme. D’ailleurs si vous ne le connaissez pas encore, la vidéo sur Zürich constitue une bonne porte d’entrée. 😎

Une visite au musée

A chaque fois c’est la même chose, le centre régional d’art contemporain contacte l’école pour nous proposer une visite avec un thème et des explications alambiquées, je rigole en me disant « mais c’est quoi que ce délire et quel intérêt ça peut avoir pour les enfants » et une fois que j’y arrive, c’est la grosse baffe. Je découvre des choses géniales ainsi que des idées et l’envie de prolonger ces expériences avec des activités pour les enfants.

Cette fois-ci le nom de l’exposition que seuls les enfants ont pu voir (musée fermée au public mais pas aux classes allez comprendre la logique derrière tout ça…) enfin bref, le titre de l’exposition était « Prismatique ». C’était une exposition collective d’artistes travaillant toutes et tous sur des polyèdres et d’autres formes en trois dimension en sculptures et installations ou en peintures et photos.

Allez je vous emmène avec moi !

Des simples panneaux gris posés d’une certaine façon au sol et dans l’angle du mur blanc suffisent à tromper ma vision et à déformer les perspectives. La mesure de lumière de mon bridge a aussi été abusée ce qui a donné cette vision très graphique.

Alors oui j’ai adoré cette petite exposition que j’ai entièrement photographié. Les dames du musée nous ont donné des plans pour assembler des solides et les rassembler en une œuvre collective, ce que nous avons fait. Et même si ce soir je suis crevé d’avoir assemblé une vingtaine de tétraèdres et cubes ou pavés, je dois avouer que le résultat est vraiment sympa.

Les enfants aussi ont adoré, l’un d’entre eux qui devient de plus en plus dur à gérer a fait plusieurs colères avant de jeter sa chaussure au milieu de la grande salle du musée (photo ci-dessus). Là aussi c’était très graphique, du coup je le soupçonne d’avoir voulu faire un happening. 😆

Voilà c’est la fin de la visite n’oubliez pas le pourboire pour le guide, un petit commentaire est le bienvenu ! 😀

Insolence insolite

Aujourd’hui au lieu de vous parler d’un gars qui s’est fait pincer avec des pinçons dans son pantalon à pinces (dommage c’était marrant comme info et comme formule) j’ai envie de vous montrer ce qui se passe vers chez moi. Car oui dans le Haut Doubs on a pas beaucoup de moyens mais pas mal d’idées et d’esprit rebelle pour faire ce genre de sketch qui fleure bon l’accent et les expressions bien de chez nous.

Dans ce court vous verrez aussi les youtubeurs franc comtois les plus connus dont le fameux Morille qui est un vrai cliché sur pattes et notre gloire locale la Madeleine Proust qui a une renommée qui dépasse de très loin notre région.

Du coup ça me donne une idée; faire une semaine thématique sur la franche comté ! C’est ti point une bonne idée ? 😆

Une photo recto verso

Vu que cette photo faite avec mon Aero Ektar et ma Pacemaker est devenue la photo de couverture du premier roman d’un copain sorti cette semaine (le livre pas le copain 😆 ), je me suis dit que c’était le moment pour la présenter surtout que j’ai retrouvé une autre photo que j’ai faite de l’autre coté et qui montre de quoi il s’agit.

Pacemaker 4×5, Aero Ektar 180 pleine ouverture et bascule réduisant la profondeur de champ

Cette photo a donc été faite avec ma Pacemaker une chambre de presse américaine comme celle qu’on les journalistes dans les films des années 50 sur laquelle est monté un objectif qui à l’origine équipait les avions américains pour la photo aérienne pendant la seconde guerre mondiale. Sa très grande ouverture et la possibilité de faire une bascule produisent une image très typée où le fond disparait et où la zone de netteté est si réduite que le regard s’y accroche et que l’on croit avoir par contraste, un rendu très détaillé.

J’ai fait cette photo dans le parc d’un restaurant, on peut penser que ce sont deux enfants assis sur un banc et photographiés de dos, mais en fait ce n’est pas vraiment ça. :mrgreen:

Car oui voici la réalité que j’ai photographiée avec mon Rolleiflex en passant devant le banc:

Rolleiflex T de 1945, Film HP5 120

Et oui, il s’agit d’une statue. Les gens dans l’arrière plan ce sont les forumeurs d’un des deux forums photos auquel je participe, ils étaient en train de s’extasier sur le dernier jouet de mon ami le professeur.

Que de bons souvenirs…

Au final je suis content que cette photo serve à quelque chose, un tel usage d’une de mes création est une nouveauté plutôt agréable pour mon ego malmené. 😆